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  • 3e dimanche après la Pentecôte

    Réspice in me et miserére mei, Dómine : quóniam únicus et pauper sum ego : vide humilitátem meam et labórem meum : et dimítte ómnia peccáta mea, Deus meus. Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.

    Jetez un regard sur moi et ayez pitié de moi, Seigneur, parce que je suis seul et pauvre, voyez mon humiliation et mon labeur et pardonnez-moi tous mes péchés.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme, ô mon Dieu, en vous je me confie, je ne serai pas confondu.

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    L’introït de ce dimanche est un modèle de prière humble, suppliante et confiante. Le texte du psaume, qui est un chef-d’œuvre en soi, est sublimé par la mélodie. L’homme pécheur arrive sur la pointe des pieds, murmurant sur la tonique : « Regarde-moi. » Puis il s’anime : « Aie pitié de moi, Seigneur », dans ton amour miséricordieux, dans ta tendresse, car je t’aime malgré mes péchés. Et alors je m’enhardis, et je monte à la dominante, et je te crie, jusqu’à crever le sommet du mode, de voir combien je suis dans ma solitude et dans ma misère. Vois dans quels bas-fonds je suis (la mélodie plonge au plus bas), et quelle est ma peine – sur la même mélodie que le « ai pitié de moi Seigneur » du début. On retrouve la tonique, celle du tout début, mais désormais affirmée, avec confiance : « Remets tous mes péchés, mon Dieu », je sais que tu le feras, parce que je les ai confessés avec humilité (quand je me regarde) et amour (quand je te regarde). C’est ce que confirme le premier verset du psaume chanté ensuite. (Et c'est l'atmosphère de tout ce psaume 24.)

    Voici cet introït dans une interprétation inattendue : celle de la « chorale » de Roger Wagner, en 1952. Fils de l’organiste de la cathédrale de Dijon, né en 1914, mort à Dijon en 1992, Roger Wagner a vécu toute sa vie aux Etats-Unis, et plus précisément à Hollywood, où il fut d'abord, à 12 ans, organiste de l’église Saint-Ambroise. Puis il fonda une « chorale » surtout connue pour ses prestations dans les films, un disque de Noëls vendu à plus de 500.000 exemplaires, et en accompagnement de célèbres chanteurs, puis sous la direction des plus grands chefs de musique classique. Dès 1951 il avait enregistré la « Messe du pape Marcel » de Palestrina, disque qui fut inscrit au « Registre des enregistrements nationaux » de la Bibliothèque du Congrès, et en 1952 il enregistra huit introïts grégoriens sur les huit modes, dont celui-ci.


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  • Réjouissant

    Vladimir Poutine, dans un entretien au Financial Times, déclare que les « prétendues idées libérales », celles des « progressistes », sont « devenues obsolètes », parce qu’elles sont en «conflit avec les intérêts de l'immense majorité de la population», que ce soit sur l’immigration, l’idéologie du genre, les revendications LGBT…

    C’est (notamment) ici.

    Et face aux journalistes, au G20, il persiste et signe.

    C’est ici. Et .

    Et aussi, quand on demande à Donald Trump s’il demandera aux Russes de ne pas interférer dans la prochaine élection présidentielle américaine :

  • Saints Pierre et Paul

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    En 2017 j’avais évoqué l’introït de cette messe, dont le texte est a priori surprenant, et donné l’explication du cardinal Schuster.

    Voici cet introït par les moines de Solesmes, et quelques enluminures qui l’ornaient dans les manuscrits. On remarquera que dans celui de Saint-Gall la lettrine remplace les trois premiers mots… qui ne sont pas notés : ils sont entonnés par le chantre qui connaît l’intonation par cœur.

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    Graduel d’Ekkehard Ier de Saint-Gall, Xe siècle :

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    Graduel des séquences de Notker, Einsiedeln, Xe siècle :

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    Graduel d’Albi, XIe siècle :

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    Codex 376 de Saint-Gall, XIe siècle :

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    Graduel de Tyniec, XIVe siècle

    Screenshot_2019-06-28 Tyn1_f241r jpg Plainchant sources in Poland.png

  • Vincent Lambert (encore) condamné à mort

    La Cour de cassation, sur ordre de Macron et de son valet Molins, a cassé l’arrêt de la cour d’appel de Paris. A priori le « Dr » Sanchez va donc pouvoir recommencer à tuer Vincent Lambert.

    Sauf si « la France » décide d’honorer sa parole et d’attendre les conclusions du comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.

    C'est un crime d'Etat, qui en annonce beaucoup d'autres.

  • Les Schmid de Ruhpolding

    En 2006, les jeunes mariés Evelyn et Martin Schmid, de Ruhpolding, dans l’arrondissement de Traunstein où Joseph Ratzinger a passé une partie de son enfance, participèrent au pèlerinage à Rome organisé pour le 250e anniversaire de leur paroisse. A l’audience du pape ils furent au premier rang, et Benoît XVI les bénit. En 2008 Evelyn Schmid donnait naissance à des triplés : Georg, du nom du saint patron de la paroisse, Rupert, saint patron du diocèse de Salzbourg auquel Ruhpolding avait appartenu, et… Benedikt, du nom du pape.

    En 2010, la famille fut de nouveau au premier rang de l’audience de Benoît XVI.

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    Lors de la dernière fête de Noël, les triplés ont demandé comme cadeau… un voyage à Rome pour voir « leur pape ».

    Et c’est ce qui vient d’avoir lieu.

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  • Buzyn dans le texte

    A propos de la canicule, Agnès Buzyn dit qu’elle veut « éviter des morts inutiles ».

    J’ai beau regarder de près, je ne vois pas ce qu’elle entend par morts utiles.

  • Une fanatique

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    Celle-ci n’était pas encore entrée dans mon champ de vision. Elle s’appelle Dunja Mijatovic. Elle est « bosnienne ». Depuis l’an dernier elle est commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.

    Elle vient de pondre un rapport contre la Pologne. Conclusion :

    « Les autorités polonaises doivent en urgence adopter la législation nécessaire pour assurer l'accessibilité en pratique aux services légaux d'avortement. »

    Madame le Commissaire Mijatovic parle de « service d’avortement », comme un service d’aide à domicile. Mais il n’y a pas en Pologne de service de massacre des bébés. Il y a une tolérance en cas de viol, inceste, (vrai) danger pour la vie de la mère, et malformation du fœtus. Ce qui fait un peu plus de 1.000 avortements par an.

    Madame le commissaire Mijatovic se plaint que « dans certaines régions de Pologne l'avortement est soit totalement indisponible soit très sérieusement limité ». Parce que ces salauds de médecins ne veulent pas tuer des bébés, en fait les bébés trisomiques. Car la quasi totalité des avortements concerne ces enfants.

    Et c’est en fait le grand souci de Madame le commissaire Mijatovic. Car il y a un projet de texte législatif « en attente au Parlement » qui est une des « tentatives répétées de réduire encore l'accès à l'IVG », et les parlementaires polonais doivent le « rejeter ».

    Madame le commissaire Mijatovic ne parle que des « autorités ». Elle fait semblant d’oublier que le texte qu’elle veut voir condamner vient du peuple polonais. C’est une pétition qui a été signée par 830.000 personnes, et les règles démocratiques veulent que cette initiative citoyenne se traduise par un texte de loi. Un texte qui est hélas remisé dans un tiroir depuis un an et demi, à cause de la dictature de la culture de mort dont Madame le commissaire Mijatovic est aujourd’hui porte-parole au nom du Conseil de l’Europe.

    Mais le Conseil de l’Europe n’a aucune autorité en matière de politique d’avortement. Madame le commissaire Mijatovic non plus. L’avortement n’est pas un droit de l’homme. Le massacre des trisomiques n’est pas un droit de l’homme.

    C’est tellement vrai que même Madame le commissaire Mijatovic camoufle son idéologie mortifère sous des mots qui veulent dire le contraire : elle parle de « droits reproductifs » des femmes comme si elles étaient des vaches ou des truies, mais pour les femmes « droits reproductifs » veut dire droit de tuer leur enfant.

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  • Fête du Sacré Cœur

    En 1929 Pie XI promulgua un nouvel office et une nouvelle messe du Sacré Cœur, remplaçant l’office et la messe bricolés lorsque Pie IX étendit la fête à toute l’Eglise. Il y avait déjà un office et une messe du Sacré Cœur, que Clément XIII avait octroyés à la Pologne en 1765, et qui s’étaient immédiatement répandus, notamment dans tous les diocèses français. Or les trois hymnes retenus alors par la Congrégation des rites, œuvres du piariste italien Philippe Bruni, ont été conservées en 1856 puis en 1929.

    Voici l’hymne des matines, dans une interprétation inconnue.

    Auctor beáte sǽculi,
    Christe, Redémptor ómnium,
    Lumen patris de lúmine,
    Deúsque verus de Deo :

    Bienheureux créateur du monde,
    Christ, universel rédempteur,
    lumière jaillie de la lumière du Père,
    Dieu vrai sorti de Dieu :

    Amor coégit te tuus
    Mortále corpus súmere,
    Ut, novus Adam, rédderes,
    Quod vetus ille abstúlerat.

    C’est votre amour qui vous a contraint
    à prendre un corps mortel,
    pour nous rendre, nouvel Adam,
    ce que l’ancien, nous avait pris.

    Ille amor almus ártifex
    Terræ marísque et síderum,
    Erráta patrum míserans
    Et nostra rumpens víncula.

    Cet amour, auguste artisan
    de la terre, de la mer et des astres,
    prit en pitié les égarements de nos pères
    et rompit nos liens.

    Non Corde discédat tuo
    Vis illa amóris íncliti :
    Hoc fonte gentes háuriant
    Remissiónis grátiam.

    Que de votre Cœur ne se retire pas
    la force de ce merveilleux amour ;
    qu’à cette source les nations
    puisent la grâce du pardon.

    Percússum ad hoc est láncea
    Passúmque ad hoc est vúlnera,
    Ut nos laváret sórdibus,
    Unda fluénte et sánguine.

    Si la lance le frappa,
    s’il endura ses blessures,
    c’était pour nous laver de nos taches
    par l’eau et le sang répandu.

    Decus Parénti et Fílio
    Sanctóque sit Spirítui,
    Quibus potéstas, glória
    Regnúmque in omne est sǽculum.
    Amen.

    Honneur au Père et au Fils,
    et au Saint-Esprit,
    dont la puissance, la gloire,
    et le règne demeurent dans tous les siècles.
    Amen.

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  • Et vlan !

    Conclusiuon de l’analyse de l’Instrumentum laboris du synode sur l’Amazonie par le cardinal Brandmüller :

    L’Instrumentum Laboris charge le synode des évêques et en définitive le Pape d’une grave violation du Depositum fidei, avec pour conséquence une autodestruction de l’Église ou bien la transformation du Corpus Christi mysticum en une ONG civile avec un mandat écologico-socialo-psychologique.

    (…)

    l faut donc à présent affirmer avec force que l’Instrumentum Laboris contredit l’enseignement impérieux de l’Eglise sur des points essentiels et qu’il doit donc être considéré comme hérétique.  Dans la mesure où le fait de la révélation divine y est remis en question, ou mal comprise, il faut en plus également parler d’apostasie.

    Le texte est à lire intégralement, d’autant qu’il est très concis et va à l’essentiel.