Le Washington Post nous apprend (via Riposte catholique) que le professeur Philippe de Larminat, docteur ès sciences, ingénieur ENSM, expert en modélisation des processus, climatosceptique notoire, a tenté de participer au symposium sur le climat organisé par l’Académie pontificale des sciences à Rome le 28 avril dernier, avec notamment Ban Ki-Moon, Jeffrey Sachs, et toute l’élite des prophètes du réchauffement climatique anthropique. Dans le seul but de faire entendre une autre voix dans une assemblée à 100% « réchauffiste ».
Dans un premier temps, il a été bien reçu par le cardinal Turkson, co-organisateur du symposium en tant que président du Conseil pontifical Justice et Paix. Le cardinal, quoique totalement gagné aux thèses officielles, a promis de lui obtenir une place.
Mais Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, le chancelier de l’Académie pontificale, argentin et proche du pape, et d’une incroyable (et très inquiétante) agressivité envers ceux qui pensent autrement, a mis son veto.
Cinq jours avant le symposium, alors que Larminat avait acheté son billet d’avion, on lui a fait savoir par courriel qu’il n’était pas invité.
Quand on a demandé pourquoi au chancelier, il a répondu que Larminat « n’est pas une autorité académique en ce domaine, ni une autorité religieuse, ni une autorité de l’ONU ». Bref il a écrit en vain son livre Changement climatique, identification et projections, où il montre que c’est l’activité solaire et non l’activité de l’homme qui cause le réchauffement climatique.
Le cardinal Turkson a dit quant à lui que c’est seulement parce que le symposium était « surbooké ».
« Ils ne voulaient pas entendre une note discordante », souligne Philippe de Larminat.
Schellnhuber quant à lui a déclaré qu’il était étonné que Larminat ait presque réussi à participer au symposium. Cela montre, selon lui, que « même à l’intérieur du Vatican il y a des gens qui voudraient voir quelque chose qui présente les deux côtés ». Sic.