Jean Mercier, jugé en appel pour avoir tué sa femme au nom de ses principes euthanasiques, a été relaxé.
L’avocat général avait souligné que cette femme de 83 ans n’était pas « en fin de vie », qu’elle n’était pas atteinte d’un mal incurable, mais qu’elle souffrait « d’arthrose et d’anxiété ».
Josanne Mercier s’était cassé le poignet, elle s’était réveillée en se plaignant d’avoir mal et lui avait demandé des médicaments…
Jean Mercier avait été condamné en première instance à un an de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger. Sic. C’est aussi cette « peine de principe » qui avait été requise en appel.
Mais le jugement a été celui du droit à l’euthanasie contre la loi. Les époux Mercier étaient membres du lobby euthanasique de Jean-Luc Romero. Lequel était venu à l’audience avec 200 militants de la culture de mort pour faire pression sur le tribunal. Et ça a marché.
On constate toutefois que si Jean Mercier, 88 ans, a été prompt à « aider » sa femme à mourir, il prend son temps pour appliquer son idéologie sur lui-même : il a un cancer de la prostate et la maladie de Parkinson…