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  • Saint Jean Baptiste

    Adsunt, Domine, principia christianæ lætitiæ, quibus olim nasciturum in carne Verbum vox sanctificata præcessit, et luminis ortum lucis protestator insigniter nuntiavit : ex quo et christianæ fidei sacramenta, et salutaris lavacri prodierunt insignia : cujus conceptus miraculum, cujus nativitas gaudium approbatur ; quæsumus ergo, ut qui natalem nunc Præcursoris tui ovantes suscipimus, ad festum quoque natalis tui purgatis cordibus accedamus : ut vox, quæ te prædicavit in eremo, nos purget in sæculo ; et qui viam venturo Domino præparans corpora viventium suo lavit baptismate, nostra nunc corda suis precibus a vitiis et errore depurget : qualiter Vocis sequentes vestigia, ad Verbi mereamur pervenire promissa.

    Voici, Seigneur, les prémices de la joie chrétienne : le Verbe à naître dans la chair est précédé d’une Voix qui l’annonce dans la sainteté ; le lever de la lumière a pour avant-coureur un insigne témoin de ses rayons. Par lui éclatent les mystères de la foi nouvelle ; il manifeste le bain du salut. Sa conception est un prodige ; sa naissance est proclamée la joie du monde. Nous donc qui dans l’allégresse accueillons maintenant la naissance de votre précurseur, puissions-nous solenniser aussi, avec un cœur purifié, la fête de votre naissance ! Que la voix qui vous prêcha au désert nous purifie dans le siècle. Préparant les sentiers du Seigneur qui devait venir, le Précurseur lavait dans son baptême les corps de ceux qui vivaient en ce temps ; que maintenant, par sa prière, il délivre nos cœurs des vices et de l’erreur : en sorte que, marchant à la suite de la Voix, nous méritions de parvenir aux promesses du Verbe.

    (Capitule de la liturgie mozarabe)

  • Euthanasie : ça coince au Sénat

    Alors que la première loi Leonetti avait été adoptée à l’unanimité (ou presque) au Sénat comme à l’Assemblée nationale, la nouvelle loi vient d’être rejetée par le Sénat.

    Les sénateurs de droite avaient supprimé le « droit » à la sédation profonde et continue jusqu’à la mort. Ils avaient également ajouté que la nutrition et l’hydratation ne sont pas des traitements.

    Bref ce n’était plus une loi d’euthanasie. Donc la gauche a voté contre, mais aussi un certain nombre de sénateurs centristes et de droite.

    Marisol Touraine regrette ce vote mais exprime sa satisfaction « que la proposition de loi dénaturée ait été rejetée ».

    Retour à l’Assemblée nationale…

  • Le Royaume-Uni et l’UE

    Dans une lettre ouverte à David Cameron, le directeur général de la Chambre de commerce britannique, John Longworth, écrit :

    Nous avons besoin de clauses d’exemption en béton pour nous assurer de ne pas entrer comme des somnambules dans une « union toujours plus étroite ». Dans une Europe dans laquelle les décisions sont prises par et pour la zone euro – un club dont nous ne serons jamais membre – la Grande-Bretagne doit avoir des garanties absolues pour protéger notre économie et nos autres intérêts à l’intérieur de l’UE.

    Les autres priorités, ajoute-t-il, doivent être de parvenir à un marché « significativement » libre des services, une plus grand protection contre les règlements de l’UE, et une approche « claire et équilibrée » de l’immigration. Et il avertit que les entreprises « seront profondément préoccupées si les questions qui sont centrales pour la prospérité du pays sont négligées ou compromises à la table de négociations ».

  • Le « déséquilibré » de Graz

    Un homme au volant du 4x4 a foncé à plus de 100 km/h sur la foule dans une rue de Graz. Trois morts, 34 blessés dont 10 grièvement.

    Pour nos journaux, c’est un « déséquilibré mental », un « forcené », ou même… « un véhicule fou » (Ouest France).

    Nulle part semble-t-il, dans les gros médias français, on ne signalait que l’homme est un musulman.

    Il s’appelle Alen Rizvanović, il a 26 ans, il est arrivé de Bosnie en 1993, et il est devenu autrichien.

    Sa page Facebook est éloquente, comme le montre Novopress. Au chapitre des livres, ce sont des livres musulmans, et le « saint Coran ». Les sites préférés sont « islam : la Religion avant la Culture », « Les Etats-Unis chiens d’Israël » et « Convertir à l’Islam », et des dizaines de pages proclament sa dévotion à Allah, le Coran et les Hadiths.

    Comme le rappelle Novopress, le porte-parole de l’État islamique Abu Mohammed al-Adnani avait déjà appelé les musulmans vivant dans les pays occidentaux à mener le djihad sur une petite échelle personnelle plutôt que de s’unir pour former des groupes facilement repérables.
    Son message exact était le suivant :

    « Nous répétons notre appel aux musulmans en Europe à cibler les croisés dans leurs pays d’origine et partout où ils se trouvent… tout musulman qui peut verser une goutte de sang d’un croisé se doit de le faire avec une bombe, un couteau, une voiture, une pierre ou même à coup de pied ou à coup de poing. »

  • François et les « vaudois »

    François restera donc dans l’histoire comme le premier pape à être entré dans un temple « vaudois » (une secte pour laquelle l’Eglise catholique est l’Antichrist), et y avoir fait un acte de repentance :

    De la part de l’Eglise catholique, je vous demande pardon. Je vous demande pardon pour les attitudes et pour les comportements non-chrétiens, et même non-humains, qu’au cours de l’histoire nous avons eus à votre encontre. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous!

    On pourra rappeler ce que disait à ce propos Benoît XVI au clergé polonais le 25 mai 2006 :

    Le Pape Jean-Paul II, à l'occasion du grand Jubilé, a plusieurs fois exhorté les chrétiens à faire pénitence pour les infidélités passées. Nous croyons que l'Eglise est sainte, mais en elle se trouvent des hommes pécheurs. Il faut repousser le désir de s'identifier uniquement à ceux qui sont sans péché. Comment l'Eglise aurait-elle pu exclure les pécheurs de ses rangs? C'est pour leur salut que Jésus s'est incarné, est mort et ressuscité. Il faut donc apprendre à vivre avec sincérité la pénitence chrétienne. En la pratiquant, nous confessons les péchés individuels en union avec les autres, devant eux et devant Dieu. Il faut toutefois se garder de la prétention de s'ériger avec arrogance au rang de juges des générations précédentes, qui ont vécu en d'autres temps et en d'autres circonstances. Il faut une humble sincérité pour ne pas nier les péchés du passé, et toutefois ne pas tomber dans des accusations faciles en absence de preuves réelles ou en ignorant les différents préjugés de l'époque. En outre, la confessio peccati, pour reprendre une expression de saint Augustin, doit toujours être accompagnée par la confessio laudis - par la confession de la louange. En demandant pardon pour le mal commis dans le passé, nous devons également rappeler le bien accompli avec l'aide de la grâce divine qui, bien que déposée dans des vases d'argile, a souvent porté des fruits excellents.

    Cela dit, plus que la repentance envers les « vaudois » (je mets entre guillemets pour bien les distinguer des Vaudois dont un bon tiers est catholique), ce qui me choque dans le discours du pape, c’est ceci :

    Parmi de nombreux contacts cordiaux dans différents contextes locaux, où l’on partage la prière et l’étude des Ecritures, je voudrais rappeler l’échange oecuménique de dons accompli à l’occasion de Pâques à Pinerolo, par l’Eglise vaudoise de Pinerolo et par le diocèse. L’Eglise vaudoise a offert aux catholiques le vin de la célébration de la Veillée pascale et le diocèse catholique a offert à ses frères vaudois le pain de la Sainte Cène du dimanche de Pâques. C’est, entre les deux Eglises, un geste qui dépasse de beaucoup la simple courtoisie et qui d’une certaine façon fait goûter à l’avance  - goûter à l’avance d’une certaine façon – cette unité de la table eucharistique à laquelle nous aspirons.

    Cela ne peut que faire croire aux gens qu’il y a une sorte d’équivalence entre l’eucharistie catholique et la Cène vaudoise, alors que pour les « vaudois » l’eucharistie est une idolâtrie. A quelle unité aspirons-nous ?

    Et cette équivalence est aggravée par l'emploi de l'expression non seulement absurde mais d'abord hétérodoxe "les deux Eglises", donnant ainsi le nom d'Eglise à un groupuscule qui n'a pas de sacerdoce, et qui en outre ne se donne même pas à lui-même le nom d'Eglise (leur nom est la "Table vaudoise") !

  • Vigile de la nativité de saint Jean-Baptiste

    Les textes liturgiques de cette première messe nous transportent jusqu’au temple de Jérusalem, à l’heure décisive où s’accomplissait l’oblation de l’encens. L’antienne de l’introït, que relève une mélodie des plus gracieuses, est empruntée à l’évangile même de la messe. Elle ne reproduit pas servilement le texte de saint Luc mais le simplifie et l’abrège pour satisfaire aux exigences de la phrase musicale et donner plus de relief au message angélique. Elle nous met en présence des trois personnages qui tiennent le plus de place dans la liturgie du jour, et, d’un mot, nous indique la part qui revient à chacun dans l’accomplissement du mystère :

    « Ne crains point, ZACHARIE, ta prière est exaucée ; ÉLISABETH, ton épouse, t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JEAN ; et il sera grand devant le Seigneur, et il sera rempli du Saint-Esprit dès le ventre de sa mère, et beaucoup se réjouiront de sa naissance. »

    Voici d’abord Zacharie dont l’ardente prière a obtenu pour le salut du peuple ce fils auquel il imposera lui-même le nom choisi du ciel : Ne timeas, Zacharia, exaudita est oratio tua. Puis c’est Élisabeth qui, par la sainteté de sa vie, a mérité l’insigne privilège de concevoir le Précurseur du Christ : Et Elisabeth uxor tua pariet tibi filium. Enfin et surtout c’est le fruit de ce couple parfait, Jean lui-même, déjà si grand dans le sein maternel que sa naissance doit être pour l’Église entière le sujet d’une immense allégresse : Et erit magnus coram Domino, et Spiritu sancto replebitur adhuc ex utero matris suæ : et multi in nativitate ejus gaudebunt.

    Nombre de pièces liturgiques, antiennes et répons, sont inspirées de ce même passage de saint Luc dont lecture est faite comme évangile de la messe.

    L’évangéliste commence très justement son récit par l’épisode de l’annonciation du Précurseur, car saint Jean-Baptiste appartient à l’Évangile non moins par le mystère de sa naissance que par l’œuvre de sa vie publique. Il est en son origine si étroitement uni au Christ que l’annonce de sa conception merveilleuse doit être considérée comme le point de départ du salut et l’annonce de notre rédemption.

    Dom Emmanuel Flicoteaux

  • L’européisme à marche forcée

    Il ne se passe pas de semaine qu’une personnalité européenne fasse pression pour qu’on accélère l’intégration de la zone euro, pour que celle-ci se dote d’institutions économiques uniques. Quand ce n’est pas le président de la Commission Jean-Claude Juncker, dont c’est un des thèmes essentiels, c’est Sylvie Goulard qui insiste (Sylvie Goulard est depuis longtemps la cheville ouvrière du « Mouvement européen » qui avait été créé par la CIA pour fabriquer des Etats-Unis d’Europe), c’est Emmanuel Macron et son homologue allemand qui signent une tribune commune en ce sens, etc. Et voici maintenant un « rapport » intitulé « Compléter l’union économique et monétaire de l’Europe », signé par les « cinq présidents » : Commission européenne, Conseil européen, Eurogroupe, Parlement européen, Banque centrale européenne, qui souligne la nécessité d’une union toujours plus étroite et fixe comme objectifs la création d’un Trésor européen unique, puis d’un ministère des Finances unique.

    On remarque que le « rapport » (qui à ma connaissance n’existe qu’en anglais...) parle de l’union économique et monétaire « de l’Europe », comme si seuls faisaient vraiment partie de l’Europe les Etats de l’eurozone…

    Cette agitation, en dehors de la constante de la propagande européiste, vise aujourd’hui d’une part à conjurer le mauvais sort de la crise grecque, et d’autre part à préparer la façon dont on pourrait satisfaire le Royaume-Uni en séparant clairement la vraie Europe, celle de l’euro, d’une Europe périphérique, celle qui n’a pas l’euro. Ce qui est contraire au traité. Mais cela on sait depuis toujours que tout le monde s’en moque.

  • Au Danemark

    Le parti libéral a fait échouer hier le projet de gouvernement majoritaire des quatre partis de droite, parce qu’il refuse tout compromis avec le Parti du peuple danois sur l’Union européenne et le contrôle des frontières.

  • Résistance suisse

    Une journaliste suisse de gauche, Mireille Vallette, qui était membre du parti socialiste jusqu’en 2012, a créé samedi dernier une association de lutte contre l’islamisation de la Suisse, intitulée « Vigilance islam », qui suscite un tollé et des demandes d'interdiction...

    Mireille Vallette est certes plus proche de Résistance laïque que de Chrétienté Solidarité, mais elle a le mérite d’attaquer ouvertement tous les complices de la dhimmmitude qui s’installe, et de refuser de faire une distinction entre islam et islamisme.

    Extraits de la charte de l’association :

    Elle considère que l’expansion de l’islam constitue la menace la plus grave qui pèse aujourd’hui sur la démocratie et la liberté dans notre pays.

    Nous rejetons comme trompeuse l’idée d’un cloisonnement étanche entre islam et islamisme. Tous deux se réfèrent au Coran et aux hadiths, lesquels véhiculent une idéologie politico-religieuse totalitaire qui n’admet pas l’égalité des êtres humains ni leur droit à l’autonomie.

    L’islam poursuit son expansion mondiale par la force et l’intimidation. Les pays musulmans n’autorisent pas la liberté religieuse. Leurs minorités confessionnelles ne peuvent pratiquer leur religion que dans des conditions humiliantes impliquant une infériorisation de droit ou de fait.

    Dans leur grande majorité, nos élites politiques, médiatiques et culturelles refusent de reconnaître le caractère liberticide de l’islam et ne font rien pour stopper son développement. Leur trop grande tolérance vis-à-vis d’un système de pensée intolérant et hégémonique est une lâcheté dont nous subissons déjà les conséquences.

    Voir l’article du Temps, et celui des Observateurs où l’on trouvera l’intégralité de la charte.