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A Alep

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L’armée syrienne avance, grâce à l’appui des avions russes, dans la région d’Alep, confirme Mgr Georges Abou Khazen, le vicaire apostolique d’Alep (ordinaire des catholiques latins de toute la Syrie). A la campagne, des dizaines de milliers de personnes ont fui, « en attendant de pouvoir revenir quand les combats auront cessé ». Dans les villes, « la situation est plus calme qu’avant, il y a moins de bombardements parce que les forces sont engagées sur d’autres fronts et il y un sentiment de plus grande sécurité ». « L’intervention russe a conduit à une meilleure efficacité dans le combat contre les militants de l’Etat islamique, parce que les avions de combat russes touchent leurs cibles, ils ne prétendent pas les toucher… » Claire allusion aux frappes américaines, qui selon Mgr Georges Abou Khazen « n’étaient pas efficaces à dessein ». Et cela à cause de la « légitimité » que les Américains et l’Arabie saoudite accordent au front al-Nosra, qui est composé de combattants « dont 80% viennent de l’extérieur, ne sont pas syriens, et n’ont aucun intérêt à créer une nation vraiment moderne et démocratique. C’est pourquoi nous ne devons pas les voir comme des groupes d’opposition modérée, et l’information selon laquelle les Saoudiens ont décidé de fournir de nouvelles armes au front al-Nosra pour résister à l’avance de l’armée syrienne est loin d’être positive. Il faut que nous prenions au sérieux la lutte contre les groupes extrémistes. »

« Maintenant, ce qu’il faut vraiment c’est la reprise d’un processus politique entre les parties en guerre en Syrie. Outre les bombardements ciblant l’Etat islamique et d’autres groupes jihadistes, nous avons besoin aussi d’un dialogue entre le gouvernement et l’opposition, parce que toutes les parties impliquées doivent participer au processus politique. Il semble que Moscou aille dans cette direction, et nous avons un certain espoir. Les gens ordinaires qui vivent dans les zones sous contrôle du gouvernement sont plus optimistes aujourd’hui et saluent les derniers développements, il y a un climat de renouveau, et un espoir prudent pour l’avenir, c’est plus calme. Et cela facilite notre travail pour encourager les gens, de même le fait qu’il y ait de nouveau de l’électricité au moins une heure par jour (sic), que nous ayons de l’eau plusieurs jours par semaine, même si d’autres problèmes demeurent, dont un chômage généralisé… »

Commentaires

  • " nous avons besoin aussi d’un dialogue entre le gouvernement et l’opposition, parce que toutes les parties impliquées doivent participer au processus politique"
    Non, ce sont ces "groupes d'opposition" financés par les occidento-sionistes qui ont déclenché la guerre. Parler de processus "démocratique" en pleine guerre avec ceux qui l'ont provoquée est-ce sensé???. Personne ne se plaignait de la dictature de Hafez et Bachar quand ils servaient les intérêts sionistes. Aucun pays occidental ne réclamait "plus de démocratie". Même chose en Lybie et en Roumanie

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