Ces dernières années, on pouvait croire que les gisements gaziers en Iran étaient devenus la chasse gardée (ou plutôt le réservoir exclusif) des Chinois (grâce aux « sanctions internationales », qui ont été levées en janvier). Aussi est-ce assez surprenant de voir que Total a signé ce matin à Téhéran un accord pour l’exploitation d’un grand champ gazier, avec à la clef 4,8 milliards de dollars d’investissements, signant du même coup son grand retour en Iran. Total détiendra 50,1% des parts du consortium, le groupe chinois CNPC 30%, et le groupe iranien Petropars 19,9%.
En juin 2009, Téhéran avait signé un accord avec la société chinoise CNPC pour le développement de cette même « phase 11 du champ de Pars Sud ». L’accord avait été annulé début 2013 parce que la compagnie chinoise n'avait pas honoré ses engagements, selon Téhéran.