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  • Berk

    Extrait du VIS de ce jour :

    Les Circuli Minores ont analysé les besoins particuliers des familles en situation irrégulière ou délicate, reconnaissant selon le groupe anglophone présidé par Mgr Mark Benedict Coleridge (Australie) que les personnes qui cohabitent sont dans une situation différente des divorcés remariés civilement. Tout en affirmant que la pratique du vivre ensemble, si répandue dans de nombreuses cultures contemporaines ne peut être considérée comme un bien en soi, on doit reconnaître qu'il peut y avoir le bien parmi ceux qui vivent en couple hors mariage.

    Nous savons, a établi le groupe francophone présidé par Mgr.Laurent Ulrich (France), "qu'il existe tant d'autres familles qui s'estiment souvent elles-mêmes éloignées de cet idéal, et d'autres qui ne pensent même pas qu'il soit peu ou prou fait pour elles. Familles divisées, familles recomposées, familles monoparentales, familles sans mariage même civil. Ces familles réelles nous ne pouvons pas les tenir à l'écart, nous ne voulons pas penser que leur chemin ne les rapproche pas du Dieu, qui aime et attire à lui tous les hommes. Nous croyons qu'en elles vit l'Esprit du Seigneur qui inspire bien des comportements de leur vie. Cela ne retire rien aux familles chrétiennes que nous soutenons et encourageons".

    Ce qui était la vie normale, vécue par d’innombrables familles, est maintenant qualifié d’« idéal » quasiment inatteignable, et ce qui compte pour l’Eglise c’est de reconnaître la présence du Saint-Esprit dans les couples vivant en état d’adultère, de fornication, de relations contre-nature…

  • A Alep

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    L’armée syrienne avance, grâce à l’appui des avions russes, dans la région d’Alep, confirme Mgr Georges Abou Khazen, le vicaire apostolique d’Alep (ordinaire des catholiques latins de toute la Syrie). A la campagne, des dizaines de milliers de personnes ont fui, « en attendant de pouvoir revenir quand les combats auront cessé ». Dans les villes, « la situation est plus calme qu’avant, il y a moins de bombardements parce que les forces sont engagées sur d’autres fronts et il y un sentiment de plus grande sécurité ». « L’intervention russe a conduit à une meilleure efficacité dans le combat contre les militants de l’Etat islamique, parce que les avions de combat russes touchent leurs cibles, ils ne prétendent pas les toucher… » Claire allusion aux frappes américaines, qui selon Mgr Georges Abou Khazen « n’étaient pas efficaces à dessein ». Et cela à cause de la « légitimité » que les Américains et l’Arabie saoudite accordent au front al-Nosra, qui est composé de combattants « dont 80% viennent de l’extérieur, ne sont pas syriens, et n’ont aucun intérêt à créer une nation vraiment moderne et démocratique. C’est pourquoi nous ne devons pas les voir comme des groupes d’opposition modérée, et l’information selon laquelle les Saoudiens ont décidé de fournir de nouvelles armes au front al-Nosra pour résister à l’avance de l’armée syrienne est loin d’être positive. Il faut que nous prenions au sérieux la lutte contre les groupes extrémistes. »

    « Maintenant, ce qu’il faut vraiment c’est la reprise d’un processus politique entre les parties en guerre en Syrie. Outre les bombardements ciblant l’Etat islamique et d’autres groupes jihadistes, nous avons besoin aussi d’un dialogue entre le gouvernement et l’opposition, parce que toutes les parties impliquées doivent participer au processus politique. Il semble que Moscou aille dans cette direction, et nous avons un certain espoir. Les gens ordinaires qui vivent dans les zones sous contrôle du gouvernement sont plus optimistes aujourd’hui et saluent les derniers développements, il y a un climat de renouveau, et un espoir prudent pour l’avenir, c’est plus calme. Et cela facilite notre travail pour encourager les gens, de même le fait qu’il y ait de nouveau de l’électricité au moins une heure par jour (sic), que nous ayons de l’eau plusieurs jours par semaine, même si d’autres problèmes demeurent, dont un chômage généralisé… »

  • Les mariages de l’invasion islamique

    1181588922.jpgLe P. Boulos Garas, curé de Charm el-Cheikh, dans son intervention au synode, a mis en garde contre les mariages mixtes, à savoir entre un musulman et une chrétienne. Ces mariages ne servent que l’islam et finissent souvent mal. En ce temps où se multiplient les « réfugiés » en Occident, ils sont un vecteur de l’invasion islamique. (Ma traduction du texte anglais.)

    Je tiens à exprimer ma profonde inquiétude et préoccupation face à une large tendance socio-culturelle dans les zones touristiques, comme Charm el-Cheikh, celle des mariages mixtes entre femmes chrétiennes de Russie et d’Europe avec des musulmans. (Sous la loi islamique, seuls les hommes musulmans peuvent se marier avec des femmes d’autre religion.)

    Cette tendance, qui va avec les déplacements massifs de population, le nombre croissant de réfugiés et de migrants en Europe, ne touche pas seulement les pays musulmans ou les zones touristiques. Elle affecte aussi l’Occident. De ce fait, elle mérite d’être sérieusement examinée et étudiée. Nous parlons de familles, de différentes notions de morale, et de la double appartenance culturelle et religieuse.

    A cet effet, permettez-moi de mentionner un excellent document de la Conférence épiscopale italienne, publié en 1990, qui décourage comme il faut les mariages mixtes, particulièrement avec les musulmans, à cause de « profondes différences ».

    Nous ne devons pas oublier que la loi islamique autorise la polygamie et que le Coran exige que les pères donnent à leurs enfants une éducation islamique.

    En bref, il y a une « anthropologie culturelle et religieuse profondément différente », qui peut facilement se transformer en une crise majeure pour les couples mixtes et conduire à une rupture, avec des déchirements irréparables, qui rejaillissent gravement sur les enfants.

    Dans le même temps, je me demande souvent avec stupéfaction et tristesse pourquoi la « partie chrétienne » abandonne si facilement son affiliation culturelle, sa foi et son identité, pour réaliser le plan islamique d’« invasion démographique ».

    La question que nous devons maintenant poser est de savoir ce que l’Eglise peut faire pour aider ces familles et ces femmes, qui sont souvent trompées et abusées. Ce qu’elle peut faire pour aider leurs enfants, qui sont souvent à la dérive et en détresse. Je confie cette sollicitude paternelle à Votre Sainteté et leur cause aux pères du Synode.

  • Saint Hilarion

    Aristenète, femme d'Elpide qui fut depuis grand-maître du palais de l'empereur, fort recommandable entre ceux de sa nation mais beaucoup plus entre les chrétiens, retournant avec son mari et trois de ses enfants de visiter saint Antoine, fut obligée de s'arrêter à Gaza à cause de leur indisposition; mais soit par la corruption de l'air ou (comme il parut ensuite) pour la gloire d'Hilarion, serviteur de Dieu, ses trois enfants étant tombés dans une violente fièvre, ils furent abandonnés des médecins. Cette pauvre mère, criant et hurlant, courait au milieu de ses trois fils qui étaient comme autant de corps morts, allant tantôt vers l'un et tantôt vers l'autre sans savoir lequel elle devait pleurer le premier. Enfin ayant appris qu'il y avait un solitaire dans un désert assez proche, oubliant la pompe des personnes de sa condition et se souvenant seulement qu'elle était mère, elle part accompagnée de quelques servantes et de quelques eunuques, son mari lui ayant à peine persuadé de monter sur un âne. Etant arrivée, vers Hilarion, elle lui dit : « Je vous conjure par le Dieu que nous adorons, par notre seigneur Jésus-Christ qui est la clémence même, et par sa croix et par son sang, de me rendre mes trois fils, et de venir à Gaza afin que le nom de notre Sauveur et de notre maître soit glorifié dans une ville païenne, et que l'idole de Marnas tombe par terre. Hilarion, ne pouvant se résoudre à lui accorder sa demande, et disant qu'il n'était jamais sorti de sa cellule et qu'il n'avait point coutume, non seulement d'aller dans les villes, mais d'entrer même dans les moindres villages, Aristenète se jeta par terre en criant par diverses fois : « Hilarion, serviteur de Dieu, rendez-moi mes enfants, et que ceux qu'Antoine a embrassés en Egypte soient conservés par vous en Syrie! » Tous ceux qui étaient présents fondaient en larmes, et lui-même pleurait en lui refusant sa prière. Que dirai-je plus? cette dame ne s'en voulut jamais aller qu'après qu'il lui eût promis que le soleil ne serait pas plus tôt couché qu'il entrerait dans Gaza. Etant arrivé, et ayant considéré l'un après l'autre dans leurs lits ces jeunes enfants que l'ardeur de la fièvre dévorait, il invoqua le nom de Jésus-Christ. O effet admirable de la souveraine puissance de ce nom! on vit soudain d'une même manière sortir une sueur de ces trois corps ainsi que de trois fontaines; et en même temps ces malades, prenant de la nourriture, reconnaissant leur mère éplorée et rendant des actions de grâces à Dieu, baisèrent les mains du saint. Ce miracle ayant été su et s'étant répandu de tous côtés, on voyait comme à l'envi les peuples de Syrie et d'Égypte aller vers lui à grandes troupes ; en sorte que plusieurs embrassaient la foi de Jésus-Christ et faisaient profession de la vie solitaire, car il n'y avait point encore jusqu'alors de monastères dans la Palestine, et avant saint Hilarion on n'avait point vu de solitaires dans la Syrie. Il fut le premier fondateur en ce pays de cette manière de vivre ; il fut le premier qui en donna les instructions; et, comme notre seigneur Jésus-Christ avait le vieillard Antoine dans l'Égypte, il avait le jeune Hilarion dans la Palestine.

    Saint Jérôme, Vie de saint Hilarion, V.

  • La famille...

    Dans La Croix de ce jour (via Le Salon Beige):

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  • Le double langage de Mme Merkel

    Le 7 octobre, Angela Merkel répétait à la télévision allemande qu’elle était opposée à ce que la Turquie devienne membre de l’Union européenne, qu’elle l’avait toujours été et qu’elle n’avait pas changé d’idée. Et elle ajoutait : « Erdogan le sait. »

    Dimanche, Angela Merkel est allée en Turquie. Elle a rencontré le président Erdogan et le Premier ministre Davutoglu, pour parler de la façon de reprendre les négociations d’adhésion de la Turquie en échange d’une aide à la Turquie dans la question des réfugiés (double marché de dupes, puisque la Turquie veut seulement aider à… envoyer les migrants musulmans en Europe).

    « Comment pouvons-nous organiser le processus d’adhésion de façon plus dynamique ? » s’est-elle interrogée. Sic.

    Elle a précisé que l’Allemagne était prête à ouvrir cette année le chapitre 17 (politique économique et monétaire), et à préparer l’ouverture des chapitres 23 et 24 sur la justice, la sécurité et les droits fondamentaux (comme le demande la Commission européenne).

    En attendant, la Turquie réclame une libéralisation du régime des visas pour les Turcs qui se rendent dans l’UE, une aide de 3 milliards d’euros (pour le « fardeau » des migrants…), et la participation des dirigeants turcs aux sommets de l’UE. Mme Merkel a dit qu’elle soutiendra ces demandes…

    La première réaction est venue de Chypre, dont l’existence n’est toujours pas reconnue par la Turquie. (On ne m’a toujours pas expliqué comment il était possible d’avoir des négociations d’adhésion d’un pays à l’UE quand ce pays ne reconnaît pas l’un des pays de l’UE et interdit l’entrée sur son territoire des bateaux et avions chypriotes qui sont des bateaux et avions de l’UE…)

    Le président chypriote Nicos Anastasiades a déclaré que son pays était toujours opposé aux négociations d’adhésion de la Turquie, tant que ce pays n’en faisait pas davantage pour la réunification de l’île.

    Chypre a bloqué six des 35 chapitres de négociation (en plus des huit chapitres bloqués par l’UE) et n’a pas l’intention de modifier sa position tant que la réunification de l’île n’avance pas. Le chapitre 17 ne fait pas partie des chapitres bloqués et Chypre ne s’opposera pas à ce qu’il soit ouvert. Mais Nicos Anastasiades a souligné que rien n’obligera Chypre à accepter l’ouverture de négociations sur les chapitres de la justice, de la sécurité et des droits fondamentaux.

  • Propos du patriarche Twal

    La construction d’un mur entre quartiers arabes et quartiers juifs de Jérusalem « nous attriste et défigure le visage de la Ville Sainte. Si cette politique de séparation se poursuit, chaque personne se déplacera à Jérusalem en portant avec soi son propre mur, sa propre barrière qui le sépare des autres ». Tel est le jugement porté par le patriarche de Jérusalem des Latins, S.B. Fouad Twal, sur le mur de ciment érigé par la police israélienne entre le quartier arabe de Jabal Mukkaber et la colonie juive d’Armon Hanatziv.

    Les autorités israéliennes ont justifié cette construction par la volonté d’empêcher le tir de pierres et de cocktails Molotov de la part des Palestiniens. « Il s’agit d’une chose invraisemblable et elle fait partie de la politique de l’émiettement de la Ville Sainte et de la volonté de rendre difficile également l’accès aux Lieux Saints. Naguère, les autorités israéliennes répétaient le slogan selon lequel Jérusalem est la Ville Sainte, une et indivisible. Maintenant, elles se mettent même à construire de nouveaux murs… Evidemment, tout peut être sacrifié et contredit lorsque cela est conforme à leurs propres stratégies politiques », a déclaré le patriarche.

    Depuis le début du mois d’octobre, la nouvelle spirale de violence qui a explosé en Terre Sainte a provoqué la mort de 43 Palestiniens et 7 Israéliens. « Dans un pays démocratique – souligne le Patriarche – tout acte criminel est puni par la justice et lorsque le juge émet la condamnation, tous l’acceptent. Maintenant, tous les civils en Israël ont le droit d’ouvrir le feu. Il y a des lynchages et des exécutions sommaires. L’usage disproportionné de la force est toujours un signe de faiblesse alors que serviraient des nerfs solides et un esprit lucide pour reconnaître et ôter les causes de cette vague de violence et défendre ensemble le profil de Jérusalem comme ville de la paix, pour le bien de tous. »

    (Fides)

  • Saint Jean de Kenty

    Clément XIII, en 1767, canonisa Jean de Kenty, professeur de l’université de Cracovie au XVe siècle, célèbre pour sa charité envers les pauvres. On lui composa une messe entièrement propre, et il fut le seul « confesseur non pontife » à avoir à son office trois hymnes propres, dont voici celle des premières vêpres, qui rappelle ses pèlerinages (entièrement à pied) à Jérusalem et à Rome :

    Gentis Polonae gloria,
    Clerique splendor nobilis
    Decus Lycaei, et patriae
    Pater, Joannes inclyte.

    Tu es la gloire du peuple polonais, la noble splendeur du clergé, l’honneur de l’Ecole, et le père de la Patrie, illustre Jean.

    Legem superni Numinis
    Doces magister, et facis.
    Nil scire prodest: sedulo
    Legem nitamur exsequi.

    Maître, tu enseignes la loi du Très-Haut, et tu la mets en pratique. Savoir ne sert à rien : efforçons-nous d’accomplir la loi.

    Apostolorum limina
    Pedes viator visitas;
    Ad patriam, ad quam tendimus,
    Gressus viamque dirige.

    Pèlerin, tu visites à pied les tombeaux des apôtres ; à la patrie vers laquelle nous tendons, conduis nos pas et dirige notre route.

    Urbem petis Jerusalem:
    Signata sacro sanguine
    Christi colis vestigia,
    Rigasque fusis fletibus.

    Tu gagnes Jérusalem, tu vénères les traces du Christ marquées par son sang sacré, et tu les arroses de tes larmes.

    Acerba Christi vulnera,
    Haerete nostris cordibus,
    Ut cogitemus consequi
    Redemptionis pretium.

    Plaies amères du Christ, soyez fixées dans nos cœurs, afin que nous pensions à obtenir le prix de la Rédemption.

    Te prona mundi machina,
    Clemens adoret Trinitas,
    Et nos novi per gratiam
    Novum canamus canticum. Amen.

    Trinité clémente, que t’adore prosterné tout l’appareil du monde, et nous, renouvelés par la grâce, nous chantons un cantique nouveau. Amen.

  • L’avertissement du P. Spadaro

    Le P. Antonio Spadaro est le directeur de la revue jésuite Civilta cattolica, il est un des principaux confidents et conseillers du pape (et même celui qu’on voit le plus à Sainte-Marthe), et il a été nommé par le pape membre de l’assemblée synodale sur la famille.

    Il a donné hier une interview à Radio Vatican.

    Ce synode est un « moment très délicat », dit-il, car « ce qui est en jeu c’est la relation entre l’Eglise et le monde ». Et il le répète : « Ce qui est vraiment en jeu ici, dans ce synode, c’est voir comment l’Eglise doit vivre sa relation avec la réalité d’aujourd’hui, qui a de grands défis, de grands changements, et qui est très diverse selon les endroits de la terre. »

    Alors on lui demande quel est le rapport entre ce synode et le Jubilé de la Miséricorde. Réponse :

    - Ce thème a émergé dans les groupes… En fait c’est le pape lui-même qui a établi cette forte connexion : il l’a fait explicitement le 6 juillet, dans son homélie à Guyaquil, au cours de sa visite apostolique en Equateur. Fondamentalement, ce que nous sommes en train de vivre, ce n’est pas seulement un synode, qui a débuté en 2013 avec le fameux questionnaire, puis a passé la première étape synodale et maintenant nous vivons la seconde. Mais cela aboutira au Jubilé de la Miséricorde, et ça ne finira pas là… Il faut comprendre que nous vivons un processus ecclésial de grande ampleur. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des moments de fatigue, des blocages, des difficultés et des tensions… Mais il y a aussi la joie de construire l’histoire ensemble…

    Bref, il faut s’attendre au pire, mais pas tout de suite. C’est au nom de la « miséricorde », donc en son jubilé, que seront prises les (premières) décisions.

    On lui dit ensuite que certains demandent qu’on redécouvre le sens du péché, et on lui demande quelle est la relation entre le péché et la miséricorde.

    — La proclamation de l’Evangile, qui est que le Seigneur est mort pour nous, est mort pour moi, n’est pas l’annonce du péché. Il faut bien comprendre que la réalité de l’annonce de l’Evangile est une annonce de la miséricorde : à la lumière de la miséricorde du pardon du Seigneur, je comprends mon péché, parce que le risque est de tomber dans une sorte de grand sentiment de culpabilité. Alors, s’il n’y a pas la perception du Dieu miséricordieux, le sentiment du péché est seulement un sentiment de culpabilité, qui est souvent inutile.

    Et encore, sur la relation entre vérité et miséricorde :

    La miséricorde est la vérité de l'Evangile. Ainsi, toute opposition entre doctrine et pastorale, entre miséricorde et vérité, n'a pas de sens. La doctrine de l'Évangile, qui est l'enseignement du Seigneur, est l'enseignement de la miséricorde. Tout découle de là.

  • En Indonésie

    Les autorités de la province indonésienne d’Aceh ont commencé à détruire les églises du district d’Aceh Singkil, comme l’exigeaient les militants de l’Islamic Defenders Front, qui avaient incendié une église la semaine dernière et attaqué une autre pour montrer leur détermination.

    Trois églises (de pauvres baraques en bois) ont été détruites aujourd’hui. Sept autres vont l’être dans les prochains jours. Les autorités affirment que c’est avec l’accord des chrétiens, qui reconnaissent qu’ils n’avaient pas de permis de construire…

    La messe dominicale d’hier à Suka Makmur, près de l’église incendiée :

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