En Belgique, il y a un gouvernement démissionnaire intérimaire, comme souvent, puisqu’il faut des années avant que les élections débouchent sur un nouveau gouvernement, qui ne dure pas longtemps puisqu’on arrive vite aux élections suivantes…
Il y a donc un Premier ministre démissionnaire intérimaire (depuis 2018), Charles Michel, qui a été nommé prochain président du Conseil européen.
Et il y a un vice-Premier ministre démissionnaire intérimaire, Didier Reynders, également ministre démissionnaire intérimaire des Affaires étrangères et ministre démissionnaire intérimaire de la Défense, qui s’est auto-désigné commissaire européen (c’est plus pratique).
Il y a une semaine, la future chef-commissaire, Ursula, a décidé que Didier Reynders serait commissaire à la Justice et au respect de l'Etat de droit.
Samedi dernier, deux quotidiens belges ont signalé que le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête préliminaire sur le dit Didier Reynders, « sur des faits présumés de blanchiment et de corruption ». Il est accusé par un ancien agent secret de pots-de-vin versés dans le cadre de l'obtention de marché publics, de « vente à des prix surfaits d’œuvres d’art et d’antiquités sans grande valeur », et de transactions immobilières douteuses…
Commentaires
Bah, de nouvelles histoires belges, comme d'habitude .C'est devenu tellement banal ...il est vrai que du côté français ça ne vaut guère mieux.