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  • La meilleure défense

    Le député M'jid El Guerrab, mis en examen pour « violences volontaires avec arme » pour avoir sauvagement agressé le cadre socialiste Boris Faure, a démissionné du groupe LREM et a donc cessé d’être membre de la commission des Finances.

    Le Journal Officiel daté de ce jour nous apprend qu’il est devenu membre de la commission de la Défense.

    Ce qui est bien la preuve que la meilleure défense c’est l’attaque…

    D’ailleurs Boris Faure, qui avait été hospitalisé et opéré une première fois après l’agression, a dû être hospitalisé de nouveau ce matin…

  • Le cardinal Caffarra

    Il est bon de lire la dernière lettre envoyée par le cardinal Caffarra à François. A propos d'Amoris laetitia, naturellement.

    Extrait :

    Bien que le Préfet de la Doctrine de la foi ait à plusieurs reprises déclaré que la doctrine de l’Eglise n’a pas changé, plusieurs déclarations d’évêques individuels, de cardinaux et même de conférences épiscopales ont eu lieu et elles approuvent ce que le magistère de l’Eglise n’a jamais approuvé. Non seulement l’accès à la Sainte Eucharistie de ceux qui vivent objectivement et publiquement dans une situation de péché grave et entendent y demeurer, mais également une conception de la conscience morale contraire à la Tradition de l’Eglise.

    Dans son télégramme de condoléances, François rend hommage « avec affection » à ce « cher frère dans l’épiscopat, qui a servi avec joie l’Evangile et a aimé intensément l’Eglise »…

  • La lettre de Viktor Orban à Jean-Claude Juncker

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    Cher Monsieur le Président, cher Jean-Claude,

    En réponse à votre lettre du 5 septembre 2017, je souhaite par la présente vous informer de la position du gouvernement hongrois sur les questions que soulève ladite lettre.

    Tout d'abord, je suis heureux de constater que vous aussi reconnaissez les efforts de la Hongrie en matière de protection des frontières. Au cours des deux dernières années, la Hongrie a défendu nos frontières communes en mobilisant des ressources budgétaires, en construisant une clôture de protection et en y plaçant des milliers de chasseurs à la frontière en service actif.

    Je me permets de réitérer respectueusement le point de vue que j’ai exprimé au sommet des chefs d'État et de gouvernement européens, selon lesquels la Hongrie doit toujours se comporter comme un pays où il existe des frontières Schengen, mais pour des raisons géographiques les migrants ne peuvent entrer dans le pays que s'ils ont traversé les frontières de l'UE dans d'autres États membres ; principalement en Grèce. Pour cette raison, la Hongrie n'a pas participé et ne veut pas participer à des projets qui ne considèrent pas cela comme évident.

    De la part du gouvernement hongrois, je souhaite également préciser que, de notre point de vue, votre interprétation du principe de solidarité n'est pas conforme à la législation de l'Union européenne. Et n’est pas conforme aux traditions historiques hongroises. A l’inverse de certains grands Etats membres de l’UE, la Hongrie n’a pas de passé colonial. Ces grands Etats sont devenus des pays d’immigration en raison des obligations découlant de leur héritage colonial. De son côté, la Hongrie n'est pas un pays d’immigration, ne veut pas devenir un pays d’immigration et ne peut pas accepter d'être obligée de changer cela. L'interprétation du principe de solidarité décrite dans votre lettre demande en substance la transformation de la Hongrie en un pays d’immigration contre la volonté des citoyens hongrois. À mon avis, ce n'est pas de la solidarité, c'est de la violence.

    Je souhaite vous informer que nous sommes déconcertés par la partie de votre lettre qui crée un lien entre la question de l'immigration et le Fonds de cohésion. Une telle relation n'existe pas et l'acquis communautaire actuel ne le permet pas. Selon le point de vue du gouvernement hongrois, une partie importante des ressources fournies par le Fonds de cohésion se retrouvent dans les entreprises de pays contributeurs nets. L'économie des principaux États membres de l'UE a donc grandement profité de l'utilisation du Fonds de cohésion, tout comme ils ont également bénéficié de l’ouverture des marchés de nouveaux États membres.

    Je souhaite enfin déclarer que j’ai été stupéfait et abasourdi de lire que vous et la Commission européenne refusiez de fournir un financement pour la clôture. Je suis convaincu que ceux qui ne soutiennent pas la clôture ne peuvent pas et ne veulent pas protéger les citoyens de l'Union européenne. Il est impossible de nous défendre contre les nombreuses tentatives de franchissement illégal de la frontière sans mettre en place des obstacles physiques. Si, au lieu de défendre nos frontières, la Commission européenne est disposée à financer uniquement des mesures et des organisations qui visent à faciliter l'admission des migrants, alors nous fournirons seulement de nouvelles incitations à des centaines de milliers de migrants qui souhaitent venir en Europe, au lieu de freiner l’immigration.

    Je me permets donc de réitérer la demande du gouvernement hongrois que l'Union européenne paye la moitié des dépenses de la mesure hongroise visant à défendre les frontières communes de Schengen, y compris le coût de la construction de la clôture. Cette somme - 270 milliards de forints - a été financée entièrement par les contribuables hongrois, mais la clôture et les chasseurs à la frontière hongrois ne protègent pas seulement les Hongrois, mais aussi les citoyens autrichiens, allemands et autres citoyens de l'Union européenne.

    Sincèrement,

    Viktor Orban

  • Macron ne cassera pas Visegrád

    Propos de Jan Zahradil, député tchèque au Parlement européen, président du groupe de l’Alliance des conservateurs et réformistes européens :

    Je pense qu’Emmanuel Macron se soucie en réalité assez peu de l’Europe centrale et de l’Est. Son but est de se présenter comme un nouveau leader européen qui remettra tout en ordre. Dans sa conception de l’Europe, la France est aux manettes, l’Allemagne finance et tous les autres suivent. C’est, bien sûr, une simplification, mais je pense que pour lui, l’Europe centrale n’est qu’un outil qui lui permet de se valoriser. C’est ce qu’illustre son approche du groupe de Visegrád. Pendant son tour d’Europe, il a rencontré les dirigeants tchèque et slovaque, mais pas polonais et hongrois.

    Il y a un conflit entre les pays d’Europe centrale et la France, à cause de la lutte contre les salaires bas et les tentatives d’entraver la liberté de circulation des travailleurs. Il est logique de parler à Emmanuel Macron de ces questions. Je ne pense cependant pas que nous devrions nous rapprocher de lui simplement parce qu’il nous a fait un cours de realpolitik et a appliqué la règle du « diviser pour mieux régner ».

    Il essaie de démanteler le groupe de Visegrád parce que celui-ci s’est montré trop rebelle récemment. Nous ne devrions pas nous prêter au jeu. La République tchèque ne devrait pas tenter de devenir un intermédiaire entre l’ouest et les « méchants » que sont Jarosław Kaczyński et Viktor Orbán. Ça ne marchera pas. Nous ne ferions qu’enrager la Hongrie et la Pologne, tout en étant considérés comme un laquais par l’ouest.

    Tout comme nous le faisons sur la question de la réinstallation des migrants, le groupe de Visegrád doit garder une position ferme sur le travail détaché. Nous devons faire pression, utiliser des arguments fondés sur le droit primaire européen et prouver que la France enfreint les règles du marché unique.

  • Une autre Syrie

    Lu sur le site du patriarcat syro-orthodoxe d’Antioche :

    Il y a quelques jours, Son Excellence le Dr Bashar Assad, Président de la République arabe syrienne, a visité le site temporaire du Monastère de la Sainte Croix à Saydnaya. Il était accompagné des membres de sa famille. Sa Sainteté le Patriarche Mor Ignatius Aphrem II a reçu Son Excellence à l'entrée du monastère en présence de Son Eminence Mor Timotheos Matta Al-Khoury, Vicaire Patriarcal à Damas et les moines du monastère.

    Avec une grande joie, les enfants de l'Orphelinat «Maison du Petit Ange» ont accueilli Son Excellence et les membres de sa famille. Son Excellence a rejoint les enfants de l'orphelinat et les moines et les moniales pour déjeuner au monastère de la Sainte-Croix.

    À cette occasion, Sa Sainteté a informé Son Excellence des projets que le Patriarcat syrien orthodoxe mène à bien dans la région.

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    (A Saydnaya, à 35 km de Damas, il y a aussi un monastère féminin grec-orthodoxe, fondé au VIe siècle sur le lieu d’une apparition mariale.)

  • Saint Cloud, Minnesota

    La fête de saint Cloud, au 7 septembre, figure dans le propre des Etats-Unis, parce que notre Clodoald est le saint patron du diocèse de Saint-Cloud, qui est au centre du Minnesota.

    C’est ce que j’apprends par l’excellent site New Liturgical Movement.

    Mais ce qui est amusant est qu’à l’origine le nom a été donné à cette ville par un descendant de huguenots admirateur de Napoléon.

    Arrivé dans le Minnesota où il fondait des scieries, John Wilson acheta des terres, en 1853, et décida de fonder une ville. Ce qui se fit rapidement, car il donnait gratuitement des parcelles à quiconque voulait se bâtir une maison. Et il donna à la ville le nom de Saint-Cloud, parce que c’était le nom de la commune où se trouvait la résidence préférée de Napoléon…

    Le brave John Wilson ne se doutait pas que sa ville allait devenir le siège d’un évêché, et que saint Cloud allait devenir le saint patron de la ville dont ce protestant lui avait donné le nom…

  • Miracle… automobile

    Hier je vais voir mon garagiste pour lui dire que le témoin du clignotant s’affole quand je le mets à droite. L’ouvrier me dit que c’est une ampoule qui est grillée. En effet, le clignotant arrière droit ne fonctionne pas. Il change l’ampoule, et il ne se passe rien. Il farfouille longtemps, va chercher une lampe témoin, trifouille les contacts, constate qu’il n’y a pas de courant qui arrive, va vérifier sa lampe témoin, revient, et finit par conclure qu’il n’y a vraiment pas de courant qui arrive à cet endroit.

    Le patron arrive à son tour, va chercher un appareil de mesure, se penche longuement sur la prise et les fils, et conclut qu’il n’y a effectivement pas de courant qui arrive à cette ampoule.

    Il faut chercher d’où cela vient, ce n’est pas commode et ce peut être très long, il faudra peut-être démonter le tableau de bord, et il me conseille d’aller chez un concessionnaire.

    De retour chez moi, je prends rendez-vous chez le concessionnaire pour le 21.

    Ce matin, en allant à la messe, je mets le clignotant pour tourner à droite, et… il paraissait fonctionner normalement. Arrivé à la chapelle je me gare et je vérifie : en effet le clignotant fonctionne. Après la belle messe chantée de la Nativité de Notre Dame, de retour chez moi, je vérifie de nouveau : il fonctionne.

  • Nativité de la Sainte Vierge

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    L’icône de la Nativité de la Theotokos est sur le modèle de celle de la Nativité du Christ (la naissance de la Première Née annonce celle du Premier Né), mais avec quelques différences qui les font reconnaître tout de suite (en dehors de l’inscription, bien sûr).

    La plus grande différence est que la Nativité du Christ se situe dans un désert, devant une grotte, et que l’enfant est déposé dans un cercueil dans la grotte. Dans la Nativité de la Saint Vierge, la scène se passe dans une somptueuse demeure (conformément à ce que disent les évangiles apocryphes de la fortune de Joachim) et dans la ville (Jérusalem), et la nouvelle-née est déposée dans un petit lit. Les « filles de Jérusalem » qui assistent sainte Anne (voire Joachim) portent éventuellement un flabellum…

    Souvent, d’autre part, il y a un jardin, plus ou moins stylisé ou plus ou moins exubérant, en bas de l’icône. C’est le jardin où Anne, selon les apocryphes, se lamentait amèrement de ne pas avoir d’enfants.

    Il y a souvent aussi d’autres scènes, notamment la rencontre d’Anne et Joachim après leurs annonciations respectives, qui sont éventuellement peintes également (voir la dernière icône ci-dessous).

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  • A propos de nos chers frères Rohingyas

    Comme on pouvait le lire sur le site même du Vatican, l’exode de musulmans Rohingyas de Birmanie au Bangladesh est dû non pas aux « persécutions contre nos frères musulmans », comme le dit François, mais aux attaques de l’armée Rohingya (Armée du salut Rohingya de l’Arakan - ARSA) contre des postes de l’armée birmane. Ces attaques coordonnées ont commencé le 25 août, au lendemain même de la publication d’un plan de Kofi Annan parrainé par l’ONU, plan qui est pourtant en faveur des Rohingyas.

    Le 25 août, 12 soldats birmans et une centaine de soldats de l’armée Rohingya ont été tués. Depuis, quelque 300 autres personnes sont mortes, environ 125.000 Rohingyas sont passés au Bangladesh (qui est leur pays d’origine), et plus de 25.000 non-musulmans (bouddhistes et hindouistes) ont été évacués.

    AsiaNews a recueilli des témoignages d’habitants des villages où se trouvaient les postes de l’armée birmane attaqués. Tous disent que leur village a été assiégé par des troupes très nombreuses et qu’ils ont eu la vie sauve grâce à la contre-attaque de l’armée régulière qui les a évacués.

    AsiaNews rapporte d’autre part que l’agence Mizzima News, fondée par des journalistes birmans en exil, cite des sources de services de renseignement indiquant que les 23 et 24 août l’Inde et le Bangladesh ont intercepté trois appels téléphoniques entre le commandant en chef de l’ARSA Hafiz Tohar et des islamistes du Pakistan liés à l’Etat islamique. Ces appels auraient joué un rôle clé dans l’offensive du 25 août. Selon les mêmes sources, l’ARSA et ses soutiens, à savoir l’Etat islamique et les services de renseignement pakistanais (qui sont depuis longtemps un fief taliban), avaient précisément pour objectif de torpiller le plan de Kofi Annan que le gouvernement de Aung San Suu Kyi avait l’intention d’appliquer.

    Il n’est pas question de nier que les Rohingyas sont victimes d’injustices de la part de l’Etat (comme toutes les minorités en Birmanie), et de persécutions de la part des bouddhistes, mais parler de cette affaire, comme le fait le pape, en passant sous silence l’existence de l’armée Rohingya et le fait que l’exode est dû à l’offensive de cette armée islamiste, c’est un sommet de désinformation.

  • En Egypte

    Le député égyptien Mohamed Fouad, membre de la commission pour l’urbanisme, lance un appel au Premier Ministre, Sherif Ismail, pour que le gouvernement publie les décrets d’application de la loi concernant la construction des églises.

    Cette loi a été votée il y a un an, le 30 août 2016. Mais elle n’a toujours pas de décrets d’application… ce qui permet de comprendre en partie pourquoi la situation ne s’arrange pas…