O Mater Patriæ, Anna potentissima, Britonum tuorum salus esto ; serva fidem, mores corrobora, tribue pacem sancta intercessione.
O Mère de la Patrie, très puissante sainte Anne, soyez le salut de nos Bretons ; gardez leur foi, fortifiez leurs vertus, donnez-leur la paix par votre sainte intercession.
C’est l’antienne de Magnificat, aux vêpres de la fête de sainte Anne, patronne des Bretons, qui prime le dimanche en Bretagne. Cette antienne a été composée, comme tout l’office propre de sainte Anne, par dom Guéranger, à la demande de l’évêque de Vannes en 1870.
Voici cette antienne, chantée comme il se doit par les moines de Kergonan, avec le Magnificat.
Puis je m’en vais à l’université d’été du Centre Charlier et de Chrétienté Solidarité, et je vous retrouve après, si Dieu veut.
La bannière est un chef-d’œuvre de la célèbre maison Le Minor, de Pont-l’Abbé. Elle a été confectionnée à l’occasion de la consécration solennelle de la Bretagne au Cœur immaculé de Marie, le 26 juillet 1954 à Sainte-Anne d’Auray. L’autre côté de la bannière représente la Vierge et l’Enfant. Sur les deux faces, l’inscription reproduit les derniers mots du radio-message de Pie XII, qui fut sans doute le premier pape à parler breton, et même vannetais : « Revo melet kalon glan Mari ! Revo melet santez Anna patromez vad er Vretoned ! » (Que soit béni le cœur immaculé de Marie ! Que soit bénie sainte Anne la bonne patronne des Bretons !) C’était le 40e anniversaire de la proclamation officielle de sainte Anne patronne de la Bretagne par saint Pie X.