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  • Tout et son contraire

    Emmanuel Macron et Giuseppe Conte se sont dit d’accord pour un « mécanisme automatique » de répartition des migrants, auxquels tous les pays de l'Union européenne devraient participer « d'une façon ou d'une autre », sous peine de « pénalités financières ».

    Paolo Conte était le Premier ministre d’un gouvernement populiste anti-immigration, il est maintenant le Premier ministre d’un gouvernement de gauche pro-immigration, qui ouvre les ports et « répartit » les clandestins. Mais l’important est d’être Premier ministre. Après on peut dire tout et le contraire pour le rester.

    Cela dit nous avons un président qui un jour tient un discours musclé contre le « laxisme » en matière d’immigration, et le lendemain veut obliger tout le monde à accueillir les clandestins.

    En filigrane, bien sûr, l’obsession de nuire aux gouvernements hongrois et polonais, et de les faire tomber. C’est mal barré : le dernier sondage en date en Pologne pour les prochaines législatives, dans un mois, donnent le PiS, l’un à 43%, l’autre à 47% (il avait obtenu 37,8% il y a quatre ans)...

  • Bien fait

    L’affreux Jacques Séguéla a été condamné (en appel) à verser à Jean-Marie Le Pen 4.000 € de dommages et intérêts, et 2.000 € de frais de justice, pour avoir traité le fondateur du Front national de « nazi ». (C’était il y a 5 ans…)

  • Saint Janvier

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    Saint Janvier n'est pas un saint de création moderne ; ce n'est pas un patron banal et vulgaire, acceptant les offres de tous les clients, accordant sa protection au premier venu, et se chargeant des intérêts de tout le monde ; son corps n'a pas été recomposé dans les catacombes aux dépens d'autres martyrs plus ou moins inconnus, comme celui de sainte Philomène ; son sang n'a pas jailli d'une image de pierre, comme celui de la madone de l'Arc ; enfin les autres saints ont bien fait quelques miracles pendant leur vie, miracles qui sont parvenus jusqu'à nous par la tradition et par l'histoire ; tandis que le miracle de saint Janvier s'est perpétué jusqu'à nos jours, et se renouvelle deux fois par an, à la grande gloire de la ville de Naples et à la grande confusion des athées.

    Saint Janvier remonte, par son origine, aux premiers siècles de l'Eglise. Evêque, il a prêché la parole du Christ et a converti au véritable culte des milliers de païens ; martyr, il a enduré toutes les tortures inventées par la cruauté de ses bourreaux, et a répandu son sang pour la foi ; élu du ciel, avant de quitter ce monde où il avait tant souffert, il a adressé à Dieu une prière suprême pour faire cesser la persécution des empereurs.

    Mais là se bornent ses devoirs de chrétiens et sa charité de cosmopolite.

    Citoyen avant tout, saint Janvier n'aime réellement que sa patrie ; il la protège contre tous les dangers, il la venge de tous ses ennemis : Civi, patrono, vindici, comme le dit une vieille tradition napolitaine. Le monde entier serait menacé d'un second déluge, que saint Janvier ne lèverait pas le bout du petit doigt pour l'empêcher ; mais que la moindre goutte d'eau puisse nuire aux récoltes de sa bonne ville, saint Janvier remuera ciel et terre pour ramener le beau temps.

    Saint Janvier n'aurait pas existé sans Naples, et Naples ne pourrait plus exister sans saint Janvier. Il est vrai qu'il n'y a pas de ville au monde qui ait été plus de fois conquise et dominée par l'étranger ; mais, grâce à l'intervention active et vigilante de son protecteur, les conquérants ont disparu, et Naples est restée.

    Les Normands ont régné sur Naples, mais saint Janvier les a chassés.

    Les Souabes ont régné sur Naples, mais saint Janvier les a chassés.

    Les Angevins ont régné sur Naples, mais saint Janvier les a chassés.

    Les Aragonais ont usurpé le trône à leur tour, mais saint Janvier les a punis.

    Les Espagnols ont tyrannisé Naples, mais saint Janvier les a battus.

    Enfin, les Français ont occupé Naples, mais saint Janvier les a éconduits.

    Et qui sait ce que fera saint Janvier pour sa patrie ?

    Quelle que soit la domination, indigène ou étrangère, légitime ou usurpatrice, équitable ou despotique, qui pèse sur ce beau pays, il est une croyance au fond du cœur de tous les Napolitains, croyance qui les rend patients jusqu'au stoïcisme : c'est que tous les rois et tous les gouvernements passeront, et qu'il ne restera en définitive que le peuple et saint Janvier.

    L'histoire de saint Janvier commence avec l'histoire de Naples, et ne finira, selon toute probabilité, qu'avec elle : toutes deux se côtoient sans cesse, et, à chaque grand événement heureux ou malheureux, elles se touchent et se confondent. Au premier abord, on peut bien se tromper sur les causes et les effets de ces événements, et les attribuer, sur la foi d'historiens ignorants ou prévenus, à telle ou telle circonstance dont ils vont chercher bien loin la source ; mais, en approfondissant le sujet, on verra que, depuis le commencement du quatrième siècle jusqu'à nos jours, saint Janvier est le principe ou la fin de toutes choses : si bien qu'aucun changement ne s'y est accompli que par la permission, par l'ordre ou par l'intervention de son puissant protecteur.

    Début des trois savoureux chapitres (dont j’ai donné la fin il y a deux ans) entièrement consacrés à saint Janvier par Alexandre Dumas dans Le Corricolo.

  • En Equateur

    Les députés équatoriens n’ont pas adopté hier une proposition de loi qui visait à dépénaliser l’avortement en cas de viol, inceste, insémination non consentie, ou malformation du fœtus. Il y a eu 65 voix pour, 59 contre et 6 abstentions, mais il fallait 70 voix, la majorité absolue, pour que le texte soit adopté. Fragile refus, puisqu’il suffirait que 5 des 6 abstentionnistes changent d’avis pour la loi soit votée… Dans un pays qu’on nous dit « conservateur », à « 80% catholique », où les évêques s’étaient engagés…

    Quelques dizaines de partisans de la culture de mort se sont affrontés à la police dans les rues de Quito à la suite du vote.

    (En Equateur l’avortement est autorisé en cas de viol d’une handicapée mentale, ou lorsque la vie de la mère est en danger.)

  • As salam aleikoum

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    Il y a eu hier au palais Brongniart une « Conférence internationale de Paris pour la paix et la solidarité », organisée par la Fondation de l’islam de France (FIF) et la Ligue islamique mondiale (LIM). De nombreuses personnalités étaient annoncées, dont Edouard Philippe et Emmanuel Macron, et bien sûr le nouvel archevêque de Marseille Mgr Aveline, la vedette étant Mohammed al-Issa, le secrétaire général de la LIM.

    Il n’y avait en fait ni le Premier ministre ni le président de la République, ni aucun représentant de l’Etat (alors que la FIF est une création de l’Etat), ni même Mgr Aveline. (Mais il y avait Mgr Defois… qui n’est plus archevêque de Lille depuis plus de dix ans.) C’est que la chose a fait polémique, en raison de la nature de la LIM, qui est la principale courroie de transmission islamiste du pouvoir saoudien (dotée des milliards de dollars ad hoc), et de la personnalité de son président, qui est l’ancien ministre de la « Justice » d’Arabie saoudite (garant de l’application stricte de la charia). Le CFCM, dont aucun responsable (d’aucune des ses composantes) n’était invité, considérait la conférence comme illégitime et avait appelé « les responsables des autres cultes à ne pas cautionner, par leur présence, cette initiative ». D’où le nombre des absents de marque…

    Pourtant, la plupart des observateurs ont été émus par la signature d’un «mémorandum d'entente et d'amitié entre les trois religions monothéistes», et conquis par la tonalité des interventions, particulièrement celle de Mohammed al-Issa, qui a lourdement insisté sur sa condamnation de l’islam politique, sur le fait que les musulmans doivent respecter la Constitution, les lois et les coutumes des pays où ils vivent, sur la vision nouvelle de la LIM qui « jette les ponts d’une coopération entre les religions », et patin-couffin, en bref on aurait dit un discours de François suivi de la signature du « document sur la fraternité humaine » d’Abou Dhabi…

    En fait tout cela se trouve déjà sur le site de la Ligue islamique mondiale depuis longtemps. Ce n’est donc pas une surprise.

    Quant à la sincérité de la chose, il faut être aussi aveugle qu’un journaliste occidental lèche-babouche pour y croire. Mohammed al-Issa a pourtant lui-même donné l’indice qui permet de s’en rendre compte, même quand on refuse obstinément de savoir qu’un idéologue musulman non seulement peut mentir, mais doit mentir dans un territoire pas (encore) musulman : cela fait partie des règles élémentaires du jihad. L’indice, c’est que Mohammed al-Issa a tenu à souligner que la Ligue islamique mondiale est une organisation « indépendante » qui n’appartient « à personne » : or elle a été créée par le pouvoir saoudien, son siège est à La Mecque, et son président est nommé par le pouvoir saoudien. Quand on sait qu’en Arabie saoudite il n’y a aucune liberté de pensée et que rien n’est indépendant de la famille régnante, on mesure le niveau de l’imposture. Mais cela doit bien faire rire Mohammed al-Issa de faire croire à tant de benêts occidentaux qu’il représente un islam modéré et démocratique… (D’ailleurs c’est pour cela que lui et ses semblables ont un torchon sur la tête : c’est pour se cacher le visage quand ils éclatent de rire…)

    Addendum

    Puis Mohammed al-Issa est allé inaugurer l’« Institut français de civilisation musulmane » à Lyon, en compagnie de Collomb et Castaner. Le ministre de l’Intérieur a déclaré que ce centre culturel islamique correspond à « une vision d’un islam ouvert qui s’inscrit pleinement dans la République ».

    Ils sont indécrottables.

    Mohammed al-Issa avait un très grand torchon sur la tête…

  • Mercredi des quatre temps

    L’évangile de la messe de ce jour est le récit du miracle de la délivrance d’un jeune garçon d’un « esprit muet » qui le jetait souvent dans le feu et dans l’eau pour le faire périr.

    « In ignem et in aquas ». Cela fait penser au psaume 65 (qui est un psaume des matines de ce jour dans le bréviaire monastique) : « Nous sommes passés par le feu et l’eau – per ignem et aquam - et tu nous as conduits en un lieu de rafraîchissement. » Le feu et l’eau symbolisent toutes les épreuves par lesquelles doit passer le croyant (et tous les tourments infligés au garçon de l’évangile). On pense aussi à La Flûte enchantée, de Mozart, où la dernière épreuve de Tamino et de Pamina est de traverser l’eau et le feu. Au début de cette scène, « deux hommes en armure noire » ont fait savoir aux amoureux que sur la route qu’ils empruntaient ils devraient subir la purification de la terre, de l’air, de l’eau et du feu. Ce qui est le début de l’initiation maçonnique. Mais l’opéra n’évoque que le feu et l’eau, comme le psaume…

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    En Irlande, « Per ignem et aquam » est la devise de Mallow, et « Per aquam et ignem » celle de Wexford. Le blason de cette dernière est explicite : il montre trois bateaux en flammes – sans qu’on sache ce que sont historiquement ces bateaux.

    Mais cet évangile n’a pas été choisi en raison de son évocation du feu et de l’eau. Il a été choisi à cause de ses derniers mots : aux apôtres qui se plaignent de ne pas avoir pu chasser ce démon, Jésus répond que cette espèce ne se chasse que par la prière et le jeûne : « in oratióne et jejúnio. » Ce sont les derniers mots de l’évangile du mercredi des quatre temps de septembre (et c'est aux laudes l'antienne du Benedictus), pour rappeler que c’est un jour de jeûne, comme l’a solennellement annoncé saint Léon le Grand aux matines de dimanche dernier.

    Ce texte de saint Léon a été supprimé du bréviaire romain en 1960, à cause du raccourcissement des matines. Il est à noter que le mot « jeûne » a quant à lui été supprimé de toutes les traductions modernes de la Bible (sauf celle de Chouraqui), et donc aussi dans la soi-disant « Bible de la liturgie ». De toute façon la néo-liturgie a supprimé les quatre temps, comme ça c’est plus pratique.

    On remarquera que le « jeûne » figure dans la Vulgate de Stuttgart, parce que tous les manuscrits de la Vulgate (et tous les manuscrits latins antérieurs, sauf un) ont ce mot, mais que les fabricants de la soi-disant néo-Vulgate l’ont arbitrairement supprimé. Il se trouve dans la très grande majorité (la presque totalité, en fait) des manuscrits grecs (et aussi syriaques, coptes…), y compris le vénérable papyrus 45 du IIIe siècle, mais pas dans deux des trois codex considérés comme les meilleurs. Exit donc le jeûne… et la possibilité de chasser certains démons.

    Ci-dessous le début du 15e volume des « Réclamations Belgiques couronnées par la Victoire et la Liberté, par le triomphe de la Religion et des Loix », 1790. C’est une jolie explication de « per ignem et aquam ».

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  • Les stigmates de saint François

    Giotto_-_Sankt_Franciskus_stigmatisering.jpgGiotto

    François, ce serviteur et ministre vraiment fidèle du Christ, deux ans avant de rendre son âme au ciel, se retira en un lieu élevé appelé mont Alverne, où il commença un jeûne de quarante jours, en l’honneur de saint Michel Archange. Il advint alors, qu’inondé plus abondamment des douceurs spirituelles de la contemplation surnaturelle dont il éta

    it habituellement favorisé, et embrasé plus ardemment par la flamme des célestes désirs, il commença à sentir une affluence extraordinaire de tous les dons surnaturels. Alors donc que la séraphique ardeur de ses élans le transportait jusqu’en Dieu, et qu’un vif sentiment de tendre compassion le transformait en Celui qui voulut, par excès d’amour, être crucifié, se trouvant un matin en oraison sur le flanc de la montagne (c’était vers la fête de l’Exaltation de la sainte Croix), l’homme de Dieu vit comme l’apparence d’un Séraphin, ayant six ailes aussi resplendissantes qu’enflammées, descendre du haut du ciel et arriver d’un vol extrêmement rapide à une place de l’air, à sa proximité, où il lui parut non seulement muni d’ailes, mais aussi crucifié, ayant les mains et les pieds étendus et cloués à une croix, et les ailes disposées de chaque côté d’une manière admirable, en sorte qu’il en élevait deux au-dessus de sa tête, en déployait deux autres pour voler, et voilait tout son corps en l’enveloppant des deux dernières. Cette vision étonna grandement François, et répandit en son âme une joie mêlée de douleur ; car, tandis qu’il concevait une extrême allégresse de la vue bienfaisante de l’Ange qui lui apparaissait d’une façon si prodigieuse et si familière, le cruel spectacle du crucifiement lui transperça l’âme d’un glaive de compassion douloureuse.

    François savait bien que l’état d’infirmité et de souffrance est incompatible avec l’immortalité d’un esprit séraphique ; mais intérieurement éclairé par celui qui se montrait au dehors, il comprit qu’une vision de ce genre avait été présentée à ses regards pour lui apprendre que c’était l’embrasement du cœur, et non le martyre du corps, qui devait transformer tout entier l’ami de Jésus Christ, en une parfaite ressemblance à ce Jésus crucifié. Disparaissant donc après un entretien secret et familier, la vision laissa François, l’âme enflammée d’une ardeur séraphique et le corps marqué de blessures semblables à celles d’un crucifiement ; comme si, fondue et amollie d’abord par l’action du feu, sa chair avait ensuite reçu l’impression d’un cachet. Aussitôt en effet, à ses mains et à ses pieds, commencèrent à paraître des marques de clous, ayant leurs têtes dans le creux des mains et sur le dessus des pieds, et leurs pointes à l’opposé. En outre, son côté droit présentait une cicatrice rouge, comme s’il eût été transpercé par une lance ; et bien des fois il en coula un sang sacré, qui trempait sa tunique et ses autres vêtements.

    Devenu donc un nouvel homme, grâce à la distinction glorieuse de ce prodige nouveau et surprenant (puisque, par un privilège singulier dont personne encore n’avait joui avant ce jour, il se trouva marqué, je dirai mieux, orné des sacrés stigmates). François descendit de la montagne, portant avec lui l’image du Crucifié non point tracée d’une main d’artisan sur des tables de pierre ou de bois, mais gravée sur sa propre chair par le doigt du Dieu vivant. Comme il savait très bien « qu’il est bon de tenir caché le secret d’un roi, » cet homme séraphique, conscient de l’œuvre mystérieuse, opérée en lui par le Roi, s’efforçait de dissimuler ces marques sacrées. Mais parce que c’est à Dieu de révéler pour sa gloire les grandes choses qu’il fait, le Seigneur lui-même qui avait secrètement imprimé ces signes, les fit ouvertement découvrir par des miracles, en sorte que, la vertu cachée et merveilleuse des stigmates, devint manifeste par l’éclat des prodiges.

    Saint Bonaventure

  • L’avorteur

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    Women's Health. Keep abortion legal.

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    Le Dr Ulrich Klopfer est mort le 3 septembre, à l’âge de 75 ans. Il était connu comme l’un des plus grands avorteurs des Etats-Unis. Il avait commencé dès l’arrêt Roe contre Wade, en 1973. Il exerçait dans sa clinique « Le Pavillon des femmes », à South Bend dans l’Indiana, et il avait ouvert deux autres cliniques de « santé des femmes ». En 2016 sa licence de tuer avait été supprimée après une inspection en 2014 qui avait relevé 27 infractions. Une autre inspection en releva d’autres en 2015. Lors du procès de 2016 il fut reconnu coupable de cinq chefs d’inculpation sur les neuf qui lui étaient reprochés. Il ne donnait d’analgésiques qu’aux femmes qui pouvaient les payer en extra, ou aux jeunes de moins de 16 ans. On lui reprocha d’avoir pratiqué des avortements sur des filles de moins de 14 ans sans l’avoir signalé en temps voulu. « Ce n’est qu’une affaire de paperasse », répliqua Klopfer, ajoutant de lui-même, par bravade, qu’il avait aussi avorté une fille de 10 ans mise enceinte par son oncle, et que personne n’en avait rien su parce que les parents de la fille ne voulaient pas que ça se sache.

    Lorsque la famille s’est rendue dans la propriété du médecin, à Joliet (Illinois), elle a découvert des cadavres de fœtus. La police a été alertée et en a trouvé 2.246. Sic.

    Nul ne sait pourquoi il avait conservé ces fœtus, dans sa propriété qui se trouve à plus de 160 km de sa clinique de South Bend.

    La culture de mort rend fou.

  • Leur Europe

    En Belgique, il y a un gouvernement démissionnaire intérimaire, comme souvent, puisqu’il faut des années avant que les élections débouchent sur un nouveau gouvernement, qui ne dure pas longtemps puisqu’on arrive vite aux élections suivantes…

    Il y a donc un Premier ministre démissionnaire intérimaire (depuis 2018), Charles Michel, qui a été nommé prochain président du Conseil européen.

    Et il y a un vice-Premier ministre démissionnaire intérimaire, Didier Reynders, également ministre démissionnaire intérimaire des Affaires étrangères et ministre démissionnaire intérimaire de la Défense, qui s’est auto-désigné commissaire européen (c’est plus pratique).

    Il y a une semaine, la future chef-commissaire, Ursula, a décidé que Didier Reynders serait commissaire à la Justice et au respect de l'Etat de droit.

    Samedi dernier, deux quotidiens belges ont signalé que le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête préliminaire sur le dit Didier Reynders, « sur des faits présumés de blanchiment et de corruption ». Il est accusé par un ancien agent secret de pots-de-vin versés dans le cadre de l'obtention de marché publics, de « vente à des prix surfaits d’œuvres d’art et d’antiquités sans grande valeur », et de transactions immobilières douteuses…

  • Dictature

    Le Vancouver Sun, au Canada, a publié samedi une tribune d’un chargé de cours de l’Université Mount Royal, de Calgary, Mark Hecht, dans laquelle il déclare que le Canada se porterait mieux sans diversité ethnique : « Le Canada devrait dire adieu à la diversité, à la tolérance et à l’inclusion pour reconstruire la confiance en autrui et commencer à accepter une nouvelle norme en termes de politique d’immigration. »

    Ces propos ont provoqué un tollé, le texte a été supprimé du site, et le journal a présenté ses excuses. « Le Vancouver Sun s’engage à promouvoir et à célébrer la diversité, la tolérance et l’inclusion. Notre communauté et notre nation dynamiques reposent sur ces piliers importants », écrit le rédacteur en chef.

    « Je pense qu’il est essentiel de comprendre que ce n’est pas une question de liberté d’expression dans ce cas », affirme Sean Holman, ancien journaliste du journal, aujourd’hui professeur de journalisme à l’Université Mount Royal.

    Ah bon. La nouvelle définition de la liberté d’expression, c’est la liberté de dire ce que la pensée unique permet de dire. Merci de le confirmer. Mais cela s’est toujours appelé dictature.