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  • “Théologie orthodoxe”

    Le début du chapitre 44 d’Ezéchiel dit ceci, selon la traduction de la TOB :

    L’homme me ramena vers la porte extérieure du sanctuaire, celle qui fait face à l’orient ; elle était fermée. Le Seigneur me dit : « Cette porte restera fermée, on ne l’ouvrira pas ; personne n’entrera par là ; car le Seigneur, le Dieu d’Israël, est entré par là ; elle restera fermée. »

    Une note dit ceci :

    La théologie orthodoxe voit ici une préfiguration de Marie qui a été vierge avant la naissance et est restée vierge après la naissance de Jésus.

    Merci aux orthodoxes de nous donner l’interprétation orthodoxe de ces versets.

    Mais cette note souligne l’effroyable réalité quant à ce que sont les prétendus spécialistes « catholiques » qui traduisent la Bible.

    Car il a donc fallu un orthodoxe pour dire ce qui est... la tradition catholique attestée depuis les pères de l’Eglise.

    Non seulement l’interprétation « orthodoxe » est celle que donnent saint Jérôme, saint Ambroise, saint Augustin, saint Thomas d’Aquin citant saint Augustin, etc., tous les auteurs catholiques qui traitent de la virginité perpétuelle de Marie, mais en outre elle se trouve deux fois dans la liturgie traditionnelle. Par un répons des matines de l’Avent, et par la lecture des matines de la Sainte Vierge le samedi au mois d’avril (citation de saint Jérôme).

    Autrement dit, les prêtres catholiques qui ont collaboré à la TOB étaient tellement savants qu’ils ignoraient que les pères de l’Eglise latine, et après eux toute la tradition occidentale, donnait de ce passage exactement la même interprétation que la « théologie orthodoxe ».

    Franchement, ça me dépasse.

  • La bienheureuse Françoise d’Amboise

    Le bienheureux Jean Soreth, général de l'ordre des Carmes, qui faisait la visite des couvents de Bretagne, arriva à Nantes. La sainte eut un entretien avec lui ; elle comprit, en écoutant ce saint religieux, que le Seigneur l'appelait à embrasser l'ordre du Carmel, et elle commença sans retard à préparer l'exécution de son pieux dessein.

    Il y avait, près de Vannes, un monastère de Carmes, nommé le Bon-Don, situé sur un petit tertre, environné de prairies et de bocages. Ce monastère était particulièrement propre au recueillement et à la contemplation. Françoise choisit ce lieu pour y fonder son couvent de Carmélites. L'entrevue de la Bienheureuse et du révérend Père Jean Soreth avait eu lieu dans le courant et probablement vers la fin de l'année 1459 ; et dès le 16 février 1460, la sainte duchesse obtenait du pape Pie II une bulle qui autorisait la fondation projetée.

    Elle vint alors à Vannes avec trois de ses nièces et quelques jeunes filles qui partageaient ses désirs de vie religieuse. Toutes ensemble, elles commencèrent à mener une vie commune et à prendre les habitudes du cloître, récitant l'office divin, gardant le silence, observant les jeunes, ne sortant que rarement et toujours deux à deux.

    Un spectacle si nouveau devait nécessairement attirer l'attention, et le monde dédaigné par Françoise se mit à la poursuivre de sa colère et de ses railleries. La persécution lui vint de sa propre famille. Son père, le seigneur d'Amboise, forma le projet de la marier avec un prince de la maison de Savoie. Françoise était jeune encore, elle était douée des plus belles qualités et pouvait prétendre aux plus nobles alliances. Louis XI, qui occupait le trône de France, avait épousé Charlotte de Savoie, et c'était un frère de cette princesse que le seigneur d'Amboise destinait à sa fille. Le roi embrassa avec ardeur un projet qui pouvait servir sa politique ambitieuse.

    Pendant que tous ces desseins se formaient à la cour de France, la Bienheureuse résolut de rompre d'une manière éclatante avec le monde. Elle se trouvait alors à son château de Rochefort avec sa mère et sa petite communauté naissante. Un jour donc elle se rendit à l'église de la paroisse. Son aumônier, Jean Houx, homme de sainte vie, célébra la messe. Au moment de la communion, Françoise se lève, va s'agenouiller au pied de l'autel, et là, pendant que le prêtre tient entre ses mains la sainte hostie, elle prononce à haute voix ces paroles : « Dès à présent, je fais vœu à Dieu et à la Vierge Marie du Mont Carmel de garder chasteté, sans ,jamais e marier, Dieu inspirant mon désir de me rendre religieuse, afin de vivre en perpétuelle continence. En signe de quoi je reçois le précieux corps de Notre Seigneur Jésus-Christ et vous en serez tous témoins ».

    La sainte duchesse était désormais armée pour le combat. L'épreuve ne se fit pas attendre. Un de ses oncles, le seigneur de Montauban, arriva peu de temps après à Rochefort, pour lui faire connaître les projets formés à la cour de France et la presser à un second mariage. La Bienheureuse fut inébranlable.

    (…)

    Louis XI partit pour retourner en France, après sa visite à la sainte duchesse ; mais, loin d'abandonner ses projets, il avait, en partant, donné l'ordre d'enlever de force la Bienheureuse et de la conduire en France. Les seigneurs de Beaurepaire et de Montauban disposèrent tout pour exécuter les ordres du roi. Ils firent amener des bateaux derrière le jardin des Frères prêcheurs, à l'endroit où se trouve aujourd'hui le Port-Maillard, et s'étant mis d'intelligence avec les serviteurs de Françoise, ils résolurent de se saisir de sa personne à minuit, et de la conduire par la Loire hors des limites du duché, pour la mettre sous la puissance de Louis Xl.

    Au milieu de toutes ces agitations des hommes, Françoise eut recours à Dieu et se mit en prière. Ce fut alors qu'arriva le fait raconté par les plus anciens historiens de la Bienheureuse et qu'il ne parait guère possible de révoquer en doute. On était à la fin du mois de mai ; la Loire se trouva subitement gelée, au milieu de la nuit, jusqu'à Mauves, dans un espace de deux lieues. Le reste de son cours demeura libre. Il était impossible de ne pas reconnaître le doigt de Dieu dans la merveille qui venait de s'opérer. Les oncles de Françoise partirent immédiatement pour retourner en France, et la sainte duchesse, si admirablement délivrée des persécutions dont elle avait été l'objet, se rendit à l'église des Carmes pour y témoigner à Dieu sa reconnaissance. En rentrant dans sa maison, elle dit à ses filles qui se réjouissaient autour d'elle : « Eh bien !  avez-vous pas vu comment Dieu a fait miracle en notre faveur ? Oh ! qu'il est bon à ceux qui colloquent leurs espérances en lui, et non pas dans les enfants des hommes ! Qu'il mérite d'être aimé et servi ! Encourageons-nous donc à le louer et persévérons constamment au saint propos que nous avons fait de lui consacrer tous les jours et toutes les actions de notre vie ».

    Dieu avait levé les obstacles qui s'opposaient aux pieux desseins de Françoise ; elle se hâta d'en procurer la complète réalisation. Les Carmélites que le bienheureux Soreth faisait venir de Liège pour la nouvelle fondation arrivèrent à Vannes, et, le 21 décembre 1463, elles furent mises en possession de leur couvent du Bon-Don, dédié sous le nom et l'invocation des Trois Maries.

    Extraits d’un résumé de la Vie de la bienheureuse Françoise d’Amboise par Mgr Richard, vicaire général du diocèse de Nantes (puis archevêque de Paris et cardinal). On trouve sur internet les constitutions de Françoise d'Amboise pour les carmels féminins de Bretagne (il y en aura quatre), un siècle avant sainte Thérèse, un siècle et demi avant les premiers carmels féminins en France.

  • Savile Town, Yorkshire

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    La ville britannique la plus ethniquement et religieusement homogène est Savile Town, la banlieue de Dewsbury dans la boucle de la rivière Calder, à une vingtaine de kilomètres au sud de Leeds : selon le recensement de 2011, il n’y avait plus que 48 habitants, sur 4.033, à être des « Britanniques blancs ». La quasi totalité des autres sont d’origine indo-pakistanaise, et musulmans fondamentalistes. La mosquée est l’une des plus grandes d’Europe, elle est le quartier général du mouvement Tabligh en Europe, et elle est évidemment flanquée d’un tribunal de la charia et d’une madrasa. La plupart des hommes portent le long vêtement tabligh, les femmes sont voilées, même la marchande de glaces porte la burqa.

    Au recensement de 2001, plusieurs villes britanniques avaient déjà une majorité de la population indo-pakistano-islamique. Au recensement de 2011 se sont ajoutées Leicester et Luton. Et sans doute aujourd’hui Birmingham, puisque entre 2001 et 2011 la population « blanche » était passée de 65,6 à 53,1%.

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  • Saint Charles Borromée

    Extrait d’un discours du cardinal Dionigi Tettamanzi, archevêque de Milan, sur le quatrième centenaire de la canonisation de Charles Borromée. La lettre de Benoît XVI n’existe pas en français…

    Je me permets de signaler seulement quelques faits, rappelant avant tout le début de ce centenaire qui a connu, comme événement important, la lettre apostolique de Benoît XVI Lumen caritatis, du 1er novembre 2010, le jour anniversaire de la canonisation; événement important et, pour moi, particulièrement joyeux car j’ai eu la possibilité de lire et de présenter la lettre du Pape aux fidèles ambrosiens dans la solennité de saint Charles, le 4 novembre dernier. Dans sa lettre, le Saint-Père propose une synthèse de quelques-uns des aspects fondamentaux de la sainteté de Borromée.

    Je voudrais les rappeler.

    Le premier aspect renvoie à son œuvre d’évêque réformateur. Saint Charles, appliquant avec sagesse et originalité les décrets du Concile de Trente, a réformé l’Église qu’il aimait profondément; plus encore, précisément parce qu’il l’aimait d’un amour sincère, il a voulu la rénover, contribuant à lui redonner son plus beau visage, celui de l’Épouse du Christ, une épouse sans tache et sans ride.

    Second aspect de la sainteté de Charles Borromée: il a été un homme de prière, de prière convaincue, intense, prolongée, vigoureuse et florissante dans sa vie de pasteur. Si saint Charles aima l’Église, ce fut parce que, avant encore, il aima le Seigneur Jésus, présent et agissant dans l’Église, dans sa tradition doctrinale et spirituelle, présent dans l’Eucharistie, dans la Parole de Dieu. Surtout il aima le Christ crucifié, comme nous le montre l’iconographie qui, ce n’est pas un hasard, a voulu nous transmettre l’image de ce saint en contemplation et en adoration devant la Passion et la Croix du Seigneur.

    Enfin Charles Borromée fut saint – nous rappelle le Pape – parce qu’il sut incarner la figure du pasteur zélé et généreux qui, pour le troupeau qui lui a été confié, est prêt à sacrifier toute sa vie: saint Charles fut vraiment “omniprésent” dans le diocèse de Milan, à travers les visites pastorales, il fut attentif de manière prophétique et incisive aux problèmes de son temps et surtout, comme les grands évêques du Moyen Âge, il fut authentiquement un pater pauperum, un père des plus pauvres et des plus faibles: il suffit de penser à ce qu’il sut réaliser dans le domaine de la charité et de l’assistance pendant les moments dramatiques des famines et de la peste de 1576. La lettre du Pape s’intitule justement Lumen caritatis, parce qu’elle se réfère explicitement à la charité pastorale que, quotidiennement et de manière héroïque, saint Charles sut vivre et pratiquer.

    À l’imitation du Crist qui a donné sa vie pour notre salut, saint Charles a littéralement “dissous” sa vie dans la charité pastorale. Du moment où il devint évêque de Milan, il mit systématiquement au premier rang dans ses projets la cause de l’Évangile et le bien de l’Église: il les fit passer avant ses propres aises, avant ses intérêts privés et personnels, avant les intérêts de sa famille ou du cercle de ses amis, avant son temps libre. C’est au point qu’il n’avait jamais de temps pour lui-même, vu que tout le temps qu’un évêque a à sa disposition – disait saint Charles – doit être consacré au salut des âmes.

    Addendum

    "La lettre de Benoît XVI n'existe pas en français." Le site Benoît et moi y a vu comme un appel... et en a réalisé la traduction.

  • La croix du 31 octobre

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    Ceci était le logo officiel du voyage du pape en Suède. Le logo officiel de l’Eglise catholique.

    Il s’agit d’une œuvre d’un artiste luthérien, Christian Chavarria Ayala, qui lui a été commandée par le secrétaire général de la Fédération luthérienne mondiale…

    Le site Aleteia en langue anglaise a publié le 1er novembre un texte d’une protestante, intitulé « J’aime avoir un pape dans ma vie protestante », qui explique comment ce pape, avec ses propos et ses gestes, la confortent merveilleusement dans son protestantisme (et ce n’est pas au second degré, et sur ce site c'est à la louange du pape).

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  • Saint Gwenaël

    De La vie des saints de Bretagne Armorique, par Albert Le Grand, 1637.

    Du temps que Conan Meriadec, premier Roy Chrestien de la Bretagne Armorique, residoit en la ville de Nantes, pour plus aisément reprimer les courses des Poictevins & Aquitains, il avoit laissé le gouvernement du Comté de Cornoûaille, à un noble Seigneur, nommé le Comte Romelius, lequel eut pour espouse une dame de Maison, non moins illustre, appellée Levenez ; & ils faisoient leur ordinaire demeure en la ville de Kemper-Odetz (qui, depuis, fut nommée Kempercorentin), capitale de leur gouvernement. Ce furent les Pere & Mere de nostre Saint, qui leur nasquit l'an de grâce 396, sous le Pontificat du Pape S. Sirice, & l'empire d'Arcadius & Honoré, & fut nommé, sur les Fonds de Baptesme, Guen-æl, c'est à dire, en breton, Ange blanc, présage de la candeur & innocence Baptismale qu'il recevoit & qu'il conserva toute sa vie. Ayant passé les plus tendres années de son enfance, lors qu'il commença à parler distinctement, sa mere luy apprit son Catechisme & les principes de nostre Créance, &, le croyant capable d'apprendre quelque chose de plus relevé, on luy bailla un Precepteur, pour l'instruire & élever en la vertu & es bonnes lettres, esquelles il faisoit un notable progrez, l'estude n'atiedissant en luy la ferveur de l'Oraison.

    II. Dés qu'il commença à connoistre le monde, il commença aussi à le mépriser, & s'accrut tellement ce mépris en son Ame, qu'il se résolut de le quitter entierement et se rendre Religieux en quelque Monastere. Sur cette resolution, S. Wennolé, nouvellement beny Abbé du Monastere de Land-Tevenec en Cornoûaille, fondé par le Roy Grallon, lors régnant, assisté de quatre de ses Religieux, vint à Kemper, visiter son maistre S. Corentin, premier Evesque de Cornoûaille ; & comme il passoit par une rue, nostre S. Guen-æl, qui joûoit sur le pavé avec quelques autres enfans de son âge, quittant ses jeux puerils, s'encourut vers luy, se mit à genoux & demanda sa benediction. Saint Wennolé, lisant en son visage quelque présage de future Sainteté, jugea que Dieu luy adressoit cet enfant, pour servir, un jour, d'ornement à son Monastere, &, le caressant doucement, luy dit : « Et bien, mon fils, voulez-vous venir quant & nous pour servir Dieu en nostre Monastere ? » « Ouy, mon Père, répondit Guen-æl ; c'est la chose que plus je desire en ce monde, & vous promets, dés à present, que je veux passer ma vie au service de Dieu, sous vostre Regle & Discipline. » Et, disant cela, il quitta tous ses compagnons & suivit le saint Abbé, lequel, pour éprouver sa perseverance, luy dit : « Non, mon enfant, retournez-vous en chez vostre pere, le chemin d'icy au Monastere est long & difficile, vous ne sçauriez nous suivre. » L'enfant luy répondit : « Mon Pere, j’ay quelques fois ouy lire, dans l'Evangile, que quiconque met la main à la charuë & regarde en arriere n'est pas propre pour le Ciel ; comment donc pourray-je, sans danger de mon salut, abandonner la resolution que j’ay fait de me dedier au service de Dieu en vostre Monastere ? » S. Wennolé, admirant sa perseverance, le conduisit chez ses pere & mere, &, de leur consentement, l'emmena en son Monastere, & prit luy-mesme le soin de son instruction.

    III. Ce fut la septiesme année de son âge, & de nostre salut l'an 402, qu'il vint à Land-Tevenec, & y passa trois années en habit seculier, comme pensionnaire, en grande impatience de recevoir l'habit, dont il faisoit continuellement instance à saint Wennolé & aux autres Religieux, lesquels enfin luy accorderent sa requeste, & il fut vestu en presence du Roy Salomon I du nom & de toute sa cour, qui fondoit en larmes, voyant un jeune Seigneur, en un âge si tendre, fouler genereusement aux pieds les vanitez du monde et embrasser courageusement la Croix de la Penitence. Il couloit la dixième de son âge, qu'on comptoit de nostre salut l'an 405, &, nonobstant son jeune âge, il s'adonna avec tant de soin à l'acquisition des vertus, qu'en bref il égala les plus anciens & parfaits Religieux du Monastere. Jamais on ne le trouvoit oysif ; il passoit les nuits à prier & lire la sainte Escriture, assistoit devotement au Chœur, de nuit & de jour ; son humilité paroissoit en toutes ses paroles & actions ; il supportoit patiemment les infirmitez de son prochain, & jamais ne murmuroit de chose qui se passast ; il conserva soigneusement sa chasteté, et pour mieux s'en asseurer, il cherissoit la mortification & les rigueurs & austeritez ; il jeûnoit presque continuellement ; enduroit les chaleurs de l'esté & les froideurs de l'hyver, estant également vestu en l'une & l'autre saison. Pendant les plus grands froids de l'hyver, tous les soirs, lors que les Religieux s'estoient retirez en leurs Cellules, il alloit au bas du jardin du Monastere, &, se dépouillant tout nud, horsmis de son Cilice, il se plongeoit jusqu'aux aisselles dans l'estang ou vivier qui estoit en ce lieu, &, en cet estât, recitoit les sept Psalmes Penitentiaux, pour les Bien-faiteurs de son Monastère.

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  • La Bible et le catéchisme condamnés

    Christine Boutin a été condamnée en appel à 5.000 euros d’amende et à verser 2.000 euros à trois lobbies pour avoir dit :

    L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.

    Les lobbies auront-ils les couilles de faire interdire la Bible et le catéchisme, qui ne disent pas autre chose ?

  • Il y a quand même des limites ?

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    Les médias et hérauts de la bien-pensance européiste étaient bouleversés ces derniers jours par les propos atrocement racistes, homophobes et misogynes de Günther Oettinger, commissaire européen à l’Economie numérique.

    Devant des patrons, ne sachant pas que quelqu’un le filmait, Oettinger a raconté sur le ton de la plaisanterie une récente réunion avec des responsables chinois : des « Schlitzohren und Schlitzaugen » - que l’on peut traduire par : « aussi roublards que bridés », littéralement : à l’oreille fendue et à l’œil fendu. « Neuf hommes, un parti, pas de démocratie. Pas de quotas pour les femmes et donc, logiquement, pas de femme. Ils sont tous en costume, la même veste bleu marine à une poche, ils ont tous les cheveux peignés de gauche à droite au cirage noir… »

    Et d’autre part il a ironisé sur le mariage homosexuel qu’une loi allait sûrement bientôt nous imposer aussi en Allemagne…

    Il paraît que dire cela c’est violemment homophobe.

    En Allemagne, la secrétaire générale du SPD a tonné que les « opinions racistes et homophobes » d’Oettinger le disqualifiaient, et le groupe socialiste du Parlement européen a dit de même, appelant Mme Merkel et M. Juncker à prendre leurs responsabilités, c’est-à-dire à faire démissionner Oettinger.

    Interrogé sur le sujet, Jean-Claude Juncker a déclaré que, tout aux négociations du CETA, il n’avait pas eu le temps de se pencher sur l’affaire. Quant au porte-parole de la Commission, harcelé par les journalistes, il a dit et répété que la Commission n’avait pas à s’excuser pour ce genre de propos. Et à la question de savoir si elle allait diligenter une enquête, il a répondu : « Il n’y pas de FBI à la Commission. »

    L ‘audition devant le Parlement européen de Günther Oettinger, nommé futur commissaire au Budget par Juncker le 28 octobre, risque cependant d’être agitée…

  • On s’écrase devant l’islam

    Le Britannique Louis Smith, 27 ans, médaille d’argent de gymnastique aux Jeux olympiques de Rio, a fait scandale dans une très brève vidéo (sur téléphone portable) où il se mimait, hilare, la prière musulmane.

    La réaction n’a pas tardé : il a été suspendu pour deux mois par la Fédération britannique de gymnastique.

    Louis Smith a présenté ses excuses pour son comportement inapproprié, et au lieu de participer à la grande parade de l’équipe olympique britannique dans les rues de Londres il s’est rendu dans une mosquée : « Les gens étaient si compréhensifs et accueillants. Nous avons discuté de mes actes et ils m'ont montré le vrai message de leur religion de paix. » Sic.

  • Pour la conversion des juifs et des francs-maçons…

    A quelques années-lumière d’ici, comme de Rome, autrement dit en Pologne (qui n’est cependant pas nulle part, n’en déplaise au père Ubu), l’année 2017 est celle du centenaire de la fondation de la Milice de l’Immaculée par saint Maximilien Kolbe, le 16 octobre 1917.

    Rappelons le but de la Milice :

    « Chercher la conversion des pécheurs, hérétiques, schismatiques, juifs, etc., et particulièrement des francs-maçons ; et la sanctification de tous sous la direction et par l’intermédiaire de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée. »

    Le milicien (ou plus précisément le « chevalier ») s’engage notamment à réciter chaque jour cette prière :

    « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous et pour tous ceux qui n’ont pas recours à vous et plus particulièrement pour les francs-maçons. »

    Saint Maximilien Kolbe réagissait ainsi « particulièrement » aux tonitruantes festivités (à Rome…) du deuxième centenaire de la franc-maçonnerie.

    Depuis lors le message de saint Maximilien Kolbe a été singulièrement raboté à l’aune du politiquement correct post-conciliaire.

    Sauf en Pologne. Et particulièrement à Niepokalanow, la « cité de l’Immaculée », où l’on poursuit vaillamment dans la ligne du fondateur. (Sur l’incroyable aventure de Niepokalanow, voir ma conférence sur saint Maximilien Kolbe.)

    Ainsi, chaque nuit du 16 au 17 du mois, est organisée une veillée de prière « pour la conversion des pécheurs, en particulier des juifs et des francs-maçons ». Cela commence dès 17h dans la basilique et se termine à 5h par la messe à la chapelle du saint. Chaque association locale de la Milice de l’Immaculée est incitée à organiser sa propre veillée dans sa paroisse.

    Et le premier samedi de chaque mois est organisé un rassemblement de prière « Donne-toi à Marie », avec conférences, messe, consécration au Cœur immaculé.

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    A l’entrée de la Cité de l’Immaculée, bien visible de la rue : « Priez pour les francs-maçons. »

    C'est une bannière du site internet de la Cité de l'Immaculée :

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    A l'entrée de la basilique, à droite de la statue de saint Maximilien Kolbe : « Veillée de prière, pour la conversion des pécheurs, des juifs, des francs-maçons… »

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    Le premier numéro du Chevalier de l’Immaculée : à gauche l’hérésie, à droite la franc-maçonnerie.

    *

    Un grand merci au lecteur qui m'a fait parvenir ces informations et ces photos.