Le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, a raconté au micro de Radio Vatican ce qui s’est passé au consistoire qui se tenait à huis clos…
Il a dit ceci :
« C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. »
Les cardinaux sont invités à parler de la pastorale du mariage et de la famille, et presque tous ne parlent que du soi-disant drame des « divorcés remariés », c’est-à-dire des adultères qui revendiquent leur fierté adultère (la "divorcés-remariés pride") et les sacrements qui vont avec.
Chez nous on disait le « mariage pour tous », à Rome on dit la « communion pour tous ». De même que le « mariage pour tous » c’est le mariage accordé aux quelques homosexuels qui le revendiquent, de même la communion pour tous c’est la communion accordée aux quelques adultères qui la réclament.
Dans les deux cas il s’agit de phénomènes marginaux érigés en problèmes majeurs et universels.
Et c’en est au point que même chez un Sandro Magister on en arrive à lire que « la famille à l'ancienne n’existe plus », que Rome en a pris conscience et qu’il faut donc prendre en compte toutes les nouvelles formes de famille. Toutes, c’est-à-dire… les divorcés remariés. Pour commencer. Après on passera aux homosexuels.
Mais c’est un mensonge de citadins vivant dans les milieux pourris. Ce n’est pas vrai que la famille traditionnelle n’existe plus. Moi j’en vois tous les jours autour de moi. De tous âges. Et je ne parle pas des catholiques pratiquants (pas encore divorcés remariés), je parle de gens qui sont plus ou moins sociologiquement chrétiens, ou qui n’ont (pour les plus jeunes, hélas) aucune attache spirituelle.
Au gouvernement français on se préoccupe de légitimer les relations homosexuelles, au Vatican on se préoccupe pour le moment de justifier les adultères.
Partout on se fout de la famille. Qu’on ne s’étonne pas des conséquences.