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  • Ségolène et le Roundup

    Le Roundup ayant été enfin déclaré cancérigène, Ségolène Royal demande aux jardineries d’arrêter de vendre ce produit en libre service.

    Elle fait bien. Mais elle ferait mieux d’interdire d’abord aux paysans d’utiliser ce produit comme désherbant entre deux cultures. C’est devenu ahurissant, de voir ces champs, partout, brûlés au Roundup entre deux cultures, comme s’il y avait eu la guerre au napalm. Et c’est particulièrement pénible de voir cela au printemps, quand tout reverdit et que d’immenses champs sont des étendues de mort.

    Comment peut-on laisser les paysans gorger la terre de glyphosate entre deux cultures, avant de la retourner pour produire les petits pois qui vont arriver dans votre assiette, ou le maïs qui nourrira les vaches à lait et les bœufs à viande ?

  • Bagdad : le vol des maisons des chrétiens

    Avec la complicité de fonctionnaires corrompus, des imposteurs et des groupes organisés d’escrocs sont parvenus au cours de ces dernières années à acquérir illégalement des milliers de maisons appartenant à des familles chrétiennes de Bagdad qui ont abandonné la ville pour fuir le chaos, l’instabilité et la violence qui règnent en Irak depuis l’intervention militaire conduite par les Etats-Unis.

    Parmi les dizaines de milliers de chrétiens ayant quitté le pays au cours de ces dernières années, nombreux sont ceux qui n’avaient pas vendu les maisons et autres biens immobiliers, conservant l’espoir de revenir en Irak en des temps plus tranquilles. Mais maintenant, leur éventuel retour serait marqué par une amère découverte, à savoir que leurs propriétés ont changé de mains et que les nouveaux possesseurs sont parvenus dans de nombreux cas à obtenir de faux documents de propriété qui rendent impossible la récupération des biens par des voies légales de la part de leurs légitimes propriétaires.

    Mohammed al-Rubai, membre du conseil municipal de Bagdad, a déclaré dans un récent entretien accordé à une chaîne de télévision que près de 70% des maisons appartenant à des chrétiens dans la capitale irakienne (au moins 7.000 selon l’ONG Baghdad Beituna) ont été expropriés illégalement, les titres de propriété ayant été falsifiés au travers de manumissions du cadastre.

    Selon un rapport publié en février dernier par le site Internet al-Arabi al- Jadeed, des membres des institutions politiques et militaires seraient parmi les bénéficiaires des vols « légalisés » des propriétés chrétiennes.

    (Fides)

  • La résistance s’étend ?

    Naïma Tagourdite est arrivée à Combrée, Maine-et-Loire, le mois dernier, avec ses deux enfants de 6 et 8 ans. Elle a aussitôt demandé des menus de substitution pour que ses enfants ne mangent pas de porc.

    Le directeur lui déclare que le restaurant municipal ne propose pas de repas alternatifs.

    Lettre au maire. Le maire répond la même chose.

    Il précise à Ouest France : « Les menus sont mis en ligne trois mois à l’avance. Elle pouvait donc savoir que notre restaurant n’est pas un self-service. Un plat unique est proposé. »

    Ce qui n’empêche pas le journal de reproduire aussi la pleurnicherie de Naïma qui accuse en quelque sorte la mairie de vouloir faire mourir de faim ses enfants…

  • Eugénisme en Suisse

    Je reprends le bon titre du Salon Beige sur cette information : les Suisses ont voté en faveur d’un amendement constitutionnel permettant le diagnostic pré-implantatoire.

    Par un score sans appel de 61,9%.

    Pourtant les évêques avaient pris position de façon claire et ferme. Et les sondages étaient indécis...

    Six cantons alémaniques ont voté contre, avec en tête les trois cantons à majorité catholique.

    Mais tous les cantons romands ont voté pour. Les Vaudois à près de 85%, les Genevois à 82%. Le Valais catholique à 81% a voté pour à 57%, le Jura catholique à 74% a voté pour à 67%...

  • C’est la guerre

    L’Eglise d’Afrique noire, réunie à Accra sous le commandement du cardinal Sarah, a déclaré la guerre à l’Eglise d’Allemagne, et aux conspirateurs de la Grégorienne (menés par le cardinal Marx).

    Lire l’article de Sandro Magister, qui rend surtout compte de l’excellente analyse du P. Édouard Adé, secrétaire général de l'Université Catholique d'Afrique Occidentale, de la « stratégie des Allemands ».

  • Saint Guy

    Saint Vit (ou Vite, ou Guy), son maître Modeste et sa nourrice Crescence, tous trois martyrs sous Dioclétien, furent célébrés à Rome à partir du VIIe siècle. Ce n’est plus qu’une mémoire dans le calendrier de 1960 ; pourtant la messe est propre, et l’évangile ne se trouve nulle part ailleurs dans le missel. C’est le passage de saint Luc où Jésus dit aux 72 disciples qui reviennent de mission : « Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds les serpents, et les scorpions, et toute la puissance de l’ennemi ; et rien ne pourra vous nuire. » La raison en est que saint Guy est réputé à Rome, non pas pour guérir la « danse » qui porte son nom, mais pour guérir les gens mordus par des chiens enragés, des serpents venimeux ou des tarentules. Le cardinal Schuster écrit : « La diaconie de Saint-Vite existe encore, et les fidèles la fréquentent toujours, particulièrement s’ils ont été victimes de chiens enragés ou de serpents venimeux ; souvent, ils y obtiennent la santé. »

    Et il cite la postcommunion : « Comblés aujourd’hui d’une solennelle bénédiction, nous vous demandons, Seigneur, par l’intercession de vos martyrs Vite, Modeste et Crescence, que la grâce médicinale du Sacrement soit profitable à notre âme non moins qu’à notre corps. »

    Au VIIIe siècle le prieur de Saint-Denis alla chercher à Rome des reliques de saint Guy. En 836, Hilduin les céda à un monastère de Saxe. Cette translation fut marquée par de nombreux miracles, notamment des guérisons d’épilepsie et diverses autres affections neurologiques, dont une qui ressemble beaucoup aux effets de la… piqûre de tarentule. On organisa dans les pays germaniques des pèlerinages aux sanctuaires dédiés à saint Guy, le jour de sa fête, où les malades dansaient jusqu’à perdre la raison. Des médecins ont constaté que beaucoup de malades étaient guéris, mais que l’année suivante, à l’approche de la fête de saint Guy, il leur venait des crampes, des douleurs, des mouvements convulsifs, et des angoisses, et qu’ils devaient refaire le pèlerinage, et la « danse de saint Guy »…

    L’église romaine de saint Guy (dei santi Vito e  Modesto), à côté de l’arc de Gallien, reconstruite en 1477, est une diaconie cardinalice depuis le XIe siècle. En 1900 on lui a ajouté une façade à l’est, derrière le chœur…

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  • 3e dimanche après la Pentecôte

    L’Évangile est tiré de la collection de paraboles de saint Luc. Au chapitre XVe, nous trouvons trois paraboles qui ont à proprement parler le même sens. Ce sont les paraboles des trois perdus et retrouvés : la parabole de la brebis perdue, de la drachme perdue et de l’Enfant prodigue. Les deux premières paraboles se trouvent dans l’Évangile d’aujourd’hui. Qu’est-ce que le Christ voulait nous dire à tous par ces trois paraboles ? Il nous donne un enseignement très consolant, un véritable message joyeux : celui de la miséricorde de Dieu. Le Seigneur nous l’expose lui-même après chaque parabole : « Je vous le dis, il y aura joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit ». L’Église, elle aussi, veut nous donner cet enseignement consolant.

    C’est ce que nous voyons dans l’antienne de Communion. Au moment où les fidèles reçoivent la sainte hostie, le chœur chante : « Je vous le dis, il y aura joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit ». Nous avons ici une belle antienne de communion. Quand l’Église veut souligner particulièrement un enseignement de l’Évangile, elle extrait cette phrase et la répète dans un de ses chants ; par exemple elle en fait le verset de l’Alléluia ou l’antienne de Communion. Quand elle en fait l’antienne de Communion, elle lui attache encore une autre signification. Elle veut souvent nous dire que c’est précisément dans la communion que cette phrase trouve son accomplissement. Nous sommes, pour ainsi dire, venus à la messe comme des brebis égarées ; mais le bon Pasteur nous a trouvés au Saint-Sacrifice et nous a chargés sur ses épaules. Maintenant, à la communion, nous voyons ses yeux briller de la joie de nous avoir ramenés au bercail. Les cieux s’ouvrent pour ainsi dire au-dessus de nous ; nous voyons les anges rayonner de joie et célébrer avec allégresse notre conversion. A la vérité, cette conversion s’est faite il y a longtemps, au moment de notre baptême. Alors, les cieux s’ouvrirent réellement pour nous et les anges saluèrent avec des transports de joie le nouveau citoyen du ciel. Or, chaque messe renouvelle et perfectionne la grâce du baptême, surtout la messe du dimanche. La sainte communion est pour nous comme le gage et la garantie que le Bon Pasteur nous emporte sur ses épaules vers le bercail.

    Dom Pius Parsch

  • La folie antiraciste est sans limite

    Depuis 2003, une compagnie de transports de Pittsburgh, aux Etats-Unis, affiche sur ses bus des slogans comme « Rockin’ Rollin’  », « Movin’ Groovin’  », « Ziggin’ Zaggin’ ». Ce dernier veut dire « zigzagant », en dissociant « zig » et « zag », ce qui ne se fait pas en français mais peut se faire à l’occasion en anglais.

    Or voici que, douze ans plus tard, une conductrice s’est avisée, en voyant le slogan dans son rétroviseur, qu’à l’envers il fait « niggaz niggiz », et qu’il est donc horriblement raciste, puisqu’il se moque des « niggaz », ce qui se prononce à peu près comme « niggers », les noirs, mot qu’il est strictement interdit de prononcer ou d’écrire aux Etats-Unis (quand on est obligé d’en parler on dit : le « n-word »).

    La conductrice a donc porté plainte. La compagnie s’est immédiatement excusée pour ce « message très préoccupant, blessant et choquant » et a annoncé qu’elle allait le retirer sans tarder. Il reste un problème toutefois : depuis le temps que les slogans sont collés, les lettres (collées l’une à côté de l’autre) vont laisser des traces qui permettront toujours de voir le slogan. Il faudra donc peut-être remplacer toutes les vitres. Ou « poser une sorte de revêtement en vinyle pour être sûr que les traces sont complètement recouvertes »…

    De fait, comme le dit Novopress qui rapporte ce délire, aucune précaution n’est de trop dans une affaire d’une telle importance.

  • Les notes qui ont disparu

    Le site New liturgical movement attire l’attention sur un article fort intéressant de Susan Benofy, dans le nouveau numéro du bulletin Adoremus de l’Association pour le renouveau de la sainte liturgie (La Crosse, Wisconsin).

    Susan Benofy constate que dans le dernier projet de la constitution conciliaire sur la liturgie, Sacrosanctum Concilium, il y avait de nombreuses notes de bas de page faisant référence à des documents pontificaux de saint Pie X (Tra le sollecitudini), Pie XI (Divini Cultus), Pie XII (Mediator Dei, Musicae sacrae disciplina), et aussi à l’instruction De musica sacra et sacra liturgia de 1958. Les renvois les plus nombreux sont naturellement ceux qui concernent Mediator Dei, la grande encyclique liturgique de Pie XII, qui inspire une partie du texte.

    Or, dans le texte final imprimé de la constitution conciliaire, TOUTES ces références aux documents pontificaux antérieurs ont disparu.

    En fait, dès 1964, un des acteurs de la révolution liturgique, le P. Pierre-Marie Gy, avait expliqué la raison de ce phénomène. C’est que, disait-il, dans un document conciliaire, on ne cite que les sources bibliques, liturgiques et patristiques.

    Ce qui est un énorme mensonge, comme chacun peut le constater en allant voir les autres constitutions de Vatican II, qui ont toutes deux de nombreuses références à des documents pontificaux, à commencer par les 12 références bien connues de Lumen gentium à Mystici corporis de Pie XII.

    La vraie raison, comme le souligne Susan Benofy, est bien évidemment qu’on voulait montrer la constitution sur la liturgie comme un document en rupture avec le passé, qui permet donc de faire n’importe quoi, ce qui n’aurait pas été possible si l’on avait gardé les références à l’enseignement liturgique des papes précédents.

  • « La » religion ?

    Remarquable réflexion de Bernard Antony sur « la » religion et « la » radicalisation.