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  • Marche pour la vie

    Voilà une belle marche pour la vie. Les évêques en tête derrière la croix et les bannières, puis des vieux, des jeunes, des familles, des prêtres partout… Et le président de la République avec sa femme et ses enfants…

    Vive la Moldavie…

    (Via le Salon Beige)

  • Européennes

    Les bonnes nouvelles :

    - En France, le Rassemblement national est devant le parti présidentiel.

    - En Pologne, malgré une campagne particulièrement intense et immonde contre le parti au pouvoir (et contre l’Eglise), le PiS obtient le meilleur résultat de son histoire, avec 43%. Heureusement, parce que la grande coalition hétéroclite de centre et de gauche montée par Donald Tusk fait 38,4%.

    - Au Royaume-Uni, le « Parti du Brexit » de Nigel Farage, à 32%, est loin devant les libéraux qui font une étrange percée à 20% (alors qu’ils n’ont que 12 députés).

    - En Hongrie, le parti de Viktor Orban, avec 52,3% des voix, devance de… 35 points le premier parti d’opposition.

    - En Italie, la Ligue triomphe avec 34,5% des voix. Le deuxième est le parti démocratique, à 23%.

    - En Belgique, la Vlaams Belang passe de 7,7 à 12% et retrouve un deuxième siège. (Mais surtout il passe de 3 à 18 sièges à la Chambre des députés, et de 6 à 23 au Parlement régional de Flandre. La Belgique n’est pas près d’avoir un nouveau gouvernement…)

    Les mauvaises nouvelles :

    - La péninsule ibérique est archéo-socialiste… (et les Néerlandais aussi…)

    - La propagande de la fausse écologie fait une remontée spectaculaire dans la partie occidentale de l’UE.

  • Lundi des Rogations

    Nous voyons que, dans les temps de calamités publiques, les évêques ordonnent des processions extraordinaires pour apaiser la colère de Dieu, ou pour obtenir de sa miséricorde quelque grâce particulière. Dans ces processions, l’on porte quelquefois les reliques des saints, afin que le bon Dieu, à la vue de ce dépôt précieux, se laisse fléchir en notre faveur. L’Eglise a fixé quatre jours dans l’année pour faire ces processions de pénitence, qui sont : le jour de Saint-Marc et les trois jours des Rogations. Dans ces processions, l’on porte une croix et des bannières, où est peinte l’image de la sainte Vierge et du patron de la paroisse : c’est pour avertir les fidèles qu’ils doivent toujours marcher à la suite de Jésus-Christ crucifié, et s’efforcer d’imiter les saints que l’Eglise nous a donnés pour patrons, protecteurs et modèles. Nous devons regarder toutes les processions que nous faisons comme une espèce de triomphe où nous accompagnons Jésus-Christ et les saints ou saintes. Jésus-Christ se plaît à répandre les bénédictions dans tous les lieux où son image ou celle des saints a passé : c’est ce qui s’est vu d’une manière particulière à Rome, lorsque la peste semblait ne vouloir laisser personne. Le Pape voyant que ni les pénitences, ni les autres bonnes œuvres, ne pouvaient faire cesser ce fléau, ordonna une procession générale, où l’on porta l’image de la sainte Vierge peinte par saint Luc. Dès que l’on fut en route, partout où l’image de la sainte Vierge passait, la peste cessait et l’on entendit des anges qui chantaient : « Regina cæli lætare, alleluia. » Alors la peste cessa entièrement. Cette marche, que nous faisons en suivant la croix, nous rappelle que notre vie ne doit être autre chose qu’une imitation de celle de Jésus-Christ qui s’est donné pour être notre modèle, et en même temps notre guide ; et que, toutes les fois que nous le quittons, nous sommes sûrs de nous égarer. La croix et les bannières, mes frères, que nous voyons à la tête des processions, sont pour les vrais fidèles un grand sujet de joie, parce que nous faisons un petit corps d’armée qui est formidable au démon et nous donne droit aux grâces de Dieu, puisqu’il n’y a rien de si puissant que les prières qui se font, tous réunis ensemble, sous la conduite des pasteurs (Rodriguez, t. IV, p. 620). Voyez, mes frères, ce qui arriva aux Israélites sous la conduite de Josué : ils firent pendant sept jours le tour des remparts de la ville de Jéricho avec l’arche, marchant respectueusement avec les ministres sacrés. Les Cananéens s’en moquaient du haut de leurs murailles ; mais ils changèrent bientôt de sentiments. A la fin de cette étrange procession, les fortifications tombèrent au seul son des trompettes, et le Seigneur livra leurs ennemis entre leurs mains avec la même facilité que des agneaux sans aucune résistance. Tel est, mes frères, la victoire que Jésus-Christ nous fait remporter sur les ennemis de notre salut, lorsque nous avons le bonheur d’assister à ces processions avec beaucoup de religion et de respect.

    Saint Jean-Marie Vianney

  • 5e dimanche après Pâques

    Vocem jucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia : annuntiáte usque ad extrémum terræ : liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia.
    Jubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius : date glóriam laudi eius.

    Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le savoir, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple, alléluia, alléluia.
    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez un hymne à son nom ; rendez glorieuse sa louange.

    L’introït de ce dimanche, dit dom Johner, est un « appel de clairon de l’authentique joie de Pâques qui résonne jusqu’aux plus lointaines extrémités de la terre, comme ayant conscience du fait qu’il n’y a jamais eu de message plus consolant venant réconforter l’humanité ». La joie est en effet claironnée dès la montée initiale de la mélodie, et elle se développe jusqu’à l’extrémité du mode… sur le mot « extremum ». Puis vient le message qui a été ainsi annoncé à coups de trompes. On pourrait penser qu’il va y avoir un nouveau renforcement de la joie triomphale. Or ce n’est pas possible, car on est déjà arrivé aux « extrêmes ». Mais, dit dom Johner, « comment un message royal est-il annoncé ? D’abord c’est une fanfare et un roulement de tambour, puis la solennelle et tranquille proclamation du message. » Et ce message, c’est que nous sommes libérés de l’esclavage du péché, que nous sommes devenus citoyens du Royaume de l’amour éternel. Nous ne chantons pas cela avec une joie débordante, mais plutôt avec une profonde émotion et gratitude.

    (C’est la mélodie de cet introït qui a été adaptée à un autre texte pour l’introït de la fête de l’Immaculée Conception.)

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  • Finlandaises

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    Trois des cinq Finlandaises de l’Etat islamique, internées au camp d’Al-Hol en Syrie, qui veulent retourner dans leur pays avec leurs enfants. Il y aurait en tout 11 mères finlandaises et leurs 33 enfants dans le camp.

    « Nous sommes Finlandaises et nous ne comprenons pas pourquoi nous ne pouvons pas retourner en Finlande avec nos enfants. »

    Mais le gouvernement finlandais fait la sourde oreille. Par pure islamophobie, apparemment…

  • Saint Grégoire VII

    Le Pape Grégoire VII, connu d’abord sous le nom d’Hildebrand, était né à Sovana en Toscane. Se distinguant au plus haut degré par sa science, sa sainteté et par tous les genres de vertus, il illustra merveilleusement l’Église de Dieu toute entière. Dans sa petite enfance, alors qu’il ne connaissait pas encore ses lettres, jouant un jour aux pieds d’un ouvrier qui travaillait le bois, il forma, dit-on, comme par hasard, avec des copeaux, cette parole prophétique de David : « Il dominera d’une mer à l’autre ». Dieu conduisait la main de l’enfant et voulait montrer par là qu’il posséderait plus tard la plus haute autorité qui soit au monde. S’étant rendu à Rome, il y fut élevé sous la protection de saint Pierre.

    Dans sa jeunesse, s’affligeant profondément de voir la liberté de l’Église gênée par l’oppression laïque, et les mœurs du clergé tendre à la dépravation, il se retira à l’abbaye de Cluny, où l’observance et l’austérité de la vie monastique étaient alors en pleine vigueur sous la règle de saint Benoît. Une fois revêtu de l’habit monastique, il se consacra au service de la majesté divine avec une piété si ardente, que bientôt les saints religieux de ce monastère le choisirent comme prieur ; mais la divine Providence le destinait au salut d’un plus grand nombre. Hildebrand fut enlevé au monastère de Cluny, et d’abord élu Abbé du monastère de Saint-Paul-hors-les-murs, puis créé Cardinal de l’Église romaine et chargé des missions les plus importantes, sous les Pontifes Léon IX, Victor II, Etienne IX, Nicolas II et Alexandre II. Saint Pierre Damien l’appelait l’homme du conseil très saint et très pur. Envoyé en France, comme légat a latere, par le pape Victor II, il amena miraculeusement l’Évêque de Lyon, coupable de simonie, à reconnaître son crime ; et, dans le concile de Tours, contraignit Bérenger à abjurer une seconde fois son hérésie ; son énergie arrêta l’essor du schisme de Cadaloüs

    Alexandre II étant mort, le moine Hildebrand fut élu souverain pontife à l’unanimité, malgré sa résistance et ses larmes, le dix des calendes de mai de l’an du Christ mil soixante-treize. Resplendissant alors comme un soleil dans la maison de Dieu, puissant en œuvres et en paroles, il travailla avec tant de zèle à affermir la discipline ecclésiastique, à répandre la foi, à reconquérir la liberté pour l’Église, à extirper les erreurs et les vices, que, depuis le temps des Apôtres, aucun Pontife, assure-t-on, ne soutint de plus grands travaux pour l’Église de Dieu, ou ne lutta plus fortement pour son indépendance, il délivra plusieurs provinces de la lèpre de la simonie. S’opposant avec constance, comme un athlète intrépide, aux entreprises sacrilèges de l’empereur Henri, Grégoire ne craignit pas de se placer comme un mur de protection devant la maison d’Israël : et quand ce même Henri fut tombé tout à fait dans le crime, il l’excommunia, le déclara privé de son royaume, et releva ses peuples du serment de fidélité.

    Pendant qu’il célébrait le saint Sacrifice, de pieux personnages virent une colombe descendre du ciel, se reposer sur son épaule droite et voiler sa tête de ses ailes étendues : prodige signifiant que l’Esprit-Saint lui-même, et non la sagesse humaine, le guidait dans le gouvernement de l’Église.

    Rome se trouvant serrée de près par les troupes du criminel Henri, le Saint Pontife éteignit d’un signe de croix un incendie allumé par l’ennemi. Quand Robert Guiscard, chef des Normands, l’eut arraché aux mains de son persécuteur, il gagna le mont Cassin, et de là se rendit à Salerne pour y dédier une église en l’honneur de saint Matthieu. Épuisé par tant d’épreuves, il se vit, un jour que dans cette ville, il parlait au peuple, saisi d’un mal qu’il sut d’avance être mortel. Les dernières paroles de Grégoire expirant, furent : « J’ai aimé la justice et j’ai haï l’iniquité : voilà pourquoi je meurs en exil »*. Innombrables furent, et les contradictions qu’eut à souffrir, et les sages décrets que porta, dans beaucoup de conciles qu’il tint à Rome, cet homme véritablement saint, ce vengeur des crimes et ce très vaillant défenseur de l’Église. Il avait passé douze années dans le souverain pontificat, lorsqu’il partit pour le ciel, l’an du salut mil quatre-vingt-cinq. Beaucoup de miracles illustrèrent sa vie et sa mort, et sa sainte dépouille fut ensevelie avec honneur dans l’église principale de Salerne.

    Bréviaire

    * Dilexi justitiam et odivi iniquitatem, propterea morior in exilio. La première partie de la phrase est une citation du psaume 44 (mise à la première personne), utilisée dans la liturgie notamment comme introït de la messe des vierges.

  • Kirsten Gillibrand

    Kirsten Gillibrand est sénatrice de New York et candidate à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. Militante acharnée de l’avortement, elle prétend qu’il y a eu « plus de 250 lois » limitant l’avortement « rien que cette année », elle déclare que les lois qui prohibent l’avortement à partir du premier battement de cœur du fœtus sont « terrifiantes », et plus généralement que toutes ces lois sont « contre la foi chrétienne ». Exemple de la prose de la dame :

    « Si vous êtes une personne qui a la foi chrétienne, l'un des fondements de notre foi est le libre arbitre. L’un des fondements de notre démocratie est la séparation de l’Église et de l’État et nous ne sommes en aucun cas censés imposer notre foi à d’autres personnes. »

    Kirsten Gillibrand a évidemment un score de 100% dans le classement du Planning familial. Mais elle tourne autour de 1% dans les intentions de vote à la primaire démocrate.

  • Au Brésil

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    A l’initiative du député Eros Biondini et du Front parlementaire catholique, le Brésil a été consacré mardi 21 mai au Cœur Immaculé de Marie. La proclamation a été faite au palais présidentiel par Mgr Fernando Areas Rifan, supérieur de l'Administration apostolique personnelle Saint Jean-Marie Vianney (dédiée à la messe traditionnelle), et signée par le président Jair Bolsonaro, le général Floriano Peixoto, ministre-chef du secrétariat général de la présidence de la République, Eros Biondini, Mgr Rifan, et Mgr João Evangelista Martins Terra, évêque auxiliaire émérite de Brasilia.

    La statue de Notre Dame de Fatima devant laquelle la consécration a eu lieu sera installée au palais présidentiel.

    Le Brésil avait déjà été consacré au Cœur Immaculé de Marie en 1948 par tous les évêques du Brésil et le président de l’époque. Mais aujourd’hui les évêques sont ouvertement de gauche et violemment opposés à Bolsonaro : aucun évêque de la conférence épiscopale n’a donc participé à la cérémonie…

    Il va falloir s’habituer à tout faire sans les évêques, ou contre les évêques. Il est vrai que sur le plan liturgique ou catéchétique on en a une désormais longue expérience…

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    Jair Bolsonaro, Eros Biondini, Mgr Rifan, Mgr Martins Terra.

  • Aux Etats-Unis

    Alors que de nombreux Etats adoptent des lois restreignant l’avortement, et même commencent à l’interdire, d’autres veulent à toute force sauvegarder le « droit » de tuer les enfants à naître. Ainsi, dans le Vermont les députés ont adopté le 7 mai, par 106 voix contre 38, un amendement constitutionnel garantissant « le droit fondamental de toute personne devenant enceinte de choisir de mener sa grossesse à son terme, de donner naissance à un enfant, ou d’avorter ». Les sénateurs avaient déjà adopté ce texte par 28 voix contre 2.

    Le gouverneur pourtant républicain, Phillip Scott, a déclaré qu’il n’opposerait pas son veto : « Je crois au droit de la femme de choisir. Je crois que le gouvernement doit rester en dehors de cela. »

    Pour être inscrit dans la Constitution, le texte devra être voté de nouveau par les deux chambres lors de la session de 2021, et adopté par référendum lors des élections de 2022.

  • En Centrafrique

    Témoignage de Mgr Juan José Aguirre Muños, évêque de Bagassou, sur la progression des Peuls (Fulani) dans tous les pays sud-sahariens.

    Dans l’ensemble du Sahel, le déplacement des Peuls (ou Fulanis) avec des millions de bovins déstabilise actuellement des zones entières du Nigeria, du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Tchad et maintenant de République centrafricaine, suite aux conflits qu’ils suscitent entre cette population de bergers nomades et les populations locales d’agriculteurs sédentaires. La cause de ce mouvement est la désertification qui contraint les Peuls à aller à la recherche continuelle de nouveaux pâturages et de sources d’eau. Malheureusement, les Peuls, qui sont bien armés, laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour. En Centrafrique, des milliers d’entre eux sont déjà arrivés. Ils ont créé un couloir qui descend du Tchad et arrive en Centrafrique dans la zone de N'Délé, au nord du pays. De là, ils descendent vers Bangassou, dans le sud-est, en traversant les missions de Zémio, Boqui et Obo. Il s’agit de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants avec leurs troupeaux qui se dirigent actuellement dans notre zone. Si les flux devaient se perpétuer à ce rythme, d’ici quelques années seulement, au sud-est de la Centrafrique pourraient vivre jusqu’à 2 millions de Peuls. Les populations locales sont alarmées pour leur avenir. Ce qui est certain est que tout est fait pour ouvrir des couloirs au travers desquels passent les Peuls à la recherche d’eau et de pâtures. Les seigneurs de guerre ont avancé leurs requêtes visant à transformer une partie de la zone de la mission d’Obo en parc naturel de manière à chasser les agriculteurs et à permettre l’installation des Peuls avec des millions de têtes de cheptel. Cela fait partie de la guerre que nous connaissons actuellement en Centrafrique. Un des seigneurs de guerre lié aux Peuls est Ali Darassa, un Peul (Fulani) nigérian. Il s’agit du principal organisateur de ces couloirs. Nous comprenons le drame des Peuls, victimes de la désertification, mais personne n’a demandé la permission des populations centrafricaines qui vivent déjà dans des conditions très dures. En outre, les Peuls sont musulmans et les populations locales sont chrétiennes, ce qui accentue les tensions interreligieuses déjà présentes en Centrafrique.

    On remarquera que l’évêque attend la fin pour signaler un point essentiel : les Peul « bien armés » qui « laissent sur leur passage une traînée de sang qui s’allonge de jour en jour » sont musulmans, et les paysans qu’ils massacrent sont chrétiens. Mais enfin il le dit.