Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Padre Pio

Couv-HS3031.jpegLe nouveau hors série de L’Homme nouveau est consacré au Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa bienheureuse mort. C’est un superbe album, dans une belle mise en pages, avec une iconographie somptueuse. Il y a certes des redites dans les textes, mais cela est dû au fait que plusieurs articles thématiques, fatalement, se recoupent. Les amateurs d’art regretteront qu’il manque des légendes indiquant ce qu’est tel ou tel tableau. Il aurait été bon surtout qu’il y ait la mention du Père Rupnik sur l’une ou l’autre des mosaïques reproduites, parce que la crypte de l’église de San Giovanni Rotundo et le couloir qui y conduit sont une gigantesque cascade de mosaïques du P. Rupnik, et parce qu’on a là un rare exemple de véritable art sacré contemporain (nonobstant le fait que le P Rupnik soit par ailleurs l’un des 11 appelés à la rescousse pour célébrer la théologie de François – c’est une autre question…)

J’ai lu ce hors série avec d’autant plus d’intérêt que je ne connaissais à peu près rien de Padre Pio, hormis qu’il était stigmatisé et qu’il avait été lourdement persécuté par la hiérarchie ecclésiastique. Mais il ne figurait pas parmi mes priorités. Ce qui m’apparaît maintenant est qu’il a clôturé un temps qui avait commencé avec saint François d’Assise. Le temps du dolorisme dans l’Eglise latine, ouvert et fermé par les deux seuls hommes stigmatisés reconnus par l’Eglise, le second étant un disciple du premier.

A la mort de saint François, en 1226, il n’y a encore aucun dolorisme dans l’Eglise. Les écrits de saint François en sont totalement exempts, et l’on peut même dire que de ce point de vue la tradition doloriste des capucins est une trahison.

Mais ce sont les stigmates qui vont être interprétés dans ce sens. Cela va de pair avec tout un mouvement qui va commencer à se développer peu à peu. Sept ans seulement après la mort de saint François est créé l’ordre des servites, dont la piété sera centrée sur les douleurs de la Vierge. Bientôt se répand la dévotion aux « Sept douleurs », qui finira par devenir une fête liturgique officielle (au vendredi de la Passion), au début du XVIIIe siècle, puis, de façon tout à fait invraisemblable, d’une seconde fête liturgique, au 15 septembre, au début du XIXe siècle.

Or au moyen âge il y avait un peu partout une fête des Sept joies de la Sainte Vierge. Fête très populaire en divers endroits, notamment en Catalogne, comme en témoigne le fait que le mot pour dire « cantique populaire » est « goigs », à savoir « joies », et qu’il est toujours au pluriel même quand il désigne un seul cantique. La fête des sept joies a été non seulement supplantée mais éliminée par la fête des sept douleurs. Il aurait pu y avoir la fête des sept joies et la fête des sept douleurs, comme il y a les mystères joyeux et les mystères douloureux du Rosaire, mais non, on a supprimé la fête des sept joies et l’on a mis deux fêtes des sept douleurs…

A force de surenchère entre les ordres et prêtres doloristes, on en est venu à ce point de folie, vers la fin du XIXe siècle, que l’on prêchait habituellement sur les souffrances permanentes de Marie, en oubliant que la liturgie nous fait chanter le Magnificat tous les jours... Foin de la  liturgie. La Sainte Vierge a souffert atrocement à tous les instants de sa vie, de sa naissance à sa mort. Le chrétien n’a donc d’autre choix que de souffrir aussi tout le temps pour accompagner la douleur de Marie…

Cette évolution sera la même pour le Christ. Brusquement, à la fin du XIIIe siècle, on voit apparaître, pour la première fois de l’histoire, des Christs en croix souffrants, agonisants, la tête tombant sur la poitrine avec des traits torturés, les côtes saillantes, le corps tordu, etc. Le plus célèbre est celui de Perpignan. Peu à peu on va regarder davantage l’enfer que le ciel, on va peindre des danses macabres et chanter les douleurs de la Vierge au pied de la croix, et les capucins vont être en tête dans la dévotion à la Passion du Seigneur. L’un de leurs grands auteurs, Paul de Lagny, au XVIIe siècle, va publier un livre contenant des méditations sur la Passion pour tous les jours de l’année, du 1er janvier au 31 décembre. Car « la volonté de Dieu est que nous nous appliquions à la continuelle méditation de la douloureuse Passion de notre Seigneur Jésus Christ » (c’est ce que Padre Pio appliquait à la lettre). Et d’autres vont se charger d’ajouter que le Christ, comme sa Mère, a lui aussi atrocement souffert à tous les instants de son existence (à commencer par l'Imitation de Jésus-Christ, dont l'influence sera énorme). D’où cette « piété » (?) exigeant de souffrir pour souffrir avec le Seigneur et avec Notre Dame, souffrir pour accompagner le Christ sur la Croix, souffrir pour « consoler » le Christ (ou la Vierge), souffrir devant le tabernacle où l’on rend visite au « divin prisonnier » qui est tout seul abandonné de tous…

C’est ainsi que pour la petite Thérèse Martin tout devait être souffrance, la moindre contrariété, le moindre ennui de santé, tout devait devenir insupportable douleur pour « consoler Jésus ». Comme si le Ressuscité avait besoin d’être consolé, et comme si nos souffrances vraies ou inventées étaient susceptibles de consoler un Dieu d’amour… Et encore cela était tempéré, chez Thérèse, par l’influence de saint François de Sales et de dom Guéranger dans sa famille.

Or c’est Thérèse, la véritablement grande Thérèse, qui va dynamiter le système au moment même du paroxysme du dolorisme que prêchent inlassablement capucins, servites, passionistes, rédemptoristes, et autres prêtres diocésains, avec force citations de religieuses mystiques perpétuellement à l’agonie, de préférence stigmatisées. Par sa « petite voie », sa « voie d’enfance », elle détruit radicalement l’échafaudage doloriste. Elle retrouve, par une directe inspiration divine, la fraîcheur des premiers temps de l’Eglise, l’élan de l’âme tournée vers le ciel, l’abandon à l’amour divin. Il est troublant de voir les similitudes entre sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et saint Dosithée de Gaza, ce tout jeune garçon très pur et lumineux qui mourut cinq ans après son entrée au monastère, au IVe siècle. (Et la tante de Thérèse à la Visitation avait pris comme nom Marie-Dosithée…)

Padre Pio est né au moment du paroxysme doloriste, au moment où Thérèse était en train de le dynamiter. Il est devenu le dernier témoin de cet âge de l’Eglise, grand témoin, mais quoi que fassent les derniers capucins c’en est heureusement fini de ce temps. Et la grandeur de Padre Pio est d’avoir reconnu la grandeur de la sainteté de Thérèse…

Et si Padre Pio referme l’époque ouverte par saint François (qui aurait été ahuri de voir ce que prônaient ses disciples, lui qui était toute louange, lumière, joie…), il n’y aura plus de stigmatisés. Ce qui mettra fin à une anomalie strictement latine du deuxième millénaire, absolument incompréhensible pour un chrétien oriental chantant toute l’année l’alléluia devant les images des saints en gloire, du Christ pantocrator et de la glorieuse Théotokos… Images qui sont la première source d’inspiration du P. Rupnik, qui a inondé de lumière céleste la crypte funéraire de saint Pio de Pietrelcina…

Commentaires

  • En même temps cette Église "doloriste" a quasiment converti la moitié de la Terre tandis que les Orientaux si joyeux dépendaient de l'autocratie russe soit du sultan ottoman ...je vous trouve bien complaisant à l'égard des Orientaux ...

  • Le pape s'est rendu au sanctuaire du Saint. Un peu dans son propre style. Lisez aussi "Benoît et moi".
    ("Pio de Pietrelcina": de cette façon les noms religieux des capucins sont /étaient) formés)

  • Ce commentaire est incompréhensible. Je suis un ami de Padre Pio. Je tiens à apporter une précision. La sainteté d'une personne n'est JAMAIS proclamée à la suite de phénomènes surnaturels. La sainteté d'une personne est proclamée à la suite de l'examen de ses "vertus cachées", l'obéissance, la patience, l'humilité, la conversion des mœurs. C'est ce que rappelle Saint Jean-Paul II à propos de Padre Pio. Ce qui est le signe de sa sainteté éminente, ce ne sont pas les phénomènes surnaturels de sa longue vie douloureuse, c'est son obéissance inconditionnelle à ses multiples supérieurs malgré des persécutions continuelles. Vous avez une interprétation réductrice de l'histoire de notre Eglise catholique. Et ce n'est pas inspiré par l'Esprit Saint. Vous écrivez : "Et si Padre Pio referme l’époque ouverte par saint François (qui aurait été ahuri de voir ce que prônaient ses disciples, lui qui était toute louange, lumière, joie…), il n’y aura plus de stigmatisés." Mais qu'est-ce que vous en savez ? Vous connaissez les secrets éternels de Dieu ? Vous êtes capables de savoir ce qui va se passer dans 200 ans ? Je ne suis pas surpris qu'un tel commentaire vienne à la suite d'un livre sur Padre Pio. C'était déjà ainsi à son époque ! Padre Pio, à son époque, a aussi lutter contre ce genre d'accusation. En effet, la spiritualité de Padre Pio ne flattera JAMAIS notre volonté de puissance, qui peut s'exprimer à travers un blogue et ses commentaires aussi dénués de charité que de vérité ! Dans un film sur Padre Pio, récent, il y a une scène significative. Le fils spirituel de Padre Pio, Emmanuele Brunatto, se moque de l'évêque de Manfredonia qui a des moeurs corrompus en agitant sous le nez de Padre Pio les journaux relatant les scandales de cet évêque - cet évêque était l'un des ennemis acharnés à démolir la réputation de Padre Pio, et il s'avéra que cet évêque était réellement scandaleux, au point qu'il sera réduit à l'état laïque. Eh bien, Padre Pio, qui savait qu'il avait en face de lui un grand pécheur en la personne d'Emmanuelle Brunatto, puisqu'il avait aussi le don de lire dans les cœurs, Padre Pio lui met une grande claque en plein visage en criant "Mais tu es qui toi pour insulter un évêque de la Saint Eglise. Tu es qui toi !? Va t'en! Va t'en!" Et l'on voit cet homme s'enfuir à toutes jambes, couvert de honte et de confusion, Et ce fut le début de la conversion de cet homme. Et vous êtes qui vous pour insulter tous ces hommes et toutes ces femmes qui ont vécu leur foi catholique entre la mort de Saint François d'Assise et celle de Padre Pio, et parmi eux une foule de grands saints ? Ce qui est admirable dans la vie de Padre Pio, c'est qu'il a obéi à ces supérieurs de manière inconditionnelle, et que les persécutions sont venues bien avant le Concile Vatican II et un peu après ce concile. Et j'aime me rappeler ce fait, car je suis catholique traditionaliste, je suis un ami de Padre Pio, je fréquente des communautés en pleine communion avec le Saint-Siège et des chapelles de la FSSPX, avec une grande, une très grande prudence pour la FSSPX, qui confonde l'histoire de notre Eglise avec la légende dorée, et ce fait précisément me rappelle que l'histoire de notre Eglise, avant ou après le Concile Vatican II, était aussi pleine de péchés. Le nier, c'est nier la croix du Christ. Nous ne sommes pas encore au Ciel, nous vivons bien dans une vallée de larmes et de péchés, les deux étant liés, il suffit de lire les journaux, d'ouvrir les yeux, de croiser toutes les publicités dans nos rues, d'écouter toutes les chansons scabreuses dans nos radios, de voir vivre et parler nos collègues de bureaux ou d'atelier, de lire n'importe quel roman, de voir n'importe quel film au cinéma etc, etc... Autrement dit : le règne du Prince de ce monde, comme dit l'apôtre bien-aimé du Seigneur. Votre commentaire de l'histoire de notre Eglise catholique : un scandale !

  • Il n'y a pas de contradiction, pour saint François, entre la joie et la souffrance. Bien au contraire, la joie parfaite est de "supporter volontiers pour l'amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités."
    Toutefois, si le chemin est rude pour atteindre à cette âpre perfection, combien plus difficile encore serait celui qui nous conduirait à éprouver de la joie dans la contemplation douloureuse et impuissante des souffrances infligées à un être cher. Il y a là une barrière infranchissable, même si la valeureuse mère des sept Macchabées (image de la Vierge aux sept douleurs), exhortant ses fils à souffrir mille supplices plutôt que de renier leur foi, n'est pas sans se réjouir devant leur héroïque acceptation du martyre.

  • Merci à Yves Daoudal pour cette lumineuse histoire condensée de la parenthèse doloriste. Que la Sainte Eglise nous demande de participer aux souffrances du Christ et de ne jamais les oublier est une chose, qu'elle nous demande de nous complaire et de rechercher une forme de mortification perpétuelle comme si la vie ne devait être que souffrance, c'en serait une autre qui non seulement n'est plus mais n'aurait jamais dû être avec pareille austérité.

  • Il faudrait peut-être quand même mentionné que Padre Pio est le seul prêtre stigmatisé de l'histoire de l’Église, le seul à être un véritable transparent du Christ, et ce à l'époque où la Sainte Messe, la notion du Sacrifice est en grande partie éclipsée, par la nouvelle église de tendance luthérienne. A ce qui savent scruter les signes des temps, comme on disait.........

  • Vaste débat. Mais il ne faut pas prendre prétexte de dérives et exagérations pour mettre dans le même sac des saints de toutes les époques avec certaines personnes aux comportements pathologiques, qui sont des malades à plaindre et à soigner . Amalgamer vertu de pénitence et perversion doloriste est un sport très pratiqué par les ennemis de l'Eglise pour qui la Croix est un scandale. La prise de conscience de l'horreur du péché ne se fait que par la méditation des souffrances nécessaires pour la Rédemption, et la Rédemption par le fils de Dieu fait homme. Associer nos souffrances à celles du Christ a toujours été considéré comme un moyen de sanctification. Prendre la souffrance pour un but, une fin en soi est pathologique, mais la prendre comme un moyen de dompter nos vices est parfaitement évangélique. Classer parmi les derniers doloristes le Saint (un vrai celui-là) Padre Pio me semble bien imprudent.
    Il faudrait classer parmi les premiers St Paul lui-même qui incitait à la pénitence corporelle:
    « Je meurtris mon corps et le traîne en esclavage, de peur qu’après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié. » (1 Co 9.27)
    La souffrance et les mortifications volontaires n'ont jamais empêché la joie et la paix intérieures et véritables. Et elles augmentent l'amour envers le Sauveur et la compassion envers le prochain.
    La souffrance et la mort des serviteurs de Satan n'a aucune valeur rédemptrice car au service du mal.
    Et je ris en pensant à ceux qui méprisent la piété exubérante des Andalous et qui vont se trémousser, gigoter et proférer des paroles incompréhensibles lors de leurs célébrations. Quelle inconséquence!

  • J'ai eu l'occasion de parler avec le Père Derobert, un fils spirituel de Padre Pio. Il m'avait dit que, selon lui, Padre Pio aurait désapprouvé qu'on mette sur la place publique les scandales nombreux autour des persécutions que celui-ci a subi de la part de l'évêque et de certains prêtres.
    Cela a révélé que les travers que nous déplorons dans l'Eglise, abus de cléricalisme, débauche de certains clercs et amour de l'argent sont souvent à l'origine, avec l'orgueil, des troubles que connaît l'Eglise catholique.
    D'autre part, Padre Pio avait obtenu le privilège de garder la messe traditionnelle, en obéissance.

  • Paul VI savait que rendre obligatoire son "novus ordo" était un abus de pouvoir. Quand Padre Pio demanda à ses supérieurs une dispense pour continuer la messe traditionnelle, Paul VI la lui accorda. Paul VI avait une certaine admiration pour le stigmatisé qui n'approuvait pas les "nouveautés".
    Si des laïcs n'avaient pas écrit un livre blanc sur les persécutions, après avoir vainement alerté les autorités vaticanes ces persécutions n'auraient pas cessé. Bravo à ces courageux laïcs qui ont passé outre l'avis du P Pio.

  • @Dauphin
    Votre remarque est anachronique : le novus Ordo a été introduit en avril 1969 et rendu obligatoire sept mois plus tard. Or, Padre Pio est mort en septembre 1968.

    La permission demandée par le saint concernait la langue de la messe, pas au rite proprement dit. Depuis le 7 mars 1965, le vernaculaire a été étendu à toute la messe (le canon, dernier rempart, tomba en novembre 1967) et Padre Pio a obtenu la possibilité de continuer à la célébrer en latin.

    Cela étant, cette permission me laisse encore songeur. En effet, à ma connaissance, le vernaculaire n'a jamais été obligatoire, mais facultatif... du moins à en croire les textes.

  • @Alexandre
    Vous avez raison pour la date de la promulgation du rite, mais les capucins dès février 1965, comme d'autres ordres religieux l'avaient introduit "ad experimentum" et non seulement le vernaculaire. Le "novus ordo" était prêt des années avant sa promulgation et "testé" un peu partout en Europe. Le concile Vatican II n'est que l'aboutissement d'un travail préparatoire souterrain déjà très actif du temps de Léon XIII et St Pie X. Autrement, il n'y a aucune raison que le P Pio ait demandé une dispense. C'est la cardinal Bacci (signataire avec le cardinal Ottaviani de la fameuse lettre sur la nouvelle messe) qui vint en personne lui apporter l'autorisation et à cette occasion, le P Pio aurait dit "Finissez-en vite avec ce concile"

  • Le dolorisme est peut-être visible dans le domaine artistique mais les saints qui communient aux souffrances du christ dans leur chair ne peuvent être assimilés à ce courant.
    Marthe Robin était stigmatisée et est morte bien après Padre Pio.
    Par ailleurs, il convient d'ajouter que les handicapés participent aussi aux souffrances du christ et ne sont pas doloristes.

  • Le dolorisme est peut-être visible dans le domaine artistique mais les saints qui communient aux souffrances du christ dans leur chair ne peuvent être assimilés à ce courant.
    Marthe Robin était stigmatisée et est morte bien après Padre Pio.
    Par ailleurs, il convient d'ajouter que les handicapés participent aussi aux souffrances du christ et ne sont pas doloristes.

  • Le dolorisme est peut-être visible dans le domaine artistique mais les saints qui communient aux souffrances du christ dans leur chair ne peuvent être assimilés à ce courant.
    Marthe Robin était stigmatisée et est morte bien après Padre Pio.
    Par ailleurs, il convient d'ajouter que les handicapés participent aussi aux souffrances du christ et ne sont pas doloristes.

  • D'après cet article, saint Padre Pio serait doloriste.... ayant une spiritualité opposée à la joie d'un Saint François d'Assise... C'est pourtant Padre Pio qui écrivait :

    "Reste toujours joyeux, en paix avec ta conscience; pense bien que tu es au service d'un père infiniment bon; car c'est uniquement par tendresse qu'Il vient rejoindre Sa créature, qu'Il l'élève et la transforme en Lui-même, Son Créateur. Et fuis la tristesse, parce qu'elle est l'apanage des coeurs qui sont attachés aux réalités de ce monde."

  • D'après cet article, saint Padre Pio serait doloriste.... ayant une spiritualité opposée à la joie d'un Saint François d'Assise... C'est pourtant Padre Pio qui écrivait :

    "Reste toujours joyeux, en paix avec ta conscience; pense bien que tu es au service d'un père infiniment bon; car c'est uniquement par tendresse qu'Il vient rejoindre Sa créature, qu'Il l'élève et la transforme en Lui-même, Son Créateur. Et fuis la tristesse, parce qu'elle est l'apanage des coeurs qui sont attachés aux réalités de ce monde."

Les commentaires sont fermés.