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Saint Joseph

Du Christ tu fus le serviteur bienheureux, du Christ notre Dieu qui a pris chair, du Christ tu fus le père adoptif ; grâce au crédit que tu possèdes auprès de lui demande-lui la paix, la délivrance de tout mal pour ceux qui te célèbrent.
Tu fus, Joseph, obéissant aux divins oracles et serviteur des œuvres étonnantes de Dieu ; comme époux de la Vierge Marie en toutes choses juste et vrai, tu reposes dans les demeures des Saints.
Tu méritas de voir le Christ enfant, semblable à nous par sa forme, et tu fus son père au moins de nom ; grande est ta gloire en vérité, tu es considéré plus que tous ; c'est pourquoi nous te célébrons.

Avant les siècles, le Fils a resplendi ineffablement du Père et dans ces derniers temps, ô merveille, il a pris chair d'une Vierge, et tu devins, Joseph, son père de nom, le spectateur illustre et bienheureux du mystère terrifiant.
Celui que les Anges tremblent de fixer dans le ciel comme Dieu que nul ne peut cerner, voici que la Vierge l'a enfanté et toi, Joseph, tu le tiens dans tes mains, sanctifié par son redoutable contact ; c'est pourquoi nous t'honorons.
Le profond mystère non connu des âges de jadis, Joseph, te fut confié à cause de la pureté de ton cœur ; c'est ainsi que nous tous, nous avons été sauvés, nous qui glorifions dans la foi ta mémoire divine et porteuse de clarté.

L'esprit soumis aux préceptes divins, bienheureux Joseph, en toute pureté tu pris comme épouse entre toutes les femmes la seule pure, immaculée, lui conservant sa parfaite virginité pour lui permettre d'accueillir le Créateur.
A Gabriel seulement dans le ciel, à toi seul, très-digne de nos chants, avec la seule Inépousée fut confié, bienheureux Joseph, le seul mystère redoutable à l'excès, celui qui mit en fuite et renversa l'unique auteur de la corruption, le prince des ténèbres.
Etant pour le Créateur, bienheureux Joseph, un temple vivant et lumineux, par le soin des œuvres de Dieu tu méritas de recevoir au sortir du Temple saint la demeure sanctifiée, la seule entre les femmes bénie.
Dissipant avec clarté tous les doutes de ton esprit, l'Invisible s'approcha de toi, te disant : Joseph, ne crains pas d'accueillir la pure Vierge Marie, car elle porte dans son sein celui qui porte l'univers dans sa divine puissance.

Matines byzantines du dimanche après Noël, extraits du canon, odes 1 à 4.

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