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  • Une nouvelle église catholique en Angleterre

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    Le 19 juin dernier, l’église méthodiste de Chelston, à Torquay (Devon) est devenue l’église Saint-Cuthbert-Mayne. Elle a été achetée aux méthodistes par la « mission » locale de l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham (anciens anglicans).

    (Saint Cuthbert Mayne est un prêtre catholique anglais mort martyr en 1575.)

  • Mort d’un patriarche

    eglises-catholiques-bedros.jpgSB Nersès Bédros XIX Tarmouni (Pierre XIX), patriarche de Cilicie des Arméniens, 19e primat de l’Eglise catholique arménienne (dont le siège est au Liban), est mort brutalement ce matin, à l’âge de 75 ans.

    Contrairement à la majorité des catholiques arméniens, qui sont libanais (descendants de rescapés du génocide), il était né à Alexandrie et avait été évêque arménien de sa ville.

    Il avait succédé en 1999 à SB Hovhannes Bédros Kasparian (Pierre XVIII).

    Il aura eu la joie de voir saint Grégoire de Narek proclamé docteur de l’Eglise.

  • Saint Guillaume

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  • La Hongrie réagit

    Le gouvernement hongrois a « brisé un tabou »,  c’est-à-dire a commis un crime de lèse-majesté européenne, hier, en décidant de suspendre l’application du règlement dit « Dublin III ».

    Ce règlement stipule que les migrants doivent faire leur demande d'asile dans le premier pays d'entrée lorsqu'ils arrivent sur le territoire de l'Union européenne, et que s'ils se rendent dans un autre pays de l'Union, ils doivent être renvoyés dans le premier pays d'arrivée.

    Or « le système hongrois d'asile est saturé, le plus saturé de tous les pays membres de l'UE affectés par l'immigration illégale », a déclaré un porte-parole du gouvernement de Viktor Orban. La Hongrie n'acceptera donc plus le retour de migrants arrivés sur son sol puis arrêtés dans un autre pays membre.

    L'Union européenne a immédiatement réagi à cette annonce en demandant « une clarification immédiate » à Budapest. D’autant qu’au sommet de demain et après-demain la Commission va tenter d’imposer ses quotas de demandeurs d’asile…

    Et l’Autriche a violemment protesté, puisque c’est sur son sol qu’arrivent beaucoup des « migrants » devenus demandeurs d’asile en Hongrie.

    Le mur que la Hongrie entend construire sur la frontière serbe devrait tarir le flux en grande partie, mais il est tout autant la cible des critiques de l’UE…

    Rien ne doit gêner l’invasion.

    Addendum

    La Hongrie renonce à suspendre Dublin III. Du moins si l'on en croit le ministre des Affaires étrangères qui a "informé son homologue autrichien que la Hongrie n'allait suspendre aucune règle de l'Union européenne".

  • La pression sur l’Irlande

    La pression sur l’Irlande, pour que l’avortement y soit légalisé, est constante. Maintenant, c’est un rapport du Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, qui (entre autres choses très diverses) exprime la préoccupation de l’ONU quant au fait qu’on ne puisse pas tuer librement les enfants à naître, et demande au gouvernement irlandais « de prendre toutes les mesures nécessaires » - référendum compris - pour réviser sa loi sur l’avortement.

  • Revoici « Women on waves »

    Il y avait longtemps que je n’avais pas entendu parler de ces furies de l’avortement, dont le bateau avortoir allait ou tentait d’aller sur les côtes des pays où l’avortement est interdit.

    Mais il ne s’agit pas du bateau. Les avortueuses délaissent les vagues pour les airs et se mettent au goût du jour : le 27 juin, elles feront décoller depuis Francfort un drone qui « acheminera des pilules abortives » en Pologne. Le drone doit se poser à Slubice, juste derrière la frontière.

    On suppose qu’il y aura de bonnes âmes pour aller réceptionner le colis avant les éventuelles militantes locales de l’avortement.

  • L’accueil des pèlerins interdit…

    Trois anciens pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle s’étaient installés sur la route du pèlerinage, près du Puy-en-Vely, pour accueillir les pèlerins. La communauté d’agglomération du Puy-en-Velay entend le leur interdire…

    Voir l’article du Salon Beige, le site de « L’Hospitalité », et la pétition.

  • Albert de Mun expulsé de l'Assemblée nationale ?

    Ce serait une nouvelle honte, une grande honte, pour leur République.

    Voir la lettre de Jean-Frédéric Poisson :

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    (Via Le salon Beige)

  • L’encyclique et le milad

    Ce matin, en prenant une route qui tourne énormément et qui débouche sur une portion refaite en voie express, je repensais à cet extrait de l’« encyclique » de François :

    Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. L’immense majorité disparaît pour des raisons qui tiennent à une action humaine. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit.

    Je suppose que « l’immense majorité » est là pour exonérer l’homme de la disparition des dinosaures…  Mais cette affirmation (qui vient tout droit des extrémistes pour lesquels l’homme n’est qu’un fléau pour la mère Terre) montre que, sur ce point comme sur d’autres, on est passé de la défense de la nature à une idéologie délirante. En l’occurrence, pour en revenir à ma route qui tourne, on est passé de la défense de la diversité biologique à une idéologie insensée.

    Car s’il est interdit de rectifier cette route, c’est parce que sur le bord poussent des asphodèles, et que les asphodèles – ceux-là, en tout cas - sont protégés. Quand j’ai entendu cela, je ne l’ai d’abord pas cru. Parce que les asphodèles sont l’une des pires mauvaises herbes de la région. Ils ne servent à rien d’autre qu’à pourrir la vie des paysans. En breton c’est « milad », et l’on n’a jamais prononcé ce mot qu’en le chargeant de mépris.

    Je suppose que pendant les plus de 30 ans pendant lesquels j’ai quitté la Bretagne les paysans sont plus ou moins venus à bout du « milad », au point de l’éradiquer de leurs champs. Et donc l’asphodèle est devenu rare, et donc il est interdit de toucher aux endroits où il pousse encore. Pour rien. Juste pour empêcher qu’une route soit moins tordue. Et, comme catholique, je serais censé me ranger à cette idéologie ? Je serais censé considérer que ma foi impose de protéger le « milad » ?

    Sans blague…

  • La mésaventure de Larminat

    Le Washington Post nous apprend (via Riposte catholique) que le professeur Philippe de Larminat, docteur ès sciences, ingénieur ENSM, expert en modélisation des processus, climatosceptique notoire, a tenté de participer au symposium sur le climat organisé par l’Académie pontificale des sciences à Rome le 28 avril dernier, avec notamment Ban Ki-Moon, Jeffrey Sachs, et toute l’élite des prophètes du réchauffement climatique anthropique. Dans le seul but de faire entendre une autre voix dans une assemblée à 100% « réchauffiste ».

    Dans un premier temps, il a été bien reçu par le cardinal Turkson, co-organisateur du symposium en tant que président du Conseil pontifical Justice et Paix. Le cardinal, quoique totalement gagné aux thèses officielles, a promis de lui obtenir une place.

    Mais Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, le chancelier de l’Académie pontificale, argentin et proche du pape, et d’une incroyable (et très inquiétante) agressivité envers ceux qui pensent autrement, a mis son veto.

    Cinq jours avant le symposium, alors que Larminat avait acheté son billet d’avion, on lui a fait savoir par courriel qu’il n’était pas invité.

    Quand on a demandé pourquoi au chancelier, il a répondu que Larminat « n’est pas une autorité académique en ce domaine, ni une autorité religieuse, ni une autorité de l’ONU ». Bref il a écrit en vain son livre Changement climatique, identification et projections, où il montre que c’est l’activité solaire et non l’activité de l’homme qui cause le réchauffement climatique.

    Le cardinal Turkson a dit quant à lui que c’est seulement parce que le symposium était « surbooké ».

    « Ils ne voulaient pas entendre une note discordante », souligne Philippe de Larminat.

    Schellnhuber quant à lui a déclaré qu’il était étonné que Larminat ait presque réussi à participer au symposium. Cela montre, selon lui, que « même à l’intérieur du Vatican il y a des gens qui voudraient voir quelque chose qui présente les deux côtés ». Sic.