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  • En Egypte : avant, c’est maintenant

    L’Egypte a un nouveau Premier ministre : Ibrahim Mahlab, qui était ministre du logement dans le gouvernement démissionnaire.

    Ibrahim Mahlab était sénateur sous Moubarak : il était un cadre du parti politique du président d’avant la révolution, et il fut le patron de l’entreprise d’Etat de BTP Arab Contractors…

    En attendant l’élection du chef de l’armée comme président de la République…

  • Les progrès de la dictature « antiraciste »

    Un étudiant de l’université McGill (Montréal) a envoyé un courriel avec une photo d’Obama ouvrant une porte à coup de pied, avec ce commentaire : « Ils craquent tous à mi-mandat. »

    Ce courriel a été dénoncé comme raciste, et l’étudiant a dû déclarer qu’il était « profondément désolé » : « Cette image est raciste parce qu’elle incitait à penser que les gens de couleur seraient violents, et j’ai utilisé un média universitaire pour véhiculer une image négative sur une minorité. »

  • La phrase la plus grotesque du jour

    Elle est de Dorothée Delaunay, d'Amnesty International France :

    « Le VIH est encore catalogué - à tort évidemment - comme une maladie véhiculée par les homosexuels. »

  • L’église Saint-Paterne d’Orléans pillée et profanée

    L’église Saint-Paterne, à Orléans, a été pillée dans la nuit du 11 au 12 février. Puis le vendredi 14 c’est la porte du tabernacle qui a été forcée, les hosties jetées au sol et le couvercle du ciboire volé, une œuvre de 1930 en plaqué argent sans aucune valeur marchande. Il y a trois semaines c’était l’église Notre-Dame des Miracles, en plein centre-ville, qui avait été frappée et deux troncs forcés. Dans l’indifférence générale.

  • A Zanzibar

    Une bombe a explosé lundi devant la cathédrale anglicane de Zanzibar, Christ Church.

    Une autre bombe visait un restaurant touristique.

    Il n’y a eu ni dégâts importants ni victimes.

    Une grenade artisanale avait été lancée, dimanche, dans une église évangélique pendant la prière.

  • Familles : les cardinaux se foutent de vous

    Le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, a raconté au micro de Radio Vatican ce qui s’est passé au consistoire qui se tenait à huis clos…

    Il a dit ceci :

    « C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. »

    Les cardinaux sont invités à parler de la pastorale du mariage et de la famille, et presque tous ne parlent que du soi-disant drame des « divorcés remariés », c’est-à-dire des adultères qui revendiquent leur fierté adultère (la "divorcés-remariés pride") et les sacrements qui vont avec.

    Chez nous on disait le « mariage pour tous », à Rome on dit la « communion pour tous ». De même que le « mariage pour tous » c’est le mariage accordé aux quelques homosexuels qui le revendiquent, de même la communion pour tous c’est la communion accordée aux quelques adultères qui la réclament.

    Dans les deux cas il s’agit de phénomènes marginaux érigés en problèmes majeurs et universels.

    Et c’en est au point que même chez un Sandro Magister on en arrive à lire que « la famille à l'ancienne n’existe plus », que Rome en a pris conscience et qu’il faut donc prendre en compte toutes les nouvelles formes de famille. Toutes, c’est-à-dire… les divorcés remariés. Pour commencer. Après on passera aux homosexuels.

    Mais c’est un mensonge de citadins vivant dans les milieux pourris. Ce n’est pas vrai que la famille traditionnelle n’existe plus. Moi j’en vois tous les jours autour de moi. De tous âges. Et je ne parle pas des catholiques pratiquants (pas encore divorcés remariés), je parle de gens qui sont plus ou moins sociologiquement chrétiens, ou qui n’ont (pour les plus jeunes, hélas) aucune attache spirituelle.

    Au gouvernement français on se préoccupe de légitimer les relations homosexuelles, au Vatican on se préoccupe pour le moment de justifier les adultères.

    Partout on se fout de la famille. Qu’on ne s’étonne pas des conséquences.

  • La "lettre de Benoît XVI" à Andrea Tornielli

    « Ratzinger », que François appelle « Sa Sainteté le Pape Benoît XVI », et qui lui-même signe « Benoît XVI », a écrit au grand pontife vaticaniste Andrea Tornielli. C’est ce Tornielli qui dit que « Ratzinger » lui a écrit.

    Or donc « Ratzinger » lui a écrit, dit-il, pour dénoncer les rumeurs sur sa renonciation (comme pape, pas comme Ratzinger) :

    « Il n’y a pas le moindre doute sur la validité de ma renonciation au ministère pétrinien. L’unique condition de la validité est la pleine liberté de la décision. Les spéculations sur l’invalidité de la renonciation sont simplement absurdes. »

    Le problème est que tous les indices sont contraires à une « pleine liberté de décision », donc à la liberté même du propos actuel. L’indice visible le plus spectaculaire restant le fait que les paiements par carte bancaire étaient bloqués au Vatican, et furent débloqués le lendemain même de la renonciation, sans que soit donnée la moindre raison. (Et à propos du ministère pétrinien on rappellera le « pour toujours ».)

    Andrea Tornielli cite une autre phrase de la lettre de « Ratzinger », et là on a quand même l’impression qu’il s’agit d’un gag (ce qui étend comme un nuage de doute sur le propos précédent destiné à évacuer tous les doutes...).

    « Ratzinger » écrit en effet à Tornielli :

    « Le fait de garder l’habit blanc et le nom de Benoît est une question simplement pratique. Au moment de la renonciation je ne disposais pas d’autres vêtements. »

    Entre le 11 et le 28 février, le pape ne pouvait pas se procurer de vêtements… Ni d’ailleurs se trouver un autre nom que Benoît…

    Ben voyons…

  • L’Eglise entre-t-elle en dhimmitude face aux pouvoirs mondains ?

    La fin cinglante d’un article de Sandro Magister :

    Pendant une courte période, les évêques de France, lorsqu’ils avaient pour président André Vingt-Trois, l'archevêque de Paris, s’étaient engagés avec vigueur dans le combat contre la révolution sexuelle voulue par le président François Hollande. Et Benoît XVI leur avait apporté son plein appui dans le discours incisif par lequel il avait, pour la dernière fois, présenté ses vœux à la curie romaine, le 21 décembre 2012.

    Mais ensuite, une fois que le mariage homosexuel est devenu légal, les évêques français se sont retirés de la scène publique, en dépit du fait que les rues continuent à être pleines de gens, catholiques, juifs, musulmans, agnostiques, qui sont opposés à cette loi et à d’autres du même genre.

    Les évêques de France ont remplacé la mentalité de minorité créative et combative par une mentalité de minorité de pur témoignage, satisfaite des "éléments positifs contenus dans les raisons des autres" et étrangère aux condamnations : "Qui suis-je pour juger ?".

    Voilà pourquoi ils ont reçu les applaudissements des jésuites de Rome, qui les ont choisis comme modèle pour l’Église universelle, avec l'imprimatur des autorités vaticanes et, en définitive, du pape.

    Avec le risque, si l’on s’en tient à ce modèle, de voir s’instaurer entre l’Église et les pouvoirs mondains un rapport non pas de dialogue mais de soumission, comme c’est le cas pour les "dhimmis" dans une société musulmane.

  • Mercredi de la sexagésime

    La première chose que fait Noé en sortant de l’arche, c’est édifier un autel et y offrir un sacrifice. Dieu premier servi. Nihil operi Dei præponatur.

    Un sacrifice sanglant. Comme celui d’Abel, le premier juste. Car Noé aussi est qualifié de juste, et il sait quel est le sacrifice qui plaît à Dieu, le seul sacrifice efficace : celui qui se fait avec effusion de sang. Celui qui annonce le sacrifice du Fils de Dieu.

    Alors Dieu bénit Noé et ses fils. C’est la deuxième fois que Dieu bénit. La première fois, c’est quand il avait béni Adam et Eve. Et il dit la même chose : croissez et multipliez, et remplissez la terre.

    Cette bénédiction est définitive. Puisque Dieu dit qu’il ne prononcera plus de malédiction, alors même qu’il sait qu’après comme avant le Déluge, « l'esprit de l'homme et toutes les pensées de son cœur sont portées au mal dès sa jeunesse ».

    Une différence avec la bénédiction d’Adam et Eve : au paradis terrestre, l’homme, comme l’animal, devait se nourrir des plantes et des fruits du jardin. Dans le monde d’après le Déluge, l’homme se nourrira aussi de viande. Mais il a interdiction de manger « la chair avec le sang ». « Car je vengerai votre sang de toutes les bêtes qui l'auront répandu, et je vengerai la vie de l'homme, de la main de l'homme, et de la main de son frère. Quiconque aura répandu le sang de l'homme, sera puni par l'effusion de son propre sang : car l'homme a été créé à l'image de Dieu. »

    Ainsi se termine la lecture de ce jour : par une autre mention de l’effusion de sang, et cette fois de l’effusion du sang humain. Le sang de Celui qui viendra prendre la place de l’homme coupable pour le recréer à l’image de Dieu.

  • Interdire l’avortement selon le sexe

    Les députés du Dakota du Sud ont adopté par 60 voix contre 10 un texte visant à interdire les avortements en raison du sexe de l’enfant. L’Illinois, la Pennsylvanie, l’Oklahoma, l’Arizona, le Dakota du Nord, le Kansas et la Caroline du Nord ont déjà adopté une telle loi.

    Je sais bien que l’intention est de trouver n’importe quoi qui permette de diminuer le nombre des avortements, et c’est très bien.

    N’empêche, c’est une loi qui dit seulement qu’il est injuste de tuer plus de filles que de garçons…

    Au fait, on n’entend pas les tenants de l’idéologie du genre. Ils devraient être favorables à ces lois, puisqu’il faut préserver la possibilité que la fille devienne un homme, mais en même temps ils sont pour la culture de mort sans limites…