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  • Apparition de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée

    Le titre ci-dessus est l’intitulé officiel de la fête qui commémore l’apparition de Lourdes. Voici les antiennes des laudes et des heures. Elles célèbrent d’abord l’Immaculée Conception par des paroles de l’Ecriture, puis chantent la louange de Marie avec des expressions toutes tirées du livre de Judith.

    Candor est lucis aeternae, et speculum sine macula.

    Eclat de la lumière éternelle, et miroir sans tache (Sagesse 7,26).

    Mulier amicta sole, et luna sub pedibus eius, et in capite eius corona stellarum duodecim.

    Femme revêtue du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles (Apocalypse 12,1).

    Tu gloria Jerusalem, tu laetitia Israël, tu honorificentia populi nostri.

    Tu es la gloire de Jérusalem, tu es la joie d’Israël, tu es l’honneur de notre peuple (Judith 15,10).

    Benedicta es tu, Virgo Maria, a Domino Deo excelso prae omnibus mulieribus super terram.

    Tu es bénie, Vierge Marie, par le Seigneur Dieu très-haut, plus que toutes les femmes sur la terre (Judith 13,23).

    Hodie nomen tuum ita magnificavit Dominus, ut non recedit laus tua de ore hominum.

    Aujourd’hui le Seigneur a donné à ton nom tant de grandeur que ta louange ne cessera plus dans la bouche des hommes (13,25).

    Le capitule des laudes et des vêpres est une citation du Cantique des cantiques, choisie pour illustrer le fait que Marie, la colombe immaculée, est apparue dans une grotte.

    Surge, amica mea, speciosa mea, et veni: columba mea, in foraminibus petræ, in caverna maceriæ, ostende mihi faciem tuam, sonet vox tua in auribus meis.

    Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens, ma colombe dans les trous de la pierre, dans le creux de la muraille, montre-moi ta face, que ta voix retentisse à mes oreilles.

  • Trump et Israël

    « Les terres restantes sont limitées, et il en reste moins à chaque fois qu'on prend des terres pour les colonies. Je ne suis pas quelqu'un qui pense que le développement des colonies soit bon pour la paix. »

    Propos de Donald Trump au journal Israël Aujourd’hui.

  • François dans le texte

    Dans une interview au Corriere della serra daté d'hier, réalisée par l’inévitable Antonio Spadaro, François dit que les nouveaux instituts religieux l’inquiètent. Surtout ceux qui ont beaucoup de vocations... et qui font faillite. Sic. Surtout ceux qui sont « restaurationnistes » (sic) et apportent « la rigidité ». Surtout ceux qui sont « pélagiens » et qui « retournent à l’ascétisme », jusqu’au moment où éclate un scandale. Et ceux qui sont « triomphalistes » alors que le Saint-Esprit ne fait pas de bruit…

    On notera la nouvelle calomnie contre les Franciscains de l’Immaculée, malgré les décisions de justice, et l’affirmation qu’ils auraient fait « faillite », quand leur institut a été détruit par le pape.

    Une belle tranche de François, tel qu’en lui-même. Voici une traduction :

    Bien sûr, c’est vrai qu’il y a un déclin parmi ceux qui choisissent la vie religieuse en Occident. C’est certainement lié au problème démographique. Mais c’est vrai aussi que parfois la vocation pastorale ne répond pas aux attentes des jeunes. Le prochain Synode nous donnera des idées. Le déclin de la vie religieuse en Occident m'inquiète.

    Mais je m'inquiète aussi d'une autre chose : l'apparition de nouveaux instituts religieux qui soulèvent certaines inquiétudes. Je ne dis pas qu'il ne devrait pas y avoir de nouveaux instituts religieux ! Absolument pas. Mais parfois, je me demande ce qui se passe aujourd'hui. Certains d'entre eux semblent représenter une nouvelle approche, exprimer une grande force apostolique, attirant beaucoup de monde, mais seulement... pour faire faillite. Parfois, il apparaît même qu'ils ont dissimulé des scandales... Puis il ya de petites fondations nouvelles qui sont vraiment bonnes et travaillent sérieusement. Je vois que derrière ces bonnes fondations il y a parfois des groupes d'évêques qui les accompagnent et assurent leur croissance. Mais il en est d'autres qui ne proviennent pas d'un charisme du Saint-Esprit, mais d'un charisme humain, d'une personne charismatique qui attire par ses charmes humains. Certains sont, je dirais, « restaurationnistes » : ils semblent offrir de la sécurité, mais au lieu de cela ils donnent seulement la rigidité. Quand on me dit qu'il y a une Congrégation qui attire tant de vocations, je dois avouer que je m'inquiète. L'Esprit ne suit pas la logique du succès humain : il fonctionne d'une autre manière. Mais, me dit-on, il y a tant de jeunes prêts à tout, qui prient beaucoup, qui sont vraiment fidèles. Et je me dis: « Merveilleux: nous verrons si c'est le Seigneur ! ».

    D'autres sont des Pélagiens: ils veulent retourner à l'ascétisme, faire pénitence. Ils ressemblent à des soldats prêts à tout pour la défense de la foi et de la morale... et puis un scandale émerge impliquant le fondateur... Nous savons tout cela, non ? Jésus a un style différent. Le Saint-Esprit fit du bruit le jour de la Pentecôte : c'était le commencement. Mais habituellement, l'Esprit ne fait pas beaucoup de bruit, il porte la croix. Le Saint-Esprit n'est pas triomphaliste. Le style de Dieu est la croix qui est portée jusqu'à ce que le Seigneur dise : « assez ». Le triomphalisme ne va pas bien avec une vie de prière.

    Donc, ne mettez pas d'espoir dans la floraison soudaine et massive de ces instituts. Recherchez plutôt le chemin humble de Jésus, celui du témoignage évangélique.

  • Un certain Valcarcel

    Le site Euractiv met en avant un propos de Ramón Luis Valcárcel :

    Le président des États-Unis se sert du Brexit pour diviser et j’espère et je souhaite que le Royaume-Uni fasse preuve de bon sens et n’ouvre pas la porte à ses idées ni à Donald Trump en personne pour une visite à Londres et une intervention devant le parlement britannique.

    Qui est ce Valcárcel qui prétend faire la leçon à Londres et à Washington en même temps ?

    Bof, c’est juste un des 14 vice-présidents du Parlement européen. Je ne pense pas que ça impressionne Theresa May ou Donald Trump…

    En fait, comme d’habitude, il s’agit d’un discours à l’adresse des Européens : Trump se sert du Brexit comme d’un cheval de Troie et il est impératif que les Européens serrent les rangs et soient toujours plus soudés pour défendre les valeurs européennes, etc.

    C’est pourquoi Ramón Luis Valcárcel souhaite aussi que la propagande européiste commence à l’école et soit même une matière à part entière. Il souligne que lorsqu’il était enseignant il faisait en sorte d’inculquer à ses élèves "l’importance du projet européen" durant les cours d’histoire. Ce qui est quelque peu approximatif, car il fut professeur d’histoire... de l’art, il y a longtemps, mais pas pendant longtemps, avant l’entrée de l’Espagne dans l’UE…

  • LGBT Macronien

    Marik Fetouh va rejoindre l’équipe d’Emmanuel Macron.

    Marik Fetouh s’est fait connaître lorsqu’il a fondé le centre LGBT de Bordeaux. Puis il est devenu adjoint au maire (Alain Juppé), « chargé de l’égalité et de la citoyenneté », pouvant ainsi utiliser les moyens de la municipalité pour la propagande LGBT (et le « vivre ensemble » en général, notamment avec l’islam).

    Comme Macron, il affirme qu’il n’y a pas de culture française.

  • Sainte Scholastique

    Scholastique.jpg

    Céramique de sœur Mercédès, de l’abbaye Sainte-Scholastique de Dourgne. Disponible en carte postale parmi plusieurs autres sur la vie de saint Benoît.

    Saint Grégoire le Grand, Dialogues, 33-34 :

    Grégoire : Qui donc, Pierre, sera plus sublime en cette vie que Paul, lequel, par trois fois, pourtant, a prié le Seigneur pour être délivré de l'aiguillon dans sa chair, et cependant il ne put obtenir ce qu'il voulait ? A ce propos, il faut que je te raconte ce qui est arrivé au vénérable Père Benoît, car il y a une chose qu'il voulut faire mais qu'il ne put accomplir.

    En effet sa sœur, qui s'appelait Scholastique, consacrée au Dieu tout-puissant depuis sa plus tendre enfance, avait pris l'habitude de venir vers lui une fois par an et l'homme de Dieu descendait vers elle, au-delà de la porte, mais pas loin, dans la propriété du monastère. Or, un certain jour, elle vint comme à l'accoutumée et son vénérable frère, accompagné de ses disciples, vint vers elle. Ils passèrent tout le jour dans les louanges de Dieu et dans de saints entretiens et, tandis que les ténèbres de la nuit commençaient à s'étendre sur la terre, ils prirent ensemble leur nourriture. Comme ils étaient encore à table et que leurs saints entretiens se prolongeaient, l'heure se faisant plus tardive, la sainte moniale, sa sœur, lui fit cette demande : "Je t'en prie, ne me laisse pas cette nuit, mais reste jusqu'au matin pour que nous puissions parler encore des délices de la vie céleste. Il lui répondit : "Que dis-tu là, ma sœur ? Passer la nuit hors de la cellule ! Je ne le puis nullement."

    Or la sérénité du ciel était telle qu'aucun nuage n'apparaissait dans les airs, mais la sainte femme de moniale, après avoir entendu les paroles négatives de son frère, joignit ses doigts, posa les mains sur la table et elle s'inclina, la tête dans les mains, pour prier le Seigneur Tout-puissant. Comme elle relevait la tête de dessus la table, éclairs et tonnerre éclatèrent avec une telle force et l'inondation fut telle que ni le vénérable Benoît, ni les frères qui l'accompagnaient ne purent mettre le pied dehors et franchir le seuil du lieu où ils siégeaient. C'est que voilà ! La sainte moniale, en inclinant la tête dans ses mains, avait répandu sur la table des fleuves de larmes qui, dans un ciel serein, avaient attiré la pluie. Et ce n'est pas un peu plus tard, après la prière, que l'inondation s'ensuivit mais il y eut une telle concomitance entre prière et inondation qu'elle leva la tête de la table alors que le tonnerre éclatait déjà, à tel point que lever la tête et faire tomber la pluie, cela se produisit en un seul moment.

    Alors, au milieu des éclairs, du tonnerre et de cette formidable inondation de pluie, voyant qu'il ne pouvait retourner au monastère, contrarié, il commença à se plaindre en disant : "Que le Dieu Tout-puissant te pardonne, ma sœur, qu'as-tu fait là ?" Elle lui répondit : " Eh bien, voilà ! Je t'ai prié et tu n'as pas voulu m'écouter. J'ai prié mon Seigneur et lui m'a entendu. Maintenant, si tu le peux, sors donc, abandonne-moi et retourne à ton monastère." ... Mais ne pouvant quitter l'abri du toit, lui qui n'avait pas voulu rester spontanément, demeura sur place malgré lui et ainsi se fit-il qu'il passèrent toute la nuit à veiller et que dans un échange mutuel, ils se rassasièrent de saints entretiens sur la vie spirituelle.

    Je t'avais bien dit qu'il avait voulu une chose mais n'avait pu l'accomplir, car si nous considérons l'état d'esprit de cet homme vénérable, il est hors de doute qu'il aurait désiré ce temps serein qu'il avait eu pour descendre, mais à l'encontre de ce qu'il voulait, il se trouva confronté à un miracle sorti d'un cœur de femme avec la force du Dieu tout-puissant. Pas étonnant qu'en cette circonstance, une femme qui désirait voir longuement son frère ait prévalu sur lui. En effet, selon la parole de saint Jean : "Dieu est amour", c'est par un juste jugement que celle-là fut plus puissante qui aima davantage.

    Pierre : Je l'avoue, ce que tu dis là me plaît beaucoup.

    *

    Or, comme le lendemain, la vénérable femme retournait à sa propre cellule, l'homme de Dieu revint au monastère. Et voici que, trois jours après, étant en cellule, levant les yeux au ciel, il vit l'âme de sa sœur, sortie de son corps, pénétrer sous la forme d'une colombe dans les secrets du ciel. Et lui, se réjouissant pour elle d'une si grande gloire, rendit grâces au Dieu Tout-puissant avec hymnes et louanges et il fit part de sa mort aux frères.

    Puis il les dépêcha pour faire venir son corps au monastère et le placer dans la sépulture qu'il s'était préparée pour lui-même. De la sorte, il arriva que ceux dont l'esprit avait toujours été uni en Dieu sur la terre, ne furent pas séparés corporellement même dans la tombe.

  • Tistou transgenre

    Les 3, 5 et 10 mars, l’Opéra de Rouen propose Tistou les pouces verts, un « conte lyrique » en un acte d’Henri Sauguet, sur un livret de Jean-Luc Tardieu d’après le livre de Maurice Druon.

    Comme il est d’usage depuis hélas fort longtemps maintenant, le conte est détourné, et on le « relit » à la lumière des idéologies, à savoir le marxisme-léninisme, qui n’a jamais quitté la scène, et maintenant l’idéologie du genre. Donc, forcément, le petit garçon Tistou est une fille déguisée en garçon par ses parents qui sont d’horribles bourgeois « rigides » et Tistou ne réussit pas à l’école « parce que cette dernière n’est qu’un instrument de propagande servant à formater les esprits et à perpétuer l’ordre établi et ses iniquités ». Puis Tistou « découvre les inégalités, les mécanismes d’oppression, les injustices de cet ordre social en apparence parfait, cautionné et entretenu par la classe dirigeante »… « Cette prise de conscience est cruciale dans la formation de Tistou car elle ouvre la voie au questionnement de l’ordre établi et à une volonté d’émancipation par rapport au système totalitaire qui régit les rapports sociaux. Le message humaniste, écologiste et pacifiste que porte Tistou ne cesse d’être actuel. »

    Cette relecture grotesque est ignoble en ce sens qu’elle porte atteinte à la mémoire de Maurice Druon, et du cher Henri Sauguet qui fut longtemps président, et président actif, d’Una Voce.

    En dehors de cela, ce ne serait que d’une affligeante banalité… s’il ne s’agissait pas d’un opéra pour enfants. Et que les écoles, y compris catholiques, vont y envoyer les enfants. Pour un bourrage de crâne des pires idéologies. « Dès 6 ans »… 

    On remarquera aussi qu’il faut lire la notice du metteur en scène pour découvrir la perversité du spectacle. Dans le programme de la saison, Tistou est présenté normalement :

    Teinté d’humour et de poésie, cet opéra d’Henri Sauguet raconte les aventures d’un petit garçon qui pose un regard neuf sur la vie. Parce qu’il s’endort à l’école, Tistou suit les leçons de Monsieur Moustache, le jardinier de ses parents, et découvre qu’il a un don, celui de faire pousser des fleurs. Une aventure à vivre en famille !

    Le double langage est patent. C’est celui du père du mensonge.

  • La science au service de la propagande

    A moins d’être un spécialiste des arcanes de l’UE, vous ne connaissez certainement pas le « Mécanisme de Conseil Scientifique ».

    C’est un groupe de scientifiques établi en 2015 par la Commission européenne pour donner des avis. Vous ne le connaissez pas, parce que depuis sa création le « Mécanisme » s’est essentiellement occupé « d’expliquer aux fonctionnaires de la Commission comment obtenir une contribution du mécanisme dans leurs propositions pour de nouvelles politiques ». Sic. Le propos est de Carlos Moedas, le commissaire européen à la Recherche, à l’Innovation et la Science. C’est ainsi qu’en plus d’un an d’existence le « Mécanisme » n’a publié qu’un seul avis, passé inaperçu (et seulement en anglais, évidemment) : « Closing the gap between light-duty vehicle real-world CO2 emissions and laboratory testing ». Ce qui doit vouloir dire à peu près : en finir avec le fossé entre les émissions de CO2 des véhicules légers dans le monde réel et les tests de laboratoire.

    Mais désormais le « Mécanisme », qui semble avoir réussi au bout de 15 mois à expliquer aux fonctionnaires comment ils peuvent utiliser ses services, va passer à la vitesse supérieure, promet Carlos Moedas.

    Pour quoi faire ? Ben tiens : « pour contrer le populisme et les fausses informations ». En plaçant la « preuve scientifique au cœur de l’élaboration des politiques de la Commission européenne ».

    En bref, il faut mettre la science au service de la propagande, afin de pouvoir montrer aux citoyens que ce que l’on impose est « scientifique ». Où sont-ils allés chercher cela ? Oh… pas bien loin. Cela avait été institutionnalisé en Union soviétique… L’UE continue, laborieusement, d’imiter la défunte URSS…

    Le long article d’Euractiv se termine de façon caricaturale. Car pour montrer à quel point l’expertise scientifique est nécessaire pour expliquer les bonnes décisions, il souligne un acquis récent de la science : au temps d’Ebola, du changement climatique, et d’internet, « la souveraineté ne veut plus rien dire », « la notion même de souveraineté nationale est renversée ». Et toc. Ça c’est de la science en action, comme aurait dit ce cher Lyssenko.

  • Sans appel

    Après le décret Trump interdisant temporairement l’entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays musulmans, et la condamnation vive et unanime de ce décret par les dirigeants et l’intelligentsia de l’UE et des pays européens dominants, Chatham House, qui est « l’Institut royal des affaires internationales », a voulu savoir ce qu’en pensaient les citoyens européens :

    « Nous appuyant sur un nouveau sondage, et unique, de Chatham House auprès de plus de 10.000 personnes de 10 Etats européens, nous pouvons donner un éclairage nouveau sur ce que les gens pensent des migrations en provenance de pays musulmans. Nos résultats sont frappants et donnent à réfléchir. Ils indiquent que l'opposition à toute migration supplémentaire en provenance des Etats majoritairement musulmans n'est en aucun cas limitée à l'électorat de Trump aux États-Unis, mais est assez répandue. »

    C’est le moins qu’on puisse dire :

    Chatham.jpg

    Etes-vous d’accord avec cette affirmation : « Toute nouvelle immigration de pays majoritairement musulmans doit être stoppée » ?

    En bleu : oui. En vert : sans opinion. En rouge : non.

    Un bel exemple du fossé, du gouffre, entre gouvernants et gouvernés…

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  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    Père théophore, te voyant vainqueur des passions funestes et dominant les raisonnements de la chair, le Christ, Cyrille, te donna de présider l'Eglise de Dieu.

    Ayant hérité comme enfant bien-aimé la vertu paternelle de Marc, tu en devins le successeur sur son trône, suivant pas à pas l'Evangéliste divin.

    Comme brebis tu fus mené par le Christ et comme pasteur tu menas ton troupeau, le nourrissant de tes paroles en abondance, cet aliment spirituel, comme sur le pré fleuri de la grâce.

    De toutes tes forces tu as renversé, Cyrille, tout le savoir orgueilleux élevé contre le Christ et sa divine Mère, cette impiété de Nestorius distinguant le fils de la Vierge du Fils de Dieu, et la confusion des natures que les Acéphales proposaient.

    Sous la lumière de la grâce et par la force de l'esprit, bienheureux Père, ayant confessé la Trinité comme consubstantielle et le Fils comme Dieu incarné, toi le défenseur de la Mère de Dieu, tu es glorifié maintenant dans les cieux.

    Père digne de nos chants, abaisse ton regard bienveillant sur tes chantres, accorde la victoire à ceux qui sont marqués du signe de la Croix; relève par tes prières le front des croyants, éclaire ceux qui magnifient ton souvenir.

    Liturgie byzantine, matines, odes 4 et 9.