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  • Amnésique

    Interrogée sur l’affaire Vincent Lambert lors des questions d’actualité à l’Assemblée nationale, Agnès Buzyn a déclaré : « Pour que cette situation ne se reproduise pas, nous devons tous remplir nos directives anticipées. » (Parce qu'on lui a appris ce matin que seulement 13% des Français l'ont fait.)

    Elle n’a pas rappelé son propos du 5 mai :

    « Aujourd’hui, juridiquement parlant, tous les recours sont arrivés au bout, et toutes les instances juridictionnelles, qu’elles soient nationales ou européennes, confirment le fait que l’équipe médicale en charge de ce dossier est en droit d’arrêter les soins. Les parents de Vincent Lambert se sont retournés vers ce comité [de l’ONU] qui s’occupe des personnes handicapées, et non des personnes en état végétatif comme Vincent Lambert. (…) Nous ne sommes pas tenus par ce comité légalement. »

    La cour d’appel de Paris a désavoué Agnès Buzyn et décidé le contraire de ce qu’elle prétendait « légalement ».

    Au lieu de démissionner, elle plaide donc l’amnésie…

  • “Ecologie”

    Selon Yannick Jadot, tête de la liste écologiste, le fait d’alimenter une personne handicapée est de « l’acharnement thérapeutique ».

  • Saint Patern

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    Antiennes du Benedictus et du Magnificat de l’office de la fête de saint Patern :

    In sanctitate et justitia servivit Deo Paternus omnibus diebus vitæ suæ, dedit scientiam salutis plebi suæ, et direxit pedes nostros in viam pacis, alleluia, alleluia.

    Dans la sainteté et la justice il a servi Dieu, Patern, tous les jours de sa vie, il a donné la science du salut à son peuple, et il a dirigé nos pas dans le chemin de la paix, alléluia, alléluia.

    O beate Paterne, pontifex gloriose, quos in Christo genuisti filios, et veræ fidei lacte enustristi, tua oratio commendet nos Deo, alleluia.

    O bienheureux Patern, glorieux pontife, nous, les fils que tu as engendrés et que tu as nourris du lait de la vraie foi, que ta prière nous recommande à Dieu, alléluia.

    (Vitrail de l’église Saint-Patern de Vannes.)

  • Salvini

    Vers la fin du discours de Matteo Salvini, sur la place de la cathédrale de Milan, samedi dernier - chapelet à la main :

    « Nous comptons sur les femmes et les hommes de bonne volonté. Nous nous confions aux six patrons de l’Europe: à saint Benoît de Nursie, à sainte Brigitte de Suède, à sainte Catherine de Sienne, aux saints Cyrille et Méthode, à sainte Thérèse Benedicte de la Croix. Nous comptons sur eux. Et nous leur confions le destin, l'avenir, la paix et la prospérité de nos peuples. Je confie personnellement l'Italie, ma vie et la vôtre au Cœur Immaculé de Marie qui, j'en suis sûr, nous mènera à la victoire, car cette Italie, cette place, cette Europe sont le symbole des mères, des pères, des hommes et des femmes qui avec le sourire, avec courage, avec détermination, veulent une coexistence pacifique, ont du respect mais demandent le respect. »

  • Meurtre en direct

    C’est la cinquième fois, me semble-t-il, que des médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate décident d’assassiner Vincent Lambert. Il est vrai que tous les jours dans les avortoirs des médecins tuent des petits innocents, mais là on va tuer, lentement, un adulte innocent. Avec l’approbation des autorités civiles et judiciaires du « pays des droits de l’homme », contre la demande réitérée de l’ONU.

    La première fois, Vincent Lambert avait résisté UN MOIS à la tentative de meurtre. Ce jour a commencé le nouvel assassinat à petit feu de Vincent Lambert. La première fois c’est une décision de justice qui avait mis fin à la torture. Nul ne sait ce qui se passera cette fois-ci.

    Les médias parlent de « l’arrêt des soins », ou de « l’arrêt des traitements ».

    Ce midi j’ai mangé des raviolis (forcément). Je n’arrive pas à savoir si c’était un « soin » ou un « traitement ».

    Et le « Dr » Sanchez, quel soin aura-t-il ce soir ? Et quel traitement demain ?

     

    Addendum

    Lire ci-dessous dans les commentaires le témoignage de Dominique Morin.

     

    Addendum 2

    La cour d'appel de Paris ordonne à l'Etat "de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et l'hydratation" de Vincent Lambert.

  • Saint Bernardin de Sienne

    De ce que l’histoire évangélique ne donne aucun détail sur la visite que le Christ fit à sa mère pour la consoler, après qu’il fut ressuscité, on ne saurait conclure que le très miséricordieux Jésus, source de toute grâce et de toute consolation, si empressé à réjouir les siens par sa présence, aurait oublié sa mère qu’il savait avoir été si pleinement abreuvée des amertumes de sa Passion. Mais il a plu à la providence de Dieu de ne pas nous manifester cette particularité par le texte même de l’Évangile, et cela pour trois raisons.

    En premier lieu, à cause de la fermeté de la foi qui était en Marie. La certitude qu’avait la Vierge-mère de la résurrection de son fils ne fut ébranlée en rien, même pas par le doute le plus léger. On le croira aisément, si l’on veut réfléchir à la grâce très particulière dont fut remplie la mère du Christ-Dieu, la reine des Anges, la maîtresse de l’univers. Le silence de l’Écriture à ce sujet en dit plus que l’affirmation même aux âmes vraiment éclairées. Nous avons appris à connaître Marie lors de la visite de l’Ange, au moment où l’Esprit Saint la couvrit de son ombre ; nous l’avons retrouvée au pied de la croix, mère de douleurs, se tenant près de son fils mourant. Si donc l’Apôtre a pu dire : « En proportion de ce que vous aurez eu part aux souffrances, vous participerez aux consolations » ; calculez d’après cela la mesure selon laquelle la Vierge-mère dut être associée aux joies de la résurrection. On doit donc tenir pour certain que son très doux fils ressuscité l’a consolée avant tous les autres. C’est ce que la sainte Église Romaine semble vouloir exprimer en célébrant à Sainte-Marie-Majeure la Station du jour de Pâques. Autrement si, de ce que les Évangélistes n’en disent rien, vous vouliez conclure que son fils ressuscité ne lui est pas apparu en premier lieu, il faudrait aller jusqu’à dire qu’il ne s’est pas du tout montré à elle, puisque les mêmes Évangélistes, dans les diverses apparitions qu’ils rapportent, n’en signalent pas une seule qui la concerne. Une telle conclusion aurait quelque chose d’impie.

    En second lieu, le silence de l’Évangile s’explique par l’infidélité des hommes. Le but de l’Esprit Saint, en dictant les Évangiles, était de décrire celles des apparitions qui pouvaient enlever tout doute aux hommes charnels au sujet de la croyance en la résurrection du Christ. La qualité de mère eût diminué à leurs yeux le témoignage de Marie ; et c’est pour ce motif qu’elle n’a pas été alléguée, bien qu’il ne pût y avoir, assurément, parmi tous les êtres nés ou à naître, si l’on en excepte l’humanité de son fils, aucune créature dont l’assertion méritât mieux d’être admise par toute âme vraiment pieuse. Mais il fallait que le texte évangélique ne nous produisît que des témoignages qui fussent de nature à être émis en présence de tout le monde ; quant à l’apparition de Jésus à sa mère, l’Esprit Saint l’a laissée à ceux qui sont éclairés de sa lumière.

    En troisième lieu, ce silence s’explique par la sublimité même de l’apparition. Après la résurrection, les Évangiles ne disent plus rien sur la mère du Christ, par cette raison que ses relations de tendresse avec son fils furent désormais tellement sublimes, tellement ineffables, qu’il n’y aurait pas de termes pour les exprimer. Il est deux sortes de visions : l’une purement corporelle, et faible en proportion ; l’autre qui a son siège principal dans l’âme, et qui ne convient qu’aux âmes déjà transformées. Admettez, si vous voulez, que Madeleine a eu part avant les autres à la vision purement corporelle, pourvu que vous reconnaissiez que la Vierge a vu avant elle, et d’une manière bien autrement sublime, son fils ressuscité, qu’elle l’a reconnu, et qu’elle a joui tout d’abord de ses délicieux embrassements dans son âme plus encore que dans son corps

    Extrait du sermon 52, du dimanche de Pâques, cité par dom Guéranger.

  • 4e dimanche après Pâques

    Nous avons dépassé la moitié du temps pascal, et pour la première fois à la messe nous est annoncée la venue du Saint-Esprit. Dans l’évangile, dont l’antienne de communion reprend la phrase centrale. Et le sommet de la mélodie est le milieu de cette phrase : « ille arguet ». Lui, il fera connaître au monde, de façon implacable, parce qu’il est la Vérité, le péché du monde. Alléluia…

    Cum vénerit Paráclitus Spíritus veritátis, ille árguet mundum de peccáto et de iustítia et de iudício, allelúia, allelúia.

    Quand le Consolateur, l’Esprit de vérité sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement, alléluia, alléluia.

    Par la Schola du Grand Scolasticat des Pères du Saint-Esprit de Chevilly, dans les années 50.

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  • Démission de Heinz-Christian Strache

    Le vice-chancelier autrichien Heinz-Christian Strache, du FPÖ, a dû démissionner, suite à la diffusion d’une vidéo en caméra cachée où on le voit, quelques mois avant les législatives, parlant à une femme qu’il croit nièce d’un oligarque russe, lui promettant des marchés en Autriche en échange d’un soutien financier.

    « J'ai remis au chancelier Sebastian Kurz ma démission des mes fonctions de vice-chancelier et il l'a acceptée. J'ai fait une erreur et je ne veux pas que cela puisse fournir un prétexte pour affaiblir la coalition », a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

    Mais le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas bon juste avant les européennes. Comme en Pologne le « film choc » sur des affaires d’abus sexuels de clercs sur des mineurs… Nos ennemis oublient parfois d’être idiots…

     

    Addendum

    Sebastian Kurz a annoncé des législatives anticipées.

  • Aux Etats-Unis

    Les députés du Missouri ont adopté hier par 110 voix contre 44 un texte législatif – « le Missouri se lève pour les enfants à naître » - qui interdit l’avortement à partir du moment où l’on détecte le battement de cœur du fœtus. Jeudi, les sénateurs avaient adopté le texte par 24 voix contre 10.

    La loi va être signée sans problème par le gouverneur, Mike Parson, qui avait dit dès mercredi : « Grâce aux dirigeants de la chambre et du sénat, nous avons l’opportunité d’être l’un des Etats les plus fermement pro-vie du pays. »

    C'est le 5e Etat à adopter une telle loi.

  • Au Burkina Faso

    Un prêtre a été tué hier au Burkina Faso : le père Fernando Fernández, salésien espagnol, a été poignardé à mort dans le centre salésien de Don Bosco à Bobo Dioulasso.

    L’assassin, nous dit-on, est un ancien cuisinier qui voulait se venger d’avoir été licencié il y a deux mois.

    On oublie de nous dire qu’il s’appelle Toe Hamadou, qu’il est donc musulman. Et aussi qu’après avoir tué le prêtre il l’a éviscéré, avant de s’en prendre à un autre prêtre qui n’est que légèrement blessé.

    Le Burkina Faso vient d’être endeuillé par deux attentats anti-chrétiens (ici et ).