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Ils osent tout...

Les européistes sont capables de tout. Voici un titre d’Euractiv :

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Tenez-vous bien, la conclusion de l’article est que… c’est déjà le cas !

Doit-on craindre un retour de la faim, outre-Manche? À la vérité, celle-ci y est déjà bien présente. En 2009, le Trussel Trust gérait 30 banques alimentaires qu’utilisaient 60 000 personnes environ. En sept ans, le Trust a ouvert plus de 400 établissements et pourvoit aux besoins alimentaires vitaux de près de 1,2 million de malheureux. Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise de 1847, les rapporteurs appellent le gouvernement May à mettre en œuvre une politique de sécurisation des approvisionnements alimentaires, compatible avec l’accord de Paris sur le climat. Une politique qui garantisse aussi la qualité sanitaire des produits et le revenu des agriculteurs.

On appréciera la logique du journaliste : « Pour ne pas revivre la grande famine irlandaise » en Grande-Bretagne…

On appréciera aussi la légende de la photo illustrant l’article :

En faisant augmenter le prix des aliments, importés ou non, et en annulant les règles sur la qualité des aliments, le Brexit exposera les Britanniques à une alimentation moins saine.

On se demande comment les Norvégiens ne sont pas tous morts de faim et de maladie…

Commentaires

  • La famine irlandaise a été un peu fâcheuse, mais enfin c'était des péquenots.

    Si la famine frappe les Anglais, là ce sera tragique, surtout avec les effets trumpiques : montée des océans, tornades violentes, aridité des sols anglais, explosion du nombre des prostituées réfugiées d'une Afrique invivable, jihadisme style Daesh (selon l'expert Macron), etc.

  • Pendant qu'on y est :
    http://torontosun.com/2017/07/15/no-kids-no-cars-no-meat-no-flying

  • Oui, il semblerait que le sujet préoccupe sérieusement outre manche, si j'en juge par les 20 Minutes sur le sujet hier midi sur BBC radio 2 sur un ton larmoyant suggérant effectivement que le vilain Brexit y serait pour qq. chose ...

  • il est évident que le Royaume-Uni ne peut s'approvisionner que dans l'Europe des 28
    quant à la Norvège, mais aussi la Suisse et le sud de l'ancienne Yougoslavie, ce ne sont que l'exception qui confirme la règle
    et encore, on nous cache ce que pourrait faire le méchant Trump pour aggraver la situation des pauvres Britanniques

  • La Grèce a échappé à un destin funeste : En restant dans l'Euro, le taux de mortalité infantile n'a fait QUE doubler !

  • Et personne pour rappeler qu'aujourd'hui les aliments sont la plupart du temps achetés par les banques qui spéculent sur eux avant de les lâcher aux consommateurs.

    Souvenons nous des émeutes de la faim qui ont eu lieu en 2008, dans un grand nombre de pays pauvres ! De nouveau en 2010, le système capitaliste, la spéculation financière ont entraîné des hausses des prix des denrées alimentaires mettant en péril la vie des populations les plus pauvres. Si la spéculation financière en général est nuisible pour la société, celle qui touche les matières premières agricoles a un caractère encore plus scandaleux. Entre 2003 et mars 2008, les sommes placées sur les marchés à terme des matières premières sont passées de 13 milliards de dollars à 260 milliards. Évidemment cette arrivée massive des requins de la spéculation n'a pas été sans conséquences sur le marché mondial des céréales. En 2006, la banque d'affaires Merrill Lynch elle-même estimait que la spéculation avait provoqué « une augmentation du coût des denrées de moitié supérieure à celle qu'aurait dictée la simple loi de l'offre et de la demande ».

    Un rapport publié en 2009 par la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le développement et le commerce) a calculé que les spéculateurs détenaient aujourd'hui 65 % des contrats sur le maïs et 80 % des positions sur le blé. Actuellement, seuls 2 % des transactions sur les marchés des matières premières correspondent à des échanges de produits réels. Le reste, 98 %, n'est fait que de transactions purement financières. Évidemment, ces hausses des cours ne profitent aucunement aux producteurs.

    Le développement du capitalisme en Europe occidentale s'est fait en forçant les paysans à intégrer les circuits monétaires, avec des épisodes aussi violents que le mouvement des enclosures qui s'étendit sur plusieurs siècles en Grande-Bretagne !

    Est-ce normal que les pays africains importent aujourd'hui 85 % de leur alimentation ? Les pays importateurs subissent de plein fouet la monopolisation du commerce international par quelques grands « chargeurs ». Des entreprises comme Cargill, Louis Dreyfus, concentrent la majeure partie du commerce de céréales dans le monde et imposent leur volonté et leurs prix aux pays pauvres.

    Bref, la City doit vraiment s'amuser de la remarque de ces européistes aussi destructeurs qu'elle.

  • Vont-ils aussi imposer le blocus sur tout le continent pour toutes les marchandises anglaises, comme du temps de Napoléon? Et bien sur, le Commonwealth va rester les bras croisés en contemplant la longue agonie du Royaume Uni.

  • Amusant.
    Mais, plus sérieusement, la puissance de frappe du contrôle social, via les média, ,de l'UE est en réalité terrifiante. Je pense aux sondages sur l'adhésion à l'UE en Espagne, Portugal, Grèce (Italie encore un peu) et en France alors même que la simple consultation d'Eurostat montre le décrochage de l'économie de ces pays avec l'arrivée de l'Euro (voir aussi déjà dans les années 80 les stat de M. Allais).
    Même si la question de l'UE et de l'euro devient le nouveau tabou (bien porté et revendiqué) ....

  • il y a de l'indécence pour ces anglais d'évoquer la famine irlandaise , peut-être due à une maladie de la pomme de terre mais surtout à la cruelle intransigeance des Landlords anglais .

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