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  • Fillon et l’islam

    François Fillon à la grande mosquée de Saint-Denis de la Réunion :

    Je suis croyant et je me bats pour toutes les religions. Je défends la liberté religieuse et donc l’islam.

    Il a dit aussi qu’il souhaitait que les musulmans manifestent leur colère non seulement contre les terroristes, mais aussi « contre ceux qui déforment le message de l’islam ».

    Là ça devenait intéressant et on allait s’instruire. Quel est donc le vrai message de l’islam ? Hélas, Fillon ne l’a pas dit…

    On remarquera aussi que lors de cette visite, Houssen Amode, le président du Conseil régional du culte musulman, a souligné que les musulmans sont « atterrés par le qualificatif d'islamique accolé au terrorisme » puisque « ça n'a rien à voir avec l'islam », tandis que le très modéré président de la mosquée (qui aime beaucoup Tariq Ramadan), Iqbal Ingar, a souligné que les critiques de l’islam par de pseudo-intellectuele deviennent insupportables et que « ça risque de pousser les modérés vers les radicaux »…

    Il y aurait donc des musulmans modérés qui deviennent radicaux mais qui n’ont rien à voir avec le terrorisme puisque celui-ci n’a rien à voir avec l’islam...

  • Notre Dame de Lourdes… en Inde

    Quelque 200.000 personnes ont participé samedi dernier, jour de la fête de l’apparition de la Sainte Vierge, à la célébration du centenaire du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes de Dantolingi, dans l’Orissa, en Inde.

    En 1866 une terrible famine fut suivie d’une épidémie de choléra et de variole et fit de nombreuses victimes dans la région. Les missionnaires de saint François de Sales d’Annecy furent les premiers à s’occuper des populations, et un certain nombre de guérisons furent jugées miraculeuses par les fidèles, qui voulurent remercier la providence en faisant construire ce sanctuaire, qui fut inauguré le 11 février 1917, et où il y a toujours des guérisons miraculeuses, comme à Lourdes.

    La grand messe a été concélébrée par Mgr John Barwaa, archevêque de Cuttack-Bhubaneshwar, et cinq autres évêques, en présence de plus de 200 prêtres et 300 religieuses.

  • Chrétiens d’Irak

    Dans les quartiers est de Mossoul récemment repris par l’armée irakienne, les premières familles chrétiennes commencent à revenir. Selon ce qu’indique le site Internet ankawa.com, au moins trois familles arméniennes sont revenues dans leurs maisons, au sein de zones urbaines à peine libérées des jihadistes et ce malgré une situation générale d’insécurité qui continue à peser sur la ville dans son ensemble (les jours derniers, les zones libérées ont été le théâtre d’attentats suicides ayant fait au moins 9 morts parmi les civils).

    Mais à Beyrouth, hier, quelque 200 réfugiés irakiens ont manifesté devant le siège local de l’ONU, réclamant que soient examinées et accueillies rapidement leurs demandes d’expatriation déposées depuis longtemps auprès des bureaux compétents des différentes représentations diplomatiques présentes dans la capitale libanaise. Les affiches brandies par les manifestants et les déclarations faites par certains d’entre eux à la presse locale confirment l’impression qu’une grande partie des réfugiés chrétiens ayant quitté l’Irak n’a aucune intention d’y retourner, mais qu’elle espère émigrer prochainement vers une nation occidentale.

  • Tulit Dominus hominem

    ℟. Tulit Dominus hominem, et posuit eum in paradiso voluptatis:
    * Ut operaretur et custodiret illum.
    ℣. Plantaverat autem Dominus Deus paradisum voluptatis a principio in quo posuit hominem quem formaverat.
    ℟. Ut operaretur et custodiret illum.

    Dieu prit l’homme et le mit dans le paradis de volupté, afin qu’il le cultive et le garde. En effet Dieu avait planté un paradis de volupté, dans le principe, dans lequel il mit l’homme qu’il avait formé, afin qu’il le cultive et le garde.

  • Formavit Dominus hominem

    ℟. Formavit Dominus hominem de limo terrae, et inspiravit in faciem eius spiraculum vitae, et factus est homo in animam viventem.
    ℣. In principio fecit Deus caelum et terram, et plasmavit in ea hominem.
    Et inspiravit in faciem eius spiraculum vitae, et factus est homo in animam viventem.

    Le Seigneur forma l’homme du limon de la terre. Et il souffla dans son visage un souffle de vie, et l’homme devint âme vivante. Au principe Dieu fit le ciel et la terre, et il y façonna l’homme.

  • Septuagésime

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    Saint-Gall, codex 376

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    Graduel de Notker (Bamberg)

    Circumdedérunt me gémitus mortis, dolóres inférni circumdedérunt me : et in tribulatióne mea invocávi Dóminum, et exaudívit de templo sancto suo vocem meam.

    Díligam te, Dómine, fortitúdo mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus. Glória Patri.

    Ils m’ont entouré, les gémissements de mort. Des douleurs d’enfer m’ont entouré. Et dans ma tribulation, j’ai invoqué le Seigneur, et il a écouté, de son saint Temple, ma voix.

    Je t’aimerai, Seigneur, ma force ! Le Seigneur est mon abri et mon refuge et mon libérateur.

    Dom Baron :

    Le Psaume XVII est un cantique d’action de grâces dans lequel David chante sa reconnaissance au Seigneur pour l’avoir délivré de ses ennemis. Il y décrit tour à tour ses épreuves, sa prière et la façon merveilleuse dont Dieu l’a sauvé. Mais c’est plus que sa propre histoire qu’il chante ; c’est l’histoire du monde, ou mieux l’histoire du Christ, du Christ total, du Corps mystique, telle qu’elle s’est déroulée pour le Corps entier au cours des siècles, pour le Christ, tout au long de sa vie ; telle qu’elle se déroule pour chacun de ses membres, selon le même rythme toujours : épreuve, prière, secours divin, reconnaissance.

    Les versets choisis pour cet Introït en sont le prélude. On y trouve les quatre idées du Psaume : les épreuves ; circumdedérunt, la prière, et invocávi, l’aide divine, et exaudívit me et, dans le Verset, l’action de grâce, Diligam te...

    Au début de cette période, où elle va avoir à porter les rudes épreuves de la pénitence, l’Eglise le chante pour y entendre la voix pleine d’expérience de ceux qui les ont déjà traversées : Adam, David, le Christ, les élus, tous ceux du Purgatoire, tous ceux de la terre aussi qui ont su en profiter et qui vont en profiter à nouveau. Ce sont bien eux qui chantent. Ils disent à ceux qui ont encore à subir les dures purifications nécessaires – aux catéchumènes entre autres – qu’ils n’ont qu’à prier avec confiance ; le Seigneur les entendra et, avec la grâce du Baptême renouvelée à Pâques, leur apportera la délivrance.

    La symbolique de la septuagésime.

    Le premier répons des matines.

    Sur l’ensemble de la messe de ce jour.

    Sur la parabole des ouvriers dans la vigne.

  • A la Fed

    Daniel Tarullo, l’un des sept membres du conseil des gouverneurs de la Fed, la Banque centrale américaine, a annoncé hier sa démission, sans donner de motif, et sans que les journalistes en trouvent dans l’immédiat.

    On constate seulement que Daniel Tarullo, nommé par Obama, était en charge de la régulation financière, et que le 5 février dernier Donald Trump a signé un décret amorçant une révision de la loi Dodd-Franck de régulation financière.

    Tarullo était en théorie l’un des sept gouverneurs, car en réalité ils ne sont plus que cinq actuellement. Autrement dit Donald Trump va pouvoir nommer trois gouverneurs de la Fed…

  • A Narva…

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    Dans le cadre du déploiement de détachements de l’armée américaine dans les pays Baltes, quelque 200 soldats estoniens et américains ont effectué une marche de 53 km dans l’hiver estonien. L’ambassade des Etats-Unis à Tallin a largement fait la publicité de cette opération, mais elle n’a pas diffusé cette photo. On y voit une partie des soldats en question, déployant un drapeau américain… à la frontière russe. Car ils sont à Narva, sur les bords du fleuve Narva, puisqu’on ne voit rien de la ville, donc à la frontière russe : le bâtiment que l’on voit est le fort d’Ivangorod, en Russie.

    Nul ne sait pour le moment qui a eu l’idée de cette provocation.

  • Sean Spicer superstar

    Le New York Times rapporte que lorsque Sean Spicer, le porte-parole de la Maison Blanche pour les relations avec les médias, fait une conférence de presse, c’est cette émission qui fait la plus forte audience parmi les émissions de la journée (en dehors de l’indétrônable feuilleton Les feux de l’amour). Avec en moyenne 4,3 millions de téléspectateurs, il bat même Hôpital Central et Amour Gloire et Beauté qui sont diffusés à la même heure que ses conférences de presse.

    « Il y a un énorme intérêt pour tout ce que fait Trump, et Sean bénéficie de cela, dit un consultant. Selon votre point de vue, vous allumez la télévision pour voir Sean défendre l’indéfendable, ou pour voir les partis pris des médias en action. »

     

  • La déposition de l’Alléluia

    Une particularité de la liturgie romaine est qu’à partir de la Septuagésime et jusqu’à Pâques elle proscrit le chant de l’Alléluia, alors que la liturgie byzantine le chante tout au long de l’année.

    « Dominica Septuagesimæ, in qua deponitur Canticum Domini Alleluja », dit le martyrologe : le dimanche de la Septuagésime, où l’on dépose le chant du Seigneur Alléluia.

    La déposition de l’Alléluia se fait de façon solennelle, la veille de la Septuagésime, à la fin des vêpres : les chantres ajoutent deux Alleluia au Benedicamus Domino qui conclut l’office, et le chœur répond en ajoutant deux Alleluia au Deo gratias.

    A Chartres, au moyen âge, Alleluia était l’unique antienne pour tous les psaumes des premières vêpres, des matines et des laudes de la Septuagésime. Les hymnes étaient des louanges à l’Alléluia. Ainsi l’hymne des vêpres :

    Alleluia, dulce carmen,
    Vox perennis gaudii,
    Alleluia, laus suavis,
    Est chorus cœlestibus,
    Quam canunt Dei manentes
    In domo per sæcula.

    (Alléluia, doux chant, voix de la joie éternelle, Alléluia, douce louange - c’est un chœur pour les habitants du ciel - que chantent ceux qui demeurent dans la maison de Dieu pour les siècles.)

    Les oraisons parlaient aussi de l’Alléluia. Et c’est à la fin des laudes qu’avait lieu l’adieu à l’alléluia tel qu’il se fait aux vêpres dans la liturgie romaine. Après les laudes avait lieu la scène de « l’Alléluia fouetté ». Douze enfants de chœur faisaient tourner des toupies avec des lanières et les fouettaient en les chassant le long de la nef jusque sur le parvis. En 1532 le chapitre de la cathédrale voulut interdire cette coutume mais n’y parvint pas…

    Une variante, à la cathédrale d’Angers : après l’office de none, le samedi, les enfants de chœur, revêtus d’habits particuliers et tenant des torches, brandissaient une image voilée appelée Alléluia, et couraient à travers le chœur vers la salle de théologie où ils chantaient le Subvenite.

    En d’autres endroits, on allait jusqu’à l’enterrer. On fabriquait un mannequin figurant l’Alléluia, on le couchait sur une civière et on le portait en cortège à son tombeau. Tout au long du trajet, et devant la sépulture, on chantait des hymnes, des antiennes, des répons, qui exprimaient la douleur des fidèles devant une telle perte, et les souhaits de « bon voyage », mais aussi d’« heureux retour ». Car on savait qu’il allait… ressusciter.

    Ailleurs, comme à Toul et en Allemagne, l'Alléluia était figuré par une motte de terre que l’on portait en procession, derrière la croix et les chandeliers, en chantant et en gémissant, jusqu'à un endroit du cloître où on l'enfouissait.

    (Daoudal Hebdo N°115)