Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Mixité sociale

    Manuel Valls réunit un comité interministériel de 18 ministres aux Mureaux, pour parler de la banlieue et relancer la « mixité sociale ».

    On parle de « mixité sociale » parce qu’il est interdit de dire « mixité ethnique ». J’ai vécu plusieurs années non loin des Mureaux, et il m’arrivait de traverser la ville, par la grande avenue centrale. Chaque fois je voyais UN blanc. C’était vraiment étonnant : jamais deux ou trois, jamais aucun, toujours un. J’avais fini par me dire que la mairie devait payer un blanc à faire l’aller-retour dans cette avenue pour montrer qu’il y avait de la « mixité sociale »…

  • Proverbes au premier degré

    A Pencran (Finistère), samedi soir, un automobiliste, qui s’est garé, allume une cigarette et s’endort aussitôt. La cigarette tombe et la voiture commence à prendre feu. L’homme se réveille, va dans son coffre, prend un bidon… d’huile, et se met à jeter de l’huile sur le feu. Avec le résultat qu’on imagine. Les pompiers arrivent bientôt et éteignent l’incendie. Ouest France précise qu’il n’a pas été fait de contrôle d’alcoolémie parce que l’homme était à l’extérieur de sa voiture quand les gendarmes sont arrivés…

    Quand j’étais jeune, il y a longtemps, j’étais allé à Jersey ramasser les choux-fleurs. Il y avait là une bande de bras cassés bretons presque à désespérer de l’humanité. Un jour le paysan avait demandé à l’un d’eux (il était de Callac) de couper une branche. Il était monté sur l’arbre, et je l’avais vu avec stupeur couper la branche sur laquelle il était assis. Je me disais qu’au dernier moment il allait changer de position, mais non, il était allé jusqu’au bout, et il était tombé avec la branche. Pas de très haut, heureusement pour lui…

  • Art contemporain

    Les agents d'entretien du musée de Bolzano ont détruit une œuvre d’art intitulée "Où allons-nous danser ce soir?", constituée de bouteilles vides, de confettis, de déchets divers. Croyant qu’il s’agissait des reliefs d’une soirée bien arrosée, les agents d’entretien ont tout nettoyé.

    Il était arrivé la même chose à Paris quand une femme de ménage avait enlevé un monceau de détritus.

    « L'œuvre, qui mettaient en scène les restes d'une fête terminée, sera réinstallée dès que possible », a annoncé le musée.

    Ce qui est quand même pratique avec cet art contemporain, c’est qu’on peut très facilement refaire le chef-d’œuvre à l’identique…

  • Les Tchèques et l’UE

    Selon le dernier sondage STEM publié vendredi dernier, 62% des Tchèques voteraient contre l’adhésion de leur pays à l’UE si un référendum était organisé.

    C’est un record. Et ce qui est intéressant est que ce sont les Tchèques diplômés, jusque-là favorables à l’UE (contrairement aux bouseux rétrogrades, comme partout), qui expriment de plus en plus leur rejet.

  • Zeman répond à l'ONU

    Lu sur le site de Radio Prague :

    Le président tchèque Miloš Zeman considère que les critiques formulées contre la République tchèque et sa personne par le Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'ONU font partie d'une "campagne orchestrée par un groupe de personnes qui sont - peut-être franchement - persuadées que nous devrions ouvrir nos bras aux réfugiés". Il l'a indiqué dans un entretien filmé accordé au tabloïd Blesk, en précisant d'abord que ces critiques l'avaient fait "sourire". Convaincu de la relative richesse des migrants actuels, le chef de l'Etat a par ailleurs affirmé que les enfants "servent de boucliers humains à des gens avec des iPhones pour justifier la vague de migrants". "Ils emmènent des enfants sur des petits bateaux sachant qu'ils risquent de se noyer", a-t-il ajouté avant d'estimer que la majorité "ne mérite pas la compassion".

     

  • En Pologne

    Les résultats définitifs, qui ne seront connus que ce soir, devraient confirmer les projections de trois chaînes de télévision et du sondage sortie des urnes donnant le PiS grand vainqueur des élections législatives, avec 38% des voix et la majorité absolue des sièges.

    Ce serait la première fois qu’un parti obtiendrait la majorité absolue depuis la chute du communisme. Et aussi la première fois que la gauche… n’aurait aucun député (on se souvient que déjà sa candidate à la présidentielle avait fait 2,5% des voix).

    C’est donc comme prévu Beata Szydło qui devenir Premier ministre.

    Il est intéressant de constater que Andrzej Duda, qui a été élu président de la République en mai dernier, était inconnu du grand public. Son élection fut une surprise, car tous les sondages le donnaient largement perdant. La personne qui avait organisé la campagne était Beata Szydło. Et c’est elle aussi qui a mené la campagne des législatives. Comme Andrzej Duda, elle était très peu connue, quoique (depuis 2004 seulement) vice-présidente du parti de Jaroslaw Kaczynski, car elle fuit les caméras, ce qui est peu banal pour une personnalité politique.

    Revoilà donc la Pologne catholique représentée par des représentants catholiques… et qui sont sur la même longueur d’ondes que leurs homologues du groupe de Visegrad (notamment sur l'UE tentaculaire et sur l’invasion musulmane de l’Europe) : Hongrie, Tchéquie, Slovaquie.

    N.B.- Il semblerait que nos amis de "A droite de la République" (voir ici le texte de Bernard Antony), qui étaient sur les listes du PiS, puissent constituer un groupe.

  • In hymnis et confessionibus

    ℟. In hymnis et confessionibus benedicebant Dominum: * Qui magna fecit in Israël, et victoriam dedit illis Dominus omnipotens.
    ℣.Ornaverunt faciem templi coronis aureis, et dedicaverunt altare Domino.
    ℟. Qui magna fecit in Israël, et victoriam dedit illis Dominus omnipotens.

    Avec hymnes et acclamations ils bénissaient le Seigneur, qui a fait de grandes choses pour Israël ; et il leur a donné la victoire, le Seigneur tout-puissant. Ils ornèrent la façade du temple de couronnes d'or et dédicacèrent l'autel au Seigneur, qui a fait de grandes choses pour Israël ; et il leur a donné la victoire, le Seigneur tout-puissant.

    Répons des matines, inspiré de II Maccabées 10, 38 et I Maccabées 4, 56-57.

    La partition dans l’Antiphonaire de Hartker (début XIe siècle, Saint-Gall) :

    844536335.jpg

  • Le Christ Roi

    Les répons des matines, avec indication des livres dont ils sont tirés :

     

    . Super solium David et super regnum ejus sedebit in aeternum: * Et vocabitur nomen ejus Deus, Fortis, Princeps pacis.
    . Multiplicabitur ejus imperium, et pacis non erit finis.
    . Et vocabitur nomen ejus Deus, Fortis, Princeps pacis.

    Sur le trône de David et sur son royaume, il siégera à jamais. Il sera appelé Dieu, Fort, Prince de la paix. Son empire s’étendra et la paix n’aura pas de fin.

    Isaïe 9, 6-7

     

    . Aspiciebam in visu noctis, et ecce in nubibus caeli Filius hominis veniebat: et datum est ei regnum et honor: * Et omnis populus tribus et linguae servient ei.
    . Potestas ejus, potestas aeterna, quae non auferetur: et regnum ejus quod non corrumpetur.
    . Et omnis populus tribus et linguae servient ei.

    Je contemplais dans les visions de la nuit. Voici, venant sur les nuées du ciel, le Fils de l’homme. A lui fut conféré empire et honneur, tous, peuples, nations et langues le serviront, son empire est empire à jamais, qui ne passera point, et son royaume ne sera pas détruit.

    Daniel 7, 13-14 (répons du 1er dimanche de l’Avent)

     

    . Tu Bethlehem Ephrata, parvulus in millibus Juda: ex te mihi egredietur qui sit dominator in Israël: * Et erit iste Pax.
    . Egressus ejus ab initio, a diebus aeternitatis: stabit et pascit in fortitudine Domini.
    . Et erit iste Pax.

    Toi, Bethléem, Ephrata, le plus petit des clans de Juda : de toi sortira celui qui sera le chef d’Israël. Il sera la paix. Son origine est dès le commencement depuis les jours d’éternité. Il sera ferme et paîtra son troupeau dans la force du Seigneur.

    Michée 5, 2-5

     

    . Exsulta satis filia Sion: jubila filia Ierusalem: ecce Rex tuus veniet, tibi Justus et Salvator: * Et loquetur pacem Gentibus.
    . Potestas ejus a mari usque ad mare: et a fluminibus usque ad fines terrae.
    . Et loquetur pacem Gentibus.

    Exulte, fille de Sion, jubile, fille de Jérusalem, car ton roi vient à toi, le juste, le sauveur. Il annoncera la paix aux nations. Sa puissance s’étendra de la mer à la mer, et depuis les fleuves jusqu’aux confins de la terre.

    Zacharie 9, 9-10

     

    . Oportet illum regnare, quoniam omnia subjecit Deus sub pedibus ejus : * Ut sit Deus omnia in omnibus.
    . Cum subjecta fuerint illi omnia, tunc et ipse Filius subjectus erit Patri.
    . Ut sit Deus omnia in omnibus.

    Il faut qu’il règne car Dieu a tout mis sous ses pieds, afin que Dieu soit tout en tous. Quand toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra au Père.

    I Corinthiens 15, 25-28

     

    . Fecit nos regnum sacerdotes Deo et Patri suo * Ipsi gloria et imperium, in saecula saeculorum.
    . Ipse est primogenitus mortuorum, et Princeps regum terrae.
    . Ipsi gloria et imperium, in saecula saeculorum.

    Le Christ a fait de nous une royauté de prêtres pour Dieu son Père. A lui gloire et empire dans les siècles des siècles. Il est le premier né des morts, le prince des rois de la terre.

    Apocalypse 1, 5-6

     

    . Factum est regnum hujus mundi Domini nostri et Christi ejus: * Et regnabit in saecula saeculorum.
    . Adorabunt in conspectu ejus universae familiae Gentium; quoniam Domini est regnum.
    . Et regnabit in saecula saeculorum.

    Le royaume de ce monde est devenu celui de notre Seigneur et de son Christ, il régnera dans les siècles des siècles. Toutes les familles des nations se prosterneront devant sa face, car au Seigneur est la royauté.

    Apocalypse 11, 15 ; psaume 21, 28-29

     

    . Decem cornua quae vidisti, decem reges sunt: hi cum Agno pugnabunt, et Agnus vincet illos, * Quoniam Dominus dominorum est, et Rex regum.
    . Regnavit Dominus Deus noster omnipotens: gaudeamus et exsultemus, et demus gloriam ei.
    . Quoniam Dominus dominorum est, et Rex regum.

    Les dix cornes que tu vois, ce sont dix rois. Ils combattront contre l’Agneau et l’Agneau les vaincra, car il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Le Seigneur notre Dieu tout-puissant est roi, réjouissons-nous, exultons, donnons-lui gloire.

    Apocalypse 17, 12-14 ; 19, 6-7.

  • Les tordus

    Extrait de la Relation finale du synode, plus précisément des paragraphes qui ont recueilli le moins de signatures... sur les « divorcés remariés » bien sûr… (Ma traduction en attendant l'officielle):

    « Tout en soutenant une règle générale, il faut reconnaître que la responsabilité face à certains actes ou certaines décisions ne sont pas les mêmes dans tous les cas. Le discernement pastoral, tout en tenant compte de la conscience bien formée de la personne, doit assumer ces situations. Les conséquences des actes ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas. »

    « Le processus d’accompagnement et de discernement oriente ces fidèles vers la prise de conscience de leur situation devant Dieu. L’entretien avec le prêtre, au for interne, contribue à la formation d’un jugement correct sur ce qui fait obstacle à la possibilité d’une plus pleine participation à la vie de l’Eglise et de mesures qui peuvent la favoriser et la faire grandir. »

    Oh non, on ne dit pas que les « divorcés remariés » peuvent communier, mais on ne voit pas de quoi d’autre il peut s’agir, au terme de l’entretien en conscience au for interne…

    Cette irruption du « for interne » était la dernière cartouche du clan Kasper. Elle figure donc dans le texte. Ils ont gagné, même s’il reste à l’expliciter, mais ça ce sera le travail du pape, en relation avec la décentralisation de l’Eglise synodale…

    On manipule sournoisement les mots « discernement », « conscience », « for interne » et l’on retourne à la fin des années 60, quand les « théologiens » qui bataillaient contre Humanae vitae avaient brandi le « for interne » pour expliquer que l’on pouvait passer outre l’interdiction de la contraception. L’idée était de Bernhard Häring, et elle a été reprise au synode explicitement comme venant de Bernhard Häring. Lequel ne peut pas savourer sa victoire, puisqu’il est mort en 1998.

    Pour une analyse générale du document, voir le blog de Jeanne Smits. On relèvera notamment ceci:

    (…) il n’est nullement question du caractère peccamineux de l’acte homosexuel, du devoir d’aider les personnes à sortir du style de vie « gay » et du danger de l’activité homosexuelle, dommageable pour la santé et mortelle pour l’âme.

     C’est d’ailleurs une caractéristique du texte : il ne parle de péché et de pécheurs que de manière générale, toujours en rapport avec la rédemption mais sans jamais rappeler que le salut des âmes est mis en cause dans les situations objectivement désordonnées comme l’union civile ou le remariage après divorce.

     (…)

    Accueil, accompagnement : ce sont les mots clefs du document où manque cruellement en revanche le rappel des fins dernières.

  • Changer sans changer...

    Avant-hier, lors de la conférence de presse quotidienne de la Pravda vaticane sur ce qui se passe au synode, le cardinal Gracias, membre du G9 du pape, membre du comité nommé par le pape pour rédiger la relation finale du synode :

    « Familiaris consortio a abordé de nombreux problèmes, mais il date du temps de saint Jean-Paul II. Le monde a changé, et même beaucoup. C’est pourquoi les défis eux-mêmes ont changé. (…) C’est toute l’idée du synode : comment faire face à ce défi d’aujourd’hui [les « divorcés remariés »], la doctrine restant la même, le principe de la foi restant le même, (…) comment pouvons-nous cependant aider les gens dans un nouveau climat sociologique, économique, politique, et aussi idéologique : comment y répondre ? Ce ne sera pas la même chose, mais la doctrine, naturellement, ne sera pas changée. »

    François, hier, dans l’homélie de la messe :

    « Les temps changent et nous, les chrétiens, nous devons changer continuellement. Nous devons changer, solides dans la foi en Jésus-Christ, solides dans la vérité de l’Évangile, mais notre attitude doit bouger continuellement selon les signes des temps. »

    Et pour cela, bien sûr, « nous devons nous ouvrir à la force de l’Esprit ».

    En confondant le Saint-Esprit avec l’esprit du monde qui demande à l’Eglise de changer la signification des paroles du Verbe.