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Victoire de Trump: «Le début du chaos commence peut-être aujourd'hui».
Dans le Financial Times :
« La démocratie américaine va être mise à l'épreuve comme elle ne l'a pas été depuis la guerre civile il y a 150 ans. »
Jean-François Robin, économiste chez Natixis
« S'il applique ne serait-ce que la moitié de ce qu'il a prévu, le monde va basculer. »
Anne Sinclair :
« Comme pour le monde entier, comme pour l'Europe », la victoire de Donald Trump est un cataclysme. Le résultat de ce scrutin, c’est « dix Brexit à la fois ».
Finalement c’est Alain Juppé qui a eu la réaction la plus violente à l’élection de Donald Trump, et la plus méprisante à l’égard des Français :
« Je prends acte de la décision souveraine du peuple américain. Aux Français, je veux souligner tous les risques que la démagogie et l'extrémisme font courir à la démocratie et le caractère vital des choix qu'ils ont à faire. »
« Des leçons sont forcément tirées de tout scrutin. Nous devons prendre conscience des inquiétudes provoquées par les désordres du monde. Nous devons trouver les réponses, elles sont en nous et doivent être capables de dépasser les peurs tout en respectant nos principes. Ces principes sont notamment la démocratie et le modèle social. Plus que jamais, cette élection nous conduit à prendre nos responsabilités. »
Heureusement, Stéphane Le Foll est plus viril, il est prêt à faire la guerre…
« Il y avait déjà eu des conséquences de tirées après le Brexit et une démarche avait été engagée par la France avec l'Allemagne pour renforcer l'Europe de la Défense. Donc c'est un axe qui a été déjà décidé et qui, au vu de ce qui s'est passé, nécessite que l'Europe évidemment, effectivement, se renforce en particulier dans le domaine de sa sécurité et de sa défense. »
Sic.
Quant à Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, elle affirme que Donald Trump « ne peut pas empêcher la mise en œuvre » de l'accord de Paris sur le climat conclu l'an dernier. Sauf si Donald Trump, pour qui le dérèglement climatique est un « canular », montre que la ratification de l’accord par Obama était nulle et non avenue en l’absence d’un vote du Congrès…
Gérard Araud est paraît-il ambassadeur de France à Washington.
Le 16 octobre il twittait ceci :
Et ce matin :
Il a quand même supprimé ce dernier tweet. Mais il a eu le temps de salir la France. D'autant qu'entre temps il était aussi intervenu sur Fox News pour déclarer: "C'est catastrophique, le monde est dans un cataclysme."
L’élection de Donald Trump est une bonne nouvelle pour la paix dans le monde, car il n’est pas lié aux ex-trotskistes néo-cons qui ont plongé le Proche Orient dans le chaos, et dont Hillary Clinton est curieusement proche (voire pire). On notera au passage que la diabolisation de Trump comme ami du diable Poutine n’a pas marché (alors qu'on pouvait craindre en outre l’effet du forcing russe pro-Trump manquant quelque peu de discrétion). Or l’estime réciproque entre les deux hommes est évidemment un élément positif pour la marche du monde.
Autre bonne nouvelle, peut-être encore plus importante, même pour le monde : il s'agit de la Cour suprême des Etats-Unis. Hillary Clinton l’aurait bloquée pour longtemps dans la culture de mort et la dictature de toutes les déviances. Alors que Donald Trump va nommer un juge pro-vie, pro-mariage et pro-famille, et on espère qu’il pourra en nommer au moins un autre au cours de son mandat, donnant ainsi à la Cour suprême une claire majorité favorable à la morale naturelle, et mettant aussi un coup d’arrêt à la dérive d’une institution qui en est venue à dicter sa loi contre les lois et les citoyens des Etats.
La troisième bonne nouvelle est pour l’Europe et pour les patriotes des pays européens : Donald Trump était partisan du Brexit et il a félicité les Britanniques d’avoir « repris le contrôle de leur pays ». Pour la première fois on a un président américain qui n’est pas un lobbyiste de la « construction européenne ».
Le petit plaisir, c’est – je ne m’en lasse pas – de voir, comme chaque fois qu'ils prennent une déculottée, la tronche des politiciens et des faiseurs d’opinion, et d’imaginer celles que je ne vois pas. Par exemple celle du concepteur du modèle du New York Times qui donnait obstinément à Hillary Clinton 88% de chances de l’emporter, du concepteur de cet autre modèle qui lui donnait 77%, des analystes qui disaient que la victoire de Clinton ne relevait même pas de la politique mais simplement de la démographie (parce que les Etats susceptibles de basculer vers Trump ont subi une forte immigration latino et que les Latinos votent démocrate), ou de l’auteur de cette analyse dont je voyais chaque jour le titre sur un des sites que je consulte quotidiennement : « Pourquoi Trump ne l’emportera jamais »…
On rappellera d’autre part que son vice-président Mike Pence a un score de 100% dans le classement du Comité national du droit à la vie, et un score de 0% dans le classement du Planning familial. Et puis, même si ça n’a strictement aucune importance ni aucun intérêt (c’est juste mon arbitraire à moi), je suis content que la Première Dame soit une Slovène…
Fête de la dédicace de la cathédrale de Rome, qu’on a fini par appeler curieusement « basilique de saint Jean de Latran », du nom de son baptistère (et du palais), alors qu’elle fut consacrée comme basilique du Très Saint Sauveur par le pape saint Sylvestre.
En dehors des lectures des deux premiers nocturnes des matines, l’office et la messe sont du commun de la dédicace des églises.
Le texte de l’introït de la messe est l’exclamation de Jacob (Genèse 28) à son réveil, après avoir Dieu en songe en haut de l’échelle où montaient et descendaient des anges : « Que ce lieu est terrible! C'est véritablement la maison de Dieu et la porte du ciel. » Il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête pour dormir, en fit une stèle qu’il oignit d’huile : « et cette pierre que j'ai dressée comme un monument s'appellera la maison de Dieu. » La première église.
Voici cet introït par les moines de Randol, enregistré précisément pour la Dédicace de leur abbatiale, le 5 octobre 1985.
Terríbilis est locus iste : hic domus Dei est et porta cæli : et vocábitur aula Dei.
Quam dilécta tabernácula tua, Dómine virtútum ! concupíscit, et déficit ánima mea in átria Dómini.
Ce lieu est terrible : c’est la maison de Dieu et la porte du ciel, et on l’appellera le palais de Dieu.
Que vos tabernacles sont aimables, ô Dieu des armées ! Mon âme soupire et languit après les parvis du Seigneur. (Psaume 83)
La même exclamation, dans une version légèrement différente, est l’antienne de Magnificat.
O quam metuendus et venerandus est locus iste ! Vere non est hic aliud nisi domus Dei et porta caeli.
Comme ce lieu est digne de crainte et de vénération ! Vraiment ce n’est ici rien d’autre que la maison de Dieu et la porte du ciel.
En outre ses « sponsors » sont plutôt originaux : un apiculteur du Maine-et-Loire, « Famille Mary », et un fabricant de produits d’entretien écologique pour la maison : « Etamine du Lys ».
Le Parlement polonais a adopté vendredi une loi, dans le cadre du programme gouvernemental « Pour la vie », prévoyant une aide de 4.000 zlotys (926€) aux mères qui garderont leur bébé naissant avec un « handicap irréversible » ou avec une « pathologie incurable » plutôt que de recourir à l’avortement. Cette aide s’ajoutera à l’allocation de 1.300 zlotys (300€) donnée aux mères d’enfants qui ont besoin de soins constants.
Le président du PiS (et véritable dirigeant du pays) Jaroslaw Kaczynski a déclaré qu’il espérait que cette nouvelle allocation inciterait les femmes à mettre au monde même des enfants qui n’ont pas de chance de survie, afin qu’ils puissent bénéficier du baptême.
La majorité des avortements légaux en Pologne (entre 700 et 1.000 par an) concerne des fœtus trisomiques. Ce sont ces avortements que le gouvernement polonais cherche à réduire par cette allocation.