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Saint Jean de Kenty

Clément XIII, en 1767, canonisa Jean de Kenty, professeur de l’université de Cracovie au XVe siècle, célèbre pour sa charité envers les pauvres. On lui composa une messe entièrement propre, et il fut le seul « confesseur non pontife » à avoir à son office trois hymnes propres, dont voici celle des premières vêpres, qui rappelle ses pèlerinages (entièrement à pied) à Jérusalem et à Rome :

Gentis Polonae gloria,
Clerique splendor nobilis
Decus Lycaei, et patriae
Pater, Joannes inclyte.

Tu es la gloire du peuple polonais, la noble splendeur du clergé, l’honneur de l’Ecole, et le père de la Patrie, illustre Jean.

Legem superni Numinis
Doces magister, et facis.
Nil scire prodest: sedulo
Legem nitamur exsequi.

Maître, tu enseignes la loi du Très-Haut, et tu la mets en pratique. Savoir ne sert à rien : efforçons-nous d’accomplir la loi.

Apostolorum limina
Pedes viator visitas;
Ad patriam, ad quam tendimus,
Gressus viamque dirige.

Pèlerin, tu visites à pied les tombeaux des apôtres ; à la patrie vers laquelle nous tendons, conduis nos pas et dirige notre route.

Urbem petis Jerusalem:
Signata sacro sanguine
Christi colis vestigia,
Rigasque fusis fletibus.

Tu gagnes Jérusalem, tu vénères les traces du Christ marquées par son sang sacré, et tu les arroses de tes larmes.

Acerba Christi vulnera,
Haerete nostris cordibus,
Ut cogitemus consequi
Redemptionis pretium.

Plaies amères du Christ, soyez fixées dans nos cœurs, afin que nous pensions à obtenir le prix de la Rédemption.

Te prona mundi machina,
Clemens adoret Trinitas,
Et nos novi per gratiam
Novum canamus canticum. Amen.

Trinité clémente, que t’adore prosterné tout l’appareil du monde, et nous, renouvelés par la grâce, nous chantons un cantique nouveau. Amen.

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