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  • "Interruption de grossesse" ?!!!

    Propos de François hier après l’Angélus, à l’occasion de la Journée de la Vie en Italie :

    Faisons avancer la culture de la vie en réponse à la logique du déchet et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.

    La culture de la vie, c’est seulement une réponse à la "culture du déchet" et au "déclin démographique" ? Dans une société sans déclin démographique, on peut avoir une culture de mort ? Peut-être bien, puisqu’ensuite François parle d’enfants qui sont « en danger d’interruption de grossesse ». François utilise et reprend à son compte le langage mensonger de la culture de mort. Où alors il faut qu’il nous explique comment on reprend une grossesse qui a été interrompue…

    Petit rappel, saint Jean-Paul II dans Evangelium vitae (58) :

    L'acceptation de l'avortement dans les mentalités, dans les mœurs et dans la loi elle-même est un signe éloquent d'une crise très dangereuse du sens moral, qui devient toujours plus incapable de distinguer entre le bien et le mal, même lorsque le droit fondamental à la vie est en jeu. Devant une situation aussi grave, le courage de regarder la vérité en face et d'appeler les choses par leur nom est plus que jamais nécessaire, sans céder à des compromis par facilité ou à la tentation de s'abuser soi-même. A ce propos, le reproche du Prophète retentit de manière catégorique: « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres » (Is 5, 20). Précisément dans le cas de l'avortement, on observe le développement d'une terminologie ambiguë, comme celle d'« interruption de grossesse », qui tend à en cacher la véritable nature et à en atténuer la gravité dans l'opinion publique. Ce phénomène linguistique est sans doute lui-même le symptôme d'un malaise éprouvé par les consciences. Mais aucune parole ne réussit à changer la réalité des choses: l'avortement provoqué est le meurtre délibéré et direct, quelle que soit la façon dont il est effectué, d'un être humain dans la phase initiale de son existence, située entre la conception et la naissance.

  • Lèse-majesté

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    Les autorités de Rome ont fait couvrir les affiches qui critiquent le pape d’une autre affiche indiquant : « Affichage abusif ».

    Les Italiens sont stupéfaits de la rapidité avec laquelle les autorités ont réagi.

    Mais on remarquera que sur cette photo les affiches « Affichage abusif » ne recouvrent pas le texte…

    Photo trouvée dans ce réjouissant article Crime contre la pensée, traduit par Benoît et moi, relatant les réactions horrifiées des thuriféraires de François.

  • Saint Tite

    Illuminé en ton âme par la divine splendeur, bienheureux Tite, en compagnie de saint Paul, tu avanças tel un rayon de ce grand soleil éclairant la nuit; et tu éloignas de toute la terre les profondes ténèbres avec lui; c'est pourquoi nous te disons bienheureux comme Pontife inspiré, comme saint Apôtre et chaleureux intercesseur.

    Parti de Crète, il y revint comme inébranlable fondement sur lequel fut affermie la vraie foi, tandis qu'il édifiait les croyants grâce à la puissance de notre Dieu, Tite, le compagnon de voyage de saint Paul, le premier qui siégea sur le trône de sa patrie, celui qui intercède pour les croyants.

    Liturgie byzantine (vêpres, lucernaire)

  • Cinquième dimanche après l’Epiphanie

    Cette année c’est le dernier dimanche après l’Epiphanie. Le dernier du cycle de Noël. Dimanche prochain commencera le cycle de Pâques avec le dimanche de la Septuagésime.

    L’évangile du bon grain et de l’ivraie nous plonge dans le temps de l’Eglise. Le temps entre la première Epiphanie, les premières épiphanies que l’on vient d’égrener, et la dernière Epiphanie, quand Il reviendra. (C’est pourquoi cet évangile est également à sa place les années où, Pâques étant plus tôt, la liturgie de ce dimanche est celle d’un des derniers dimanches après la Pentecôte.)

    L’Eglise est comparable un homme qui a semé de la bonne semence. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint et sema de l’ivraie. Quand les serviteurs découvrirent l’ivraie qui poussait, ils demandèrent au maître qui a fait cela. Il répondit : « Un homme ennemi a fait cela. »

    L’ennemi, c’est évidemment le diable. On le trouve 14 fois au singulier dans les psaumes, et 90 fois au pluriel. Car son nom est Légion… Sans compter les versets où il est désigné sous un autre nom, homme mauvais, homme inique, ou au pluriel persécuteurs, pécheurs

    Quasiment toutes les traductions omettent le mot homme dans l’expression homme ennemi. Seuls le gardent Sacy et Fillion, qui traduisent la Vulgate. Mais le mot homme est tout autant dans le texte grec, et de façon tout aussi insolite.

    C’est que si l’ennemi est le diable, l’homme qui écoute le diable devient son propre ennemi. L’homme qui est devenu participant de la divinité de cet homme qui a semé le bon grain dans notre âme, et qui dort au lieu de veiller… Il nous faut rester unis à l’homme qui a semé le bon grain, et ne pas devenir un homme ennemi de nous-mêmes en laissant faire l’ennemi qui sème l’ivraie.

    C’est ce que disait Isaïe, 17,9-11 :

    En ce jour-là ses villes fortes seront abandonnées comme les charrues et les moissons qui furent laissées à l’approche des fils d’Israël, et tu seras un pays désert. Parce que tu as oublié le Dieu de ton sauveur, et que tu ne t’es pas souvenue de ton puissant secours, pour cela tu planteras un plant de confiance, et tu sèmeras une graine étrangère. Au jour de ta plantation c’est une vigne sauvage ; et ta semence fleurira au matin, mais la récolte a été enlevée au jour de l’héritage, et la douleur sera grande.

  • Pitoyable

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  • Acharnement

    Alors que la justice a donné tort aux persécuteurs des Franciscains de l’Immaculée, et condamné le commissaire Volpi qui avait dû reconnaître qu’il avait menti, le pape poursuit l’odieuse persécution.

    Il a mis sous tutelle la branche féminine pour empêcher que le recours présenté au tribunal suprême de la Signature Apostolique n'obtienne une issue favorable.

    Et la grande trouille est que le chapitre des Franciscains qui doit se réunir n’élise des responsables fidèles au Père Manelli. Celui-ci a reçu ce document de la Congrégation pour les Religieux approuvé par le pape :

    Le P. Stefano Manelli est prié de donner un communiqué dans lequel il déclare qu'il acceptera et observera toutes les dispositions du Saint-Siège et qu'il exhortera les Frères Franciscains de l'Immaculée et les Sœurs Franciscaines de l'Immaculée à adopter la même attitude.

    Le Père Manelli ne pourra faire aucune autre déclaration dans les médias ni paraître en public.

    Il ne pourra participer à aucune initiative ou rencontre ni en personne ni via les réseaux sociaux.

    Le P. Manelli est prié de mettre dans les 15 jours de la remise du présent décret le patrimoine économique géré par les associations civiles et toute autre somme à sa disposition à la disposition des seuls instituts.

    Il est interdit au P. Manelli et au P. G. Pellettieri d'avoir la moindre relation avec les Frères de l'Immaculée à l'exception de ceux des communautés où ils résideront avec la permission de ce Dicastère. Ils éviteront tout contact avec les Sœurs Franciscaines de l'Immaculée.

    Dans les rues de Rome sont apparues ces affiches :

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    Oh François, tu as envoyé des commissaires dans des Congrégations, destitué des prêtres, décapité l'Ordre de Malte et les Franciscains de l'Immaculée, ignoré des cardinaux... Mais où est ta miséricorde ?

  • Saint André Corsini

    Deus, qui in Ecclésia tua nova semper instáuras exémpla virtútum : da pópulo tuo beáti Andréæ Confessóris tui atque Pontíficis ita sequi vestígia ; ut assequátur et prǽmia. Per Dóminum…

    O Dieu, qui renouvelez constamment les exemples des vertus dans votre Église, donnez à votre peuple de suivre les traces du bienheureux André, votre Confesseur et Pontife, en sorte qu’il parvienne aux mêmes récompenses.

    Sur saint André Corsini, voir ici, et . Et un plagiat de Stendhal

  • L’Arkansas pro-vie

    Le gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, a signé mercredi une loi votée par les deux chambres, qui interdit l’avortement par démembrement (officiellement appelé « par dilatation et évacuation », pour ne pas choquer…). Ce n’est que le 7e Etat à interdire cette horreur (mais dans deux d’entre eux elle est attaquée en justice et donc bloquée). L’avortement par démembrement pourra être puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 10.000 $ ou six mois de prison.

    L’avortement devient ainsi de facto impossible après 14 semaines.

    La quasi totalité des médias hurle contre cette loi qui viole la liberté des femmes en leur interdisant la méthode d’avortement la plus sûre, et le Planning familial souligne que cette méthode est la plus utilisée au troisième trimestre de grossesse « aux Etats-Unis et dans le monde ». Fantasme d’avortueurs : il y a très peu de pays où les avortements tardifs soient permis (hors raison médicale).

    Et les hurlements redoublent parce que la même loi permet aussi au conjoint de poursuivre le fournisseur d’avortement pour obtenir des dommages civils ou pour une injonction à empêcher l’avortement. Comme le texte ne stipule pas d’exceptions (viol ou inceste), de nombreux médias titrent sans vergogne que la loi permet aux violeurs de poursuivre leurs victimes…

    Et c’est quand même Trump qui a été élu… D’où sans doute ce regain de fureur devenant pathologique. Ou plutôt diabolique.

  • Négationnisme LGBT

    L’Association des médecins britanniques a distribué aux personnels des institutions médicales un "guide" dressant une liste d’expressions qui ne doivent plus être employées.

    Ainsi on ne doit plus parler de « futures mères », parce que cela peut offenser les personnes transgenre et intersexuées. Explication : « Une grande majorité des personnes enceintes ou qui accouchent s’identifient comme femmes. Nous pouvons inclure les hommes intersexués et transgenre qui peuvent devenir enceints, en disant “personnes enceintes” au lieu de “futures mères”. » (En anglais : « pregnant people », qui est neutre.)

    De même, il ne faut plus écrire « né homme » ou « née femme » en parlant de personnes transsexuelles, parce que ces expressions « sont réductrices et simplifient à l’excès une question complexe ».

    Et l’on ne doit même plus dire « biologiquement homme ou femme », mais « déclaré homme ou femme ».

    Il faut éviter le mot « mankind » (les hommes en général, l’humanité), parce que « ce n’est pas une bonne pratique » d’employer un mot masculin.

    Il faut supprimer la mention « nom de famille ». Car bien sûr c’est la famille qu’il faut supprimer.

    L’introduction du livret ose dire :

    Ce guide promeut les bonnes pratiques par l’utilisation d’un langage qui montre du respect et de la sensibilité envers tout le monde. Le choix de mots appropriés est une contribution importante à la célébration de la diversité.

  • Fantasme macronien

    A propos de l’affaire Fillon, Emmanuel Macron a déclaré :

    Je n'ai jamais eu de collaborateur en charge de ma circonscription.

    Mais il n’a jamais eu de circonscription. Il n’a d’ailleurs jamais été élu nulle part. Un déficit démocratique qu’il voudrait gommer. Mais ce n’est pas très démocratique de s’inventer un poste de député…