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  • Hindous radicaux

    Le Hindu Janajagruti Samiti (HJS), comité pour la renaissance hindoue, a tenu sa 4e « convention hindoue de toute l’Inde » du 11 au 17 juin.

    Dans une « résolution officielle », la convention demande l’interdiction des écoles chrétiennes dans tout le pays.

    Le HJS est un groupe extrémiste, mais il est lié au RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh) qui est la plus grande ONG du monde (entre 5 et 6 millions de membres), à peine moins fanatique, et qui soutient l’actuel Premier ministre, Narendra Modi, membre du principal parti hindouiste nationaliste.

  • Une église victime d'un incendie en Israël

    Deux pièces des locaux entourant l'église catholique de Tabgha, à 3 km de Capharnaüm, ont été ravagées par un incendie criminel la nuit dernière.

    Cette église, haut lieu de Galilée, est connue comme l’église « du miracle de la multiplication des pains et des poissons », car elle est construite sur le lieu supposé de l’un de ces miracles.

    Un moine bénédictin et un jeune bénévole ont été gravement intoxiqué par la fumée et ont dû être hospitalisés d’urgence.

    Sur les murs ont été retrouvées des inscriptions en hébreu : le passage d’une prière récitée trois fois par jour par les juifs pratiquants, dans laquelle il est demandé à Dieu d’anéantir les idoles et les païens (dixit Fides).

  • L’« encyclique »

    A la lecture de l’« encyclique », on peut d’abord croire à une blague. Comme on le voyait déjà avec l’extrait annonçant l’imminente apocalypse écologique par le réchauffement climatique, toute une partie du texte ressemble à un pastiche d’un texte du Club de Rome des années 60, remis au goût du jour façon GIEC. Sans doute cette partie est-elle écrite par le tout nouvel académicien pontifical Schellnhuber. Lequel se dit précisément toujours membre du Club de Rome (je ne savais pas que ça existait encore).

    Puis il y a une partie qui est un pastiche, mais laborieux celui-là, des programmes des partis écolos. Ou plutôt des documents internes de ces partis, tendance intello. L’auteur de cette partie paraît beaucoup broder sur un livre de Romano Guardini de 1950, intitulé La fin des temps modernes. C’est long, ennuyeux, prétentieux et jargonnant. Exemple :

    Le problème fondamental est autre, encore plus profond: la manière dont l’humanité a, de fait, assumé la technologie et son développement avec un paradigme homogène et unidimensionnel. Une conception du sujet y est mise en relief qui, progressivement, dans le processus logique et rationnel, embrasse et ainsi possède l’objet qui se trouve à l’extérieur. Ce sujet se déploie dans l’élaboration de la méthode scientifique avec son expérimentation, qui est déjà explicitement une technique de possession, de domination et de transformation.

    Ces deux pastiches sont saupoudrés de façon aléatoire et parcimonieuse de références plus ou moins chrétiennes. Le tout se poursuit par une leçon de morale au ras des pâquerettes : ne cuisinez pas plus que ce vous pouvez manger, éteignez la lumière, évitez le plastique, utilisez les transports publics, etc. Avec une perle : « Si une personne a l’habitude de se couvrir un peu au lieu d’allumer le chauffage, alors que sa situation économique lui permettrait de consommer et de dépenser plus, cela suppose qu’elle a intégré des convictions et des sentiments favorables à la préservation de l’environnement. » L’auteur n’imagine même pas qu’on puisse se chauffer par des énergies renouvelables, ou qu’on puisse avoir des pulls anti-écologiques, fabriqués à l’autre bout de la planète par des « exclus » exploités… Enfin viennent quelques vraies considérations chrétiennes, d’un style tout différent. Donc ce ne doit pas être un canular. On est censé croire que c’est une vraie encyclique.

    Il en ressort que l’homme des pays riches est responsable du réchauffement climatique qui fait peser une menace imminente sur la planète, car « les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie (…) Le rythme de consommation, de gaspillage et de détérioration de l’environnement a dépassé les possibilités de la planète ». Dépassé, comme le coma du même nom.

    On peut peut-être encore s’en sortir, mais il faut tout changer. Il faut une « conversion écologique ». Au point que « l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties ». Ce qui ne veut rien dire, sinon que la décroissance provoquerait un chômage de masse… On ne voit pas en quoi cette récession et ce chômage profiteraient aux pauvres, mais peu importe, l’essentiel est de placer les mots « pauvres », « faibles », « exclus », aussi souvent que possible. Car « les exclus (…) sont la majeure partie de la planète, des milliers de millions de personnes ». Et beaucoup d’entre eux sont déjà chassés de leurs pays à cause des conséquences du réchauffement climatique, dans une scandaleuse indifférence des riches…

    Le pire n’est pas dans cette logorrhée mondaine ressassant la bien-pensance pseudo-scientifique et politico-médiatique tiers-mondiste écolo. Tout cela sera oublié dans quelques mois.

    Le pire est que, pour la première fois dans un document censé être du magistère, apparaît un hommage à Teilhard de Chardin, à « l’apport de P. Teilhard de Chardin » : « L’aboutissement de la marche de l’univers se trouve dans la plénitude de Dieu, qui a été atteinte par le Christ ressuscité, axe de la maturation universelle. » Allusion au fameux point oméga vers lequel converge toute l’humanité, toute la création, sans qu’il y ait besoin de rédemption.

    La référence à Teilhard de Chardin (qui est il est vrai en bonne compagnie avec les idéologues du réchauffement climatique, puisqu’il était lui-même un imposteur sur le plan scientifique) implique bien entendu que le pape, dans un document du magistère, parle de l’évolutionnisme comme s’il s’agissait d’une évidence, d’une vérité établie, d’un acquis indiscutable, qu’il n’est même pas besoin de définir, ni même de présenter (voir le paragraphe 81).

    Cela est vraiment grave. Comme est grave aussi, sur un autre plan, la référence à un soufi comme à un « maître spirituel » (sans autre qualificatif), pour faire croire qu’il y a un islam mystique et parfaitement franciscain…

  • Saint Ephrem

    Qui suffirait à célébrer
    Le Fils Véritable, à nous manifesté,
    Que les justes ont si ardemment
    Désiré voir en leur génération ?

    Adam l’avait attendu,
    Lui, le Seigneur du chérubin,
    Lui qui pouvait le faire entrer et habiter
    Sous la ramure de l’arbre de vie.

    Abel ardemment désira
    Qu’en ses jours il vînt,
    Pour voir à la place de l’agneau qu’il offrait
    L’Agneau divin.

    Ève l’aperçut ;
    Si grande était des femmes la nudité
    Que lui seul pourrait les revêtir, non de feuilles,
    Mais de la gloire dont elles s’étaient dépouillées.

    La tour qu’une multitude avait bâtie
    Visait en figure l’Unique
    Qui descendrait bâtir sur la terre
    Une tour qui monte jusqu’au ciel.

    L’Arche aussi, avec ses animaux,
    Visait par son type notre Seigneur
    Qui bâtirait la Sainte Église
    Où les âmes sont sauvées.

    Aux jours de Péleg, la terre fut partagée
    En soixante-dix langues :
    Il attendait Celui qui, par des langues,
    Partagerait la terre entre ses Apôtres.

    La terre engloutie par le déluge
    Poussait vers son Seigneur un cri silencieux.
    Il descendit, ouvrit le baptistère,
    Pour que par lui les hommes soient emportés aux cieux.

    Seth, Enosh et Quénân
    Furent appelés fils de Dieu.
    Ils attendirent le Fils de Dieu
    Afin de devenir par grâce pour lui des frères.

    Un peu moins de mille ans
    Vécut Mathusalem.
    Il attendit le Fils, seul à donner en héritage
    La vie qui ne finit jamais.

    En mystère, en secret,
    La bonté divine implora pour eux
    Que le Seigneur vînt dans leur génération
    Et comblât leurs insuffisances.

    Car l’Esprit Saint qui était en eux
    Par une pensée silencieuse en eux (intervenait)
    Et les poussait à voir en lui le Sauveur
    Qu’ardemment ils désiraient.

    L’âme des justes eut l’intuition du Fils
    Qui est le remède de vie
    Et elle désira qu’il vînt en ses jours
    Pour goûter à sa douceur.

    Hénok ardemment le désira,
    Mais n’ayant pas vu le Fils sur terre,
    Il intensifia sa foi et sa justice
    Pour monter le voir au ciel.

    Qui reprocherait à la Bonté
    Que ce don que les premiers,
    Malgré de grands efforts, n’avaient pas obtenu,
    Aux derniers gratuitement soit venu ?

    Vers lui Lamek aussi se tourna,
    Pour qu’il vînt, miséricordieux, le consoler
    De sa peine, du travail de ses mains
    Et du sol maudit par le Juste.

    Lamek vit qu’en son fils Noé
    Les symboles du Fils étaient représentés :
    À la place du Seigneur lointain
    Le symbole prochain l’a consolé.

    Noé désira voir ardemment
    Celui dont il avait goûté les secours.
    Si son symbole préserva les animaux (de la mort),
    Combien plus lui-même donnera-t-il la vie ?

    Noé l’attendit pour avoir éprouvé
    Que par lui l’arche reposait (sur la montagne).
    Si son type opéra le salut,
    Que ne fera-t-il lui-même en réalité ?

    Abraham pressentit dans l’Esprit
    Que lointaine était la naissance du Fils.
    Il désirait ardemment pour lui-même
    Voir au moins son jour.

    De le voir Isaac eut le vif désir,
    Car il savoura l’avant-goût du salut.
    Si la préfiguration sauve de telle manière,
    Combien plus sauvera-t-il lui-même en vérité !

    Les anges aujourd’hui se sont réjouis,
    Car le Veilleur est venu nous réveiller.
    Qui dormirait en cette nuit
    Où toutes les créatures sont éveillées ?

    Comme Adam avait introduit par ses péchés
    Le sommeil de la mort dans la création,
    Le Veilleur est descendu nous réveiller
    De la torpeur du péché.

    Strophes 40 à 62 de l’Hymne de saint Ephrem sur la Nativité. En 2010 j’avais reproduit les strophes 20 à 40. Il y en a 99.

  • L’euro carré

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    La Lettonie va émettre une pièce de 5 euros qui a la particularité d’être carrée, pour commémorer le 500e anniversaire du château de Riga, qui est carré, et qui est devenu le siège de la présidence de la République.

    On constate qu’au verso figure, à côté de l’effigie de Walter de Plettenberg, général de l’ordre Teutonique en Livonie, une représentation de la Sainte Vierge avec l’Enfant Jésus, enveloppée de soleil, sur un croissant de lune.

    La Commission européenne et les habituels inquisiteurs de la sacro-sainte laïcité seraient-ils distraits, ou auraient-ils abandonné le combat depuis l’affaire slovaque ?

    (Fin 2012, les autorités européennes avaient rejeté le projet slovaque d’une pièce commémorative de 2 euros célébrant le 1150e anniversaire de l’arrivée dans le pays des saints Cyrille et Méthode : il n’était pas question d’une pièce avec une croix et des auréoles. Dans un premier temps, la Banque centrale slovaque avait supprimé les auréoles de son projet - mais pas la grande croix d’Anjou… qui est l’élément principal des armoiries de la République slovaque… Puis, voyant l’émotion causée en Slovaquie et dans ce qui reste d’Europe chrétienne par cette infamie, la Banque centrale slovaque avait tranquillement, discrètement, frappé les pièces selon le dessin originel. Et les autorités européennes étaient restées coites…)

  • Les chouchous

    « Le Saint-Père a nommé M. Hans Joachim Schellnhuber (Allemagne), Membre de l'Académie pontificale des sciences. Il est Directeur de l'Institut de l'impact climatique de Potsdam. » (VIS)

    Hans Joachim Schellnhuber est l’une des trois personnes qui présenteront officiellement, demain, l’encyclique (?) de François sur l’environnement.

    C’est un extrémiste du « réchauffement climatique anthropique », membre de tous les machins catastrophistes et titulaire de 23 prix internationaux ou hautes distinctions diverses… On ne trouve nulle part une trace quelconque d’une conviction religieuse.

  • Bruxelles halal

    Il y a dans la Région bruxelloise 256 boucheries artisanales.

    Une bonne majorité d’entre elles, 141, soit 55%, sont halal.

    Il est vrai que Mohammed est depuis plusieurs années le premier prénom donné à Bruxelles (Belgique).

    (Via Fdesouche)

  • Venez tous !

    Le ministre de l’Intérieur annonce, avec force tambours et trompettes, que le gouvernement va créer 4.000 places d’hébergement pour les « demandeurs d’asile », 5.000 pour les « réfugiés », et 1.500 pour les « migrants vivant sur des campements ».

    Cela fait partie d’un plan qui vise à lutter contre l’immigration irrégulière.

    Pourquoi ils rigolent, de l’autre côté de la Méditerranée ?

  • Ils se prennent pour Dieu ?

    Michel Sapin au Figaro : « Le prélèvement de l'impôt à la source est irréversible ».

    Non seulement aucune décision d’un gouvernement n’est irréversible, mais l’est encore moins une décision aussi contingente (quoi qu’on en pense par ailleurs).

    « Irréversible » doit être ici une sorte de synonyme de « historique », qui commence assurément à être très dévalué.