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  • L’Association médicale mondiale est contre l’euthanasie

    Le 20 octobre dernier, les députés de l’Etat de Victoria, en Australie, votaient la légalisation de l’euthanasie. Le texte doit maintenant passer devant les sénateurs. L’Association médicale mondiale (qui représente 122 associations médicales nationales et compte plus de dix millions de membres) demande aux sénateurs de rejeter ce texte et rappelle son opposition à l’euthanasie :

    L’Association médicale mondiale (AMM) et ses membres parmi les associations médicales nationales, qui comptent l’Association médicale australienne, réaffirment leur opposition de longue date au suicide médicalement assisté et à l’euthanasie au motif que ces pratiques sont contraires à l’éthique médicale.

    L’AMM appelle la chambre haute du parlement de l’État du Victoria à rejeter le projet de loi sur le suicide médicalement assisté.

    L’Association s’appuie sur sa déclaration relative à l’euthanasie, selon laquelle : « L’euthanasie, c’est-à-dire mettre fin à la vie d’un patient par un acte délibéré, même à sa demande ou à celle de ses proches, est contraire à l’éthique ».

    Elle s’appuie en outre sur sa prise de position sur le suicide médicalement assisté, qui est rédigée en ces termes : « Le suicide médicalement assisté est, comme l’euthanasie, contraire à l’éthique et doit être condamné par la profession médicale. Le médecin qui, de manière intentionnelle et délibérée, aide un individu à mettre fin à sa propre vie, agit contrairement à l’éthique ».

    L’AMM rappelle en outre sa résolution sur l’euthanasie, dans laquelle elle relève que la pratique de l’euthanasie médicalement assistée a été légalisée dans certains pays et que « L’Association médicale mondiale réaffirme vigoureusement que l’euthanasie va à l’encontre des principes éthiques basiques de la pratique médicale et elle encourage vivement toutes les associations médicales nationales et les médecins à refuser de participer à un acte d’euthanasie, même si la loi nationale l’autorise ou la décriminalise dans certaines situations ».

    Enfin, l’Association médicale mondiale s’est inquiétée de la situation de conflit direct entre les obligations éthiques d’un médecin envers son patient que la loi de l’État du Victoria, si elle était adoptée, ne manquerait pas de créer et de son effet préjudiciable sur le rapport à l’éthique qui prévaut au sein de la profession. L’AMM avertit en outre que les personnes vulnérables se trouveraient exposées à un risque d’abus et du risque que constituerait un précédent indiquant que le suicide médicalement assisté et l’euthanasie sont éthiquement acceptables.

  • Logique

    La place de l'Europe, dans le VIIIe arrondissement de Paris, va devenir la "place de l'Europe-Simone Veil".

    Logique, si l’on entend par « Europe » l’Union de la culture de mort.

  • A plat ventre devant la dictature laïciste

    Réaction du vicaire général du diocèse de Vannes, l’abbé Jean-Yves Le Saux, à la décision du Conseil d’Etat sur le monument de Ploërmel :

    « Quand on analyse la décision du Conseil d’État, on se rend compte qu’elle est modérée. Il n y a en effet pas d’exigence de retrait de la statue dans son intégralité. Et retirer une croix ne constitue nullement un blasphème. Si cela peut contribuer à apaiser l’opinion publique, c’est tant mieux. » Sic !

    L’évêché de Vannes considère « qu’il s’agit d’une affaire entre la municipalité de Ploërmel et une association donnée ». « La position du Conseil d’État visait à dire le droit nous l’acceptons tel qu’il est. »

    Une belle gifle à saint Pie X au passage.

    Et où a-t-il donc vu que l’opinion publique était troublée par la croix de Ploërmel ?

  • A Moscou

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    Vladimir Poutine a inauguré hier à Moscou, sur l’avenue Sakharov, en compagnie du patriarche Cyrille, un monument à la mémoire des victimes du communisme, intitulé « Mur du chagrin » ou « Mur de la douleur » (Stena skorbi). La décision d'ériger ce monument avait été prise par décret présidentiel en 2015.

    L’inauguration était soutenue par Mémorial, la principale organisation russe de défense des droits de l’homme, et par la Fondation Soljenitsyne.

    Le 30 octobre est en Russie le jour officiel de commémoration des victimes des répressions politiques.

    L’installation du monument sur l’avenue à laquelle a été donné le nom de l’ancien dissident, prix Nobel de la paix, n’est évidemment pas un hasard.

    Stena Skorbi2.Le Mur de la Douleur.69b21cdf0ec96e7482fde98cbc293524636e66a9.jpg

  • Honte vaticane

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    La Poste de la Cité du Vatican édite ce timbre, commémorant le « 5e centenaire de la Réforme protestante ».

    C’est le crucifix qui se trouve au-dessus du portail de l’église de Wittemberg où Luther, le 31 octobre 1517, afficha ses 95 thèses, aujourd’hui gravées dans le bronze.

    A gauche, Luther et la Bible. A droite, Mélanchton et la Confession d’Augsbourg…

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  • Ales diei nuntius

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    Extrait de : "Les hymnes du bréviaire", traduites par le P. Louis Gladu, Québec, 1913

    (Mais pour moi c'est toujours la vigile de la Toussaint.)

  • Bregret ?

    Un nouveau mot est apparu dans le paysage politique britannique : « Bregret ». Il s’agit de montre que de plus en plus de Britanniques « regrettent » d’avoir voté pour le Brexit. A grand renfort de sondages, bien sûr. Sauf que les sondages ne montrent pas cela. Il y a toujours une majorité pour le Brexit. Mais elle avait été gonflée par des anti-Brexit qui étaient devenus pro-Brexit (si bien qu’en mai il y avait 68% de pro-Brexit), et dont beaucoup sont redevenus anti-Brexit. Le « Bregret » concerne donc seulement ceux qui ont deux fois changé d’avis… et changeront encore.

    Une firme qui a changé d’avis, c’est UBS. La plus grande banque de gestion de fortune du monde avait annoncé qu’à cause du Brexit elle devrait retirer de Londres un millier de ses agents. C’est « de plus en plus improbable », déclare aujourd’hui le directeur exécutif du groupe, depuis que des « clarifications réglementaires et politiques » ont été apportées.

    D’autre part, une étude de Colliers International souligne que Londres reste la place la plus attractive d’Europe pour les firmes comme pour les employés.

  • Incroyable mais vrai

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    Télérama plus communiste que les communistes...

    Et en exergue de l’article :

    La Révolution de 1917, les Moscovites n’en verront pas la couleur. Plutôt que de célébrer Lénine, Vladimir Poutine préfère exalter le patriotisme russe. Au grand dam des intellectuels de son pays.

    Sic.

  • Pernicieux

    Ceux qui ont lancé le hashtag #MontreTaCroix voulaient bien faire, sans aucun doute. Mais ils contribuent à obscurcir le problème au lieu de le montrer au grand jour.

    Cette profusion de photos de croix dans des lieux publics laisse entendre que le Conseil d’Etat a jugé de façon arbitraire et partiale contre le monument de Ploërmel.

    Or, tout au contraire, le Conseil d’Etat a simplement appliqué la loi, et il ne pouvait pas faire autrement. La loi de 1905 interdit explicitement l’érection de tout symbole religieux, à l’avenir, dans l’espace public. Eriger une croix sur une place de Ploërmel est donc interdit. Depuis 1905.

    C’est donc la loi de persécution de 1905 qu’il faut combattre, et non le Conseil d’Etat.

    C’est ce que j’avais déjà souligné, sans être entendu, même de mes amis, dans l’affaire de l’interdiction des crèches de Noël. Finalement, le Conseil d’Etat a tranché que, si ce n’était pas un symbole religieux mais une tradition culturelle, on pouvait installer une crèche de Noël dans l’espace public. Désormais, se féliciter d’un jugement qui justifie l’installation de telle crèche de Noël, c’est se féliciter que la crèche de Noël n’ait rien à voir avec la religion…

    C’est surtout oublier que la loi de persécution reste intacte. Et chaque fois qu’on critique un jugement du Conseil d’Etat au lieu de souligner qu’il ne fait qu’appliquer la loi en la matière, on conforte la loi de persécution puisqu’on ne la combat pas, puisqu’on fait semblant de l’ignorer. Et c'est dramatiquement le cas quand on accumule des photos de croix anciennes pour montrer que le Conseil d'Etat est injuste...

    J'ajoute qu'il n'y a aucun parti politique qui ait dans son programme une abrogation de la loi de persécution anticatholique, et, pire encore, qu'il n'y a aucun évêque qui ne le demande (c'est même tout le contraire). C'est pourquoi #MontreTaCroix est à côté de la plaque, complètement inopérant.

  • Somno refectis artubus

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    Extrait de : "Les hymnes du bréviaire", traduites par le P. Louis Gladu, Québec, 1913. L'attribution à "saint Grégoire" est étrange pour une hymne qui a semble-t-il toujours été attribuée à saint Ambroise et qui fait donc partie des "hymnes ambrosiennes".)