L’Assemblée nationale (à savoir une centaine de députés, quand même) a voté sans surprise à une très large majorité la suppression de la notion de « détresse » de la femme qui veut avorter. Il s’agit désormais seulement de la femme qui « souhaite » tuer son bébé.
Quelque 19 députés (18 UMP et Jacques Bompard) avaient proposé un amendement disant qu’en conséquence l’avortement n’est plus remboursé.
Ils étaient donc 19 à avoir signé ce texte. Ils ont été… 7 à le voter. Voici les noms des 7 derniers députés qui défendent encore la vie en France : Jacques Bompard, Nicolas Dhuicq, Philippe Gosselin, Marc Le Fur, Yannick Moreau, Jean-Frédéric Poisson, Claudine Schmid.
Au moment du vote sur cet amendement, il y avait 14 députés UMP en séance (sic), dont les 6 qui l’ont voté (six autres ont voté contre, deux se sont abstenus).
Les députés ont également voté l’aggravation du délit d’entrave à IVG. Désormais est puni de deux ans de prison et 30.000 € d’amende non seulement « le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher » un avortement, mais aussi le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher « de s’informer » sur l’avortement. Ce qui permet de poursuivre notamment les sites internet de défense de la vie s’ils ne mettent pas sur le même plan le « choix » de l’avortement et le choix de la vie.