Jyrki Katainen, vice-président de la Commission européenne, continue le combat contre la Pologne. Il a répété hier que l’UE pourrait suspendre le droit de vote de la Pologne si elle ne veut pas respecter l’état de droit. Et il espère que Angela Merkel, qui est ce mardi à Varsovie, va convaincre les dirigeants polonais d’« adhérer aux valeurs fondamentales sur laquelle repose l’ensemble de l’UE et de l’Europe ». Sic.
Qu’y a-t-il donc de nouveau pour que la Commission européenne s’énerve ? Rien.
Et puisque la Hongrie n’a pas changé d’avis non plus, il est toujours impossible qu’il y ait un nécessaire vote à l’unanimité pour retirer ignominieusement son droit de vote à la Pologne.
Euractiv, qui rapporte la sortie de Jyrki Katainen, souligne que Jaroslaw Kaczynski dans une interview « salue chez Donald Trump sa volonté de ne pas se mêler des affaires des autres pays ». Ah oui, ça c’est grave…