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  • Suississime

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    L’UDC a remporté les élections suisses, de façon véritablement historique, puisque c’est la première fois qu’un parti atteint 29,5% des voix (et laisse les autres loin derrière).

    Le parti de Christoph Blocher, clairement anti-immigration et anti-UE, aura ainsi 65 sièges sur 200 au Conseil national, soit 11 de plus qu’en 2011.

  • L’Eglise synodale

    Dans son discours célébrant le cinquantenaire de l’institution du Synode des évêques, samedi, François a employé sept fois l’expression « Eglise synodale », et pas une seule fois l’expression « Eglise catholique ».

    Jamais jusqu’ici un pape avait appelé l’Eglise latine une « Eglise synodale », ou appelé à « construire » une « Eglise synodale ».

    L’unique exception se trouve dans une très brève allocution, un simple salut de Jean-Paul II aux patriarches lors de son voyage au Liban en 1997, suite à l’assemblée synodale sur le Liban. Il leur avait que l’Eglise latine… « n’est pas une Eglise synodale », mais que l’institution du Synode permet de dire tout de même qu’elle est une Eglise synodale, « dans un sens différent ».

    L’« Eglise synodale » que François veut « construire » a pour caractéristique une large « décentralisation ». Comme il l’a déjà dit à plusieurs reprises, il veut que les conférences épiscopales puissent prendre des décisions. Bref, qu’elles soient des synodes nationaux. Et s’il y a une « Eglise synodale » constituée par le Synode général des évêques, il soit y avoir aussi une multitude d’Eglises synodales au niveau national… Etant entendu que ces synodes nationaux – les conférences épiscopales – auront une autorité réelle, y compris doctrinale – ce qui n’est pas le cas du Synode général !

    Bref, il ne s’agit pas de « construire » une « Eglise synodale », mais de désintégrer l’Eglise catholique en « Eglises » locales.

    Vers la fin de son discours, François cite l’encyclique Ut unum sint de Jean-Paul II. Sans dire qu’il s’agit de cette encyclique sur l’œcuménisme. Ainsi fait-il commencer la citation par le désir de la « communion pleine et visible de toutes les communautés », comme s’il continuait son discours sur « l’Eglise synodale », alors qu’il s’agit du dessein œcuménique de l’union des diverses communautés chrétiennes. Ce que l’on comprend seulement ensuite puisque c’est alors explicite.

    Cette façon de passer insensiblement des Eglises locales aux communautés chrétiennes séparées fait penser immanquablement à l’Eglise non pas synodale mais polygonale à laquelle François a déjà fait allusion : le polygone dont chaque communauté chrétienne est un côté… Et l’œcuménisme est réalisé, par la marginalisation de l’Eglise catholique mise sur le même plan que toutes les autres communautés chrétiennes.

    Ce qui est frappant dans ce même discours est le rappel vigoureux que le pape est le chef de l’Eglise, que c’est lui qui prend les décisions comme « pasteur et docteur de tous les chrétiens », citation de Vatican I. Ce sont les pères de Vatican I qui auraient été bien étonnés de découvrir qu’un pape pourrait utiliser la constitution Pastor Aeternus, le texte du magistère le plus éloigné de toute considération synodale, pour détruire l’Eglise sous prétexte de construire une Eglise synodale…

  • Saint Pierre d’Alcantara

    « La dévotion, dit saint Thomas, est une vertu qui rend l'homme prompt et disposé à la pratique de toutes les vertus, qui l'excite à bien agir, et lui en facilite le moyen. » Cette définition montre clairement la nécessité et la grande utilité de cette vertu ; et elle nous fait voir en même temps que la dévotion comprend plus que certaines personnes ne sauraient penser.

    Pour entendre ceci, il est nécessaire de savoir que le plus grand empêchement que nous trouvons en nous pour bien vivre, est la corruption de la nature qui nous a été transmise par le péché. De là procèdent une grande inclination que nous avons pour le mal, et une grande difficulté, un grand dégoût, que nous avons pour le bien. Ces deux dispositions nous rendent le chemin de la vertu très difficile, quoique la vertu par elle-même soit la chose du monde la plus douce, lu plus belle, la plus aimable et la plus noble. Or, contre cette difficulté et ce dégoût, la divine sagesse nous a préparé un remède excellemment convenable, je veux dire la vertu et le secours de la dévotion. En effet, de même que le zéphyr dissipe les nuages et laisse le ciel pur et serein, de même la véritable dévotion dissipe dans notre âme cet ennui, cette difficulté, et la laisse disposée et libre pour toute sorte de bien. En voici la raison : c'est que cette vertu est vertu de telle sorte, qu'en même temps elle est un don spécial du Saint-Esprit, une rosée du ciel, un secours et une visite de Dieu obtenus par l'oraison, et dont la nature est de combattre cette difficulté et cet ennui, de bannir cette lâcheté, de communiquer cette promptitude, dont nous avons parlé, de remplir l'âme de bons désirs, d'éclairer l'entendement, de fortifier la volonté, d'allumer l'amour de Dieu, d'éteindre les flammes des mauvais désirs, d'inspirer le dégoût du monde et l'horreur du péché, enfin, de donner pour lors à l'homme une nouvelle ferveur, un nouvel esprit, un nouveau courage et une nouvelle ardeur pour faire le bien. On peut dire que cette vertu est à l'âme ce que les cheveux étaient à Samson. Quand il les avait, il surpassait en force tous les hommes ; mais quand ils lui manquaient, il était aussi faible que les autres. De même, quand l'âme du chrétien a cette dévotion, elle est supérieure à tout ; et elle devient faible, quand elle lui manque. Voilà donc ce que saint Thomas a voulu nous faire entendre par la définition qu'il a donnée de la dévotion. Ce que l'on peut dire de plus beau à la louange de cette vertu, c'est que n'étant qu'une en nombre, elle est néanmoins comme un stimulant et un aiguillon pour toutes les autres. C'est pourquoi quiconque a un vrai désir de marcher dans le chemin des vertus, ne doit point entreprendre de le faire sans ce puissant secours ; car, s'il manque, on ne se tirera jamais des grandes difficultés qu'on y rencontrera.

    On voit clairement, par ce qui vient d'être dit, quelle est l'essence de la véritable dévotion. Elle ne consiste donc pas dans cette tendresse de cœur ou dans cette douce consolation que ressentent quelquefois ceux qui prient, mais dans cette promptitude et dans cette ardeur, que l'on met à faire le bien. Il résulte de là que souvent l'un se trouve sans l'autre, lorsqu'il plaît au Seigneur d'éprouver les siens. À la vérité, cette dévotion et cette promptitude répandent très souvent dans l'âme cette douce consolation ; et, à leur tour, cette consolation et ce goût spirituel augmentent la dévotion essentielle qui consiste dans cette promptitude et cette ardeur à faire le bien. C'est pourquoi les serviteurs de Dieu peuvent avec beaucoup de raison désirer et demander ces joies et ces consolations, non pour le goût qu'ils y trouvent, mais parce qu'elles accroissent cette dévotion qui nous rend propres à faire le bien. C'est ce que le Prophète nous fait entendre lorsqu'il dit : « J'ai couru dans la voie de vos commandements, ô mon Dieu, lorsque vous avez dilaté mon cœur », c'est-à-dire, quand vous y avez versé cette allégresse de vos consolations qui a rendu ma course si légère et si rapide.

    Traité de la dévotion, chapitre 1

  • 21e dimanche après la Pentecôte

    Prière après la communion :

    Immortalitátis alimóniam consecúti, quǽsumus, Dómine : ut, quod ore percépimus, pura mente sectémur. Per Dóminum…

    Ayant acquis l’aliment de l’immortalité, nous vous demandons, Seigneur, que ce que nous avons reçu par la bouche, nous le suivions par un esprit pur.

    D’actualité pour le synode…

    Sur l’évangile de ce dimanche, voir ma note de l’an dernier.

    Sur l’étonnant offertoire de Job, voir ma note de l’année précédente.

  • Le Salon du livre de l’Agrif

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    Les dernières nouvelles, avec une liste des auteurs présents, sur le site de l’Agrif.

  • Au Bangladesh

    Une centaine de musulmans ont attaqué, le 15 octobre, une famille chrétienne de Dacca, pour l’« exproprier » de sa maison, située près de l’église du Rosaire. « Ils voulaient me tirer dessus, dit Tapon Cruze, ils disaient qu’ils me tueraient si je m’opposais à l’expropriation de notre maison ». La famille a dû s’enfuir. Les musulmans, à la solde d’un accapareur connu, du nom d’Aijulla, étaient accompagnés de policiers qui ont regardé sans rien faire.

    D’habitude ce genre d’agression a lieu à la campagne, de la part de propriétaires terriens qui veulent agrandir leurs domaines tout en chassant les « infidèles » des environs. C’est la première fois que j’entends parler d’une action similaire en ville, qui plus est dans la capitale.

  • Un pasteur tué en Inde

    Le pasteur Chamu Hasda Purty, 54 ans, de l’ « Eglise pentecôtiste indépendante », a été tué le 12 octobre dans le village de Sandhi, dans le district de Khunti de l’Etat du Jharkhand. Un groupe d’hommes armés a fait irruption à son domicile et a ouvert le feu sur lui. Cet assassinat aggrave la peur des chrétiens, soumis dans cet Etat à la montée en puissance de groupes extrémistes hindous qui ont lancé une campagne pour que soit adoptée une loi anti-conversion.

  • Les drones tuent surtout des civils

    Les Américains utilisent des drones pour tuer des présumés terroristes en Afghanistan et au Yémen. Le site The Intercept, dans une étude intitulée The drone papers, révèle que ces opérations soi-disant « ciblées » ciblent essentiellement n’importe qui. Entre janvier 2012 et février 2013, lors de l'opération Haymaker en Afghanistan, les drones américains ont tué plus de 200 personnes, dont seulement 35 étaient des cibles. Sur une sous-période de cinq mois, pendant cette opération, 90% des personnes tuées n'étaient pas des personnes visées.

    Chaque personne tuée qui est réellement ciblée est un « jackpot ». Les tués par erreur sont appelés « ennemis tués au combat ». Quels qu’ils soient. Pour ne pas à avoir à avouer l’inavouable. Et leur nombre est manifestement minimisé.

    Mais si tout homme tué par erreur, et sans armes, est un ennemi, cela veut dire que les Américains font la guerre à un peuple, et non à des terroristes.

    (Le Figaro, Le Monde)

  • Ste Marguerite-Marie

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  • Le V4 exemplaire

    Les Premiers ministres du groupe de Visegrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie) sont convenus d’une coopération policière pour la surveillance de la frontière de la Hongrie avec la Serbie.

    Le V4 souligne que « la protection des frontières de  Schengen figure en bonne place sur la liste des priorités, parce qu’elle représente une condition préalable de base pour gérer l’actuelle pression migratoire ».

    La République tchèque et la Slovaquie enverront chacune 50 policiers, la Pologne entre 50 et 60, la République tchèque 100 officiers de l’armée, et la Pologne enverra également cinq véhicules de surveillance.

    Puisque l’UE ne fait rien et que l’agence Frontex, dépourvue de tous moyens, n’a jamais servi à rien, les pays du V4 se débrouillent tout seuls… Et cet accord « pourrait être un modèle, au niveau de l’UE, de la façon de s’attaquer à la crise des réfugiés, par une aide directe aux pays les plus touchés », ajoute perfidement une source anonyme du V4…

    C’est surtout une preuve de plus que l’UE ne sert à rien et que la véritable union européenne est celle de la libre coopération entre nations.