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C’est fait. Mgr Vincent Guo Xijin, l’évêque clandestin (c’est-à-dire légitime) de Mindong, en Chine, a expliqué hier à ses prêtres qu’il laissait le diocèse à Mgr Vincent Zhan Silu, l’évêque de l’Eglise officielle du pouvoir communiste (qui représente 10% des fidèles dans ce diocèse).

Mgr Vincent Guo Xijin revenait d’un voyage à Pékin où il a rencontré Mgr Claudio Maria Celli, qui lui a présenté une lettre signée par le cardinal Parolin et le cardinal Filoni lui demandant de laisser la place à la créature du parti. Mgr Celli a ajouté que c’était la volonté du pape, qui lui demandait ce geste d’obéissance et de sacrifice pour le bien de l’Eglise en Chine…

Cela était annoncé dès le mois de janvier. A l’époque on disait que Mgr Guo allait devenir le coadjuteur de Mgr Zhan. Mais ce n’est même pas cela. Il devient seulement évêque auxiliaire. On voit bien là la volonté d’humilier l’évêque fidèle. C’est un exemple typique du mépris des bons et fidèles serviteurs qui est la caractéristique de François.

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Mgr Celli avec l’évêque fidèle destitué (à sa droite), l’évêque communiste promu (à sa gauche).

Commentaires

  • C'est Pierre qui renie Jésus encore une fois: "Je ne connais pas cet homme."

  • " pour le bien de l’Eglise en Chine…"
    Ils ne mentent qu'à moitié: c'est en effet pour le bien de "l'église" inféodée au pouvoir communiste. C'est ce type d'"église" locale dont rêve Bergoglio: toutes inféodées aux démocrato-dictatures et à la remorque des idéologies, du pouvoir de l'argent et des fausses religions.
    L'"église" conciliaire donne le ton: apostasie tous azimuts, toutes latitudes. Ils rendent à César ce qui est à Dieu.

  • cela n'a rien de nouveau : en France, le pape Pie VII en a fait autant

  • On connaît par cœur votre théorie, que vous avez répétée ici je ne sais combien de fois.

    Donnez donc un exemple d'évêque jureur qui a été nommé par Pie VII sans avoir abjuré son erreur et auquel il a donné un auxiliaire qui était évêque en titre avant la Révolution.

  • Il y a longtemps que vous ne nous aviez pas parlé de ce bon vieux Pie VII. Je suis sûr qu'il prie pour vous, là où il est, comme il priait pour Napoléon. Le brave homme cultivait des vertus chrétiennes dont l'abominable avatar actuel n'a même pas idée.

  • pourquoi un évêque jureur aurait-il eu à abjurer, puisque le Concordat régularisait sa situation ?
    en revanche, Pie VII avalisa les nominations faites par Bonaparte d'un nouvel évêque à des diocèses dont l'évêque légitime était toujours vivant et n'avait pas démissionné, dont il ne faisait même pas un évêque auxiliaire

  • La situation en France sous l’Empire n’avait rien de comparable avec celle de la Chine.
    Je ne suis pas un zélateur de l’usurpateur mais, même s’il n’avait rien d'un saint, Napoléon restauré le culte catholique en France.

  • @Moi
    revoyez votre chronologie : le concordat n'a pas été signé sous l'Empire mais sous le Consulat
    la Révolution avait quand même créé une église schismatique et persécuté violemment le catholicisme, faisant de nombreux martyrs; Bonaparte, ancien fidèle de Robespierre, abandonna le jacobinisme parce que c'était son intérêt, et prolongea la Révolution par un régime profondément maçonnique : lui-même était louveton, et je ne crois pas qu'il soit allé plus loin, n'étant pas homme à s'infliger des obligations inutiles, mais toute sa famille était maçonne, tous ses maréchaux aussi, et le deuxième personnage de l'état, tante Turlurette, qui gouvernait le pays quand son maître allait se promener sur les champs de bataille, l'était aussi, ainsi que la plus grande partie des cadres du régime
    le Concordat lui donnait un pouvoir à peu prés absolu sur l'Eglise, et il sut le montrer au pape qu'il avait convoqué pour assister à son sacre, et il n'était pas dans son caractère de ne pas sauter sur une occasion pareille

  • Je ne suis pas un grand théologien mais je n’arrive pas à comprendre comment il est possible de nommer des évêques communistes alors que le communisme a été condamné par le Magistère infaillible.

  • Le magistère infaillible ayant été remplacé par le "magistère vivant", tout ce qui était infaillible avant Vatican II ne l'est plus. Tout (enfin, presque....) ce qui est réputé infaillible aujourd'hui (communion des divorcés remariés, des protestants, des avorteurs, immigration-invasion obligatoire, écologie-bobo obligatoire, LGBTphilie) était condamné avant Vatican II. Mais bon, je suis un affreux pélagien histérico-hérético-schismatique irrécupérable qui se permet de juger les formidables bienfaiteurs de l'humanité que furent et sont les révolutionnaires de tout poil, y compris ceux qui sévissent dans l'Eglise actuellement.

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