L’instrumentum laboris du synode amazonien est un texte new age panthéiste qui ne cherche même pas à apparaître chrétien.
Il va devenir difficile de faire pire.
Mais aussi de continuer à se dire fidèle de l’Eglise de Rome. (Voir aussi ce texte sur les séminaires.)
Commentaires
Quelques perles hégéliennes, panthéistes, gnostiques et blasphématoires :
"En Amazonie se manifestent les « caresses de Dieu » qui s'incarne dans l’histoire."
"L'Eglise s'est faite chair en montant sa boutique en Amazonie."
"L'Eglise, identifiée avec cette histoire de croix et de résurrection,"
"En définitive, c'est dans la famille qu’on apprend à vivre en harmonie : entre peuples, entre générations, avec la nature, en dialogue avec les esprits."
"Il est nécessaire d'assumer le rôle de leadership féminin au sein de l’Eglise."
Y'a pas à barguigner : l'Attila argentin a dû rédiger ça lui-même.
C'est étonnant que ces quelques séminaristes qui ont souffert 6 années de lavage de cerveau luthéro-marxiste et qui s'en sont aperçus n'aient pas eu l'idée d'aller voir dans des séminaires traditionnels. Peut-être que la barre est trop haute pour eux ou que la propagande anti-tradition les ait bloqués dans cette démarche?
Dommage pour eux.
Mais les schisme est évident c'est l'église officielle qui a apostasié.
Et ce sont les mêmes qui désobéissaient à et injuriaient Benoît XVI qui exigent de nous obéissance inconditionnelle et aveugle à l'apostat en chef. La terreur cléricale dans toute sa splendeur!
Dans le texte, il est question de « dialogue » et de « Kairos ». Le grec, ça fait plus chouette, quand on na rien à dire.
Au moins dans un certain type de prose pondue au kilomètre par les tâcherons de la bureaucratie catho, ces deux termes constituent des signaux infaillibles de la stupidité nocive du contenu.
Ça va finir comme ça ?
https://gloria.tv/video/2KfoqiUPUpsrDSpdpEzwQQtQy
Quel est le QI moyen des hommes d’Eglise en 2019 ?
"Dans le texte, il est question de « dialogue » et de « Kairos ». Le grec, ça fait plus chouette, quand on na rien à dire."
Votre remarque s'applique peut-être à un compte-rendu de réunion pédagogique de lycée de province, voire à un document préparatoire pour commission macronienne (et encore...), mais à supposer que ce instrument de travail de l'Eglise catholique ne dise rien, il a déjà à nous dire que l'Eglise, aux mains de pope Frankie, est devenue une instance d'un niveau conceptuel comparable à celui du rapporteur d'un groupe de réflexion d'un établissement scolaire de province formaté par l'idéologie d'une éducation nationale d'inspiration bolchevique : c'est déjà énorme...
Et même dans un assez bon lycée catho, en tout cas il y a dix ans, on aurait été plus soucieux de laisser quelques lignes aux finalités chrétiennes, à Notre Seigneur et à la Très Sainte Vierge, qui, sauf erreur de ma part, n'est même pas mentionnée dans ce pontifiant torchon pontifical new age d'une nullité abyssale, tant sur le plan théologique que scientifique. Mais saint Jean nous a prévenus dans son Apocalypse : plus bête que le diable, tu meurs.
Heu... il dépasse à nouveau les bornes !
Ce pape est réellement hérétique.
Veillons et prions.
Maranatha.
Le but étant de refuser les conclusions déjà bouclées pour ce futur synode : les fidèles en ont marre d'être pris pour des guignols...
Montons une proposition publique sur les réseaux sociaux, facilement adoptée par de chrétiens (attentifs et libres), du style "Pas en mon nom".
Vous oubliez la prophétie d'Anna Karina dans Pierrot le fou : "Qu'est-ce que je peux faire ? Je sais pas quoi faire..." C'est elle qui a trouvé la réplique, paraît-il. C'est la même chose que pour un joueur de tennis qui voudrait volleyer en 2019 comme McEnroe en 1979 : il n'y a pas que le réflexe et la prise de balle ; il y a la lenteur des terrains et la taille des raquettes. Ceux qui pourraient volleyer ne le font pas, à cause des passing-shots. Personne ne sait quoi faire, et tout le monde joue de la même manière, de sorte qu'un bucheron sans génie qui aurait dû faire une saison sur terre battue remporte douze fois Roland-Garros et gagne même à Wimbledon.
Il y a huit cents ans, n'importe quel modeste volleyeur aurait écrasé Bergoglio 6-0 6-0 et on l'aurait jeté dans un cul de basse-fosse. Mais les champions jouent en après-skis dans les sables mouvants, contre un adversaire sur terrain dur qui s'appelle légion et qui a acheté l'arbitre.
L'"Église romaine:" est finie.
Pas l'Église de Jésus-Christ