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  • Un pasteur protestant assassiné en Inde

    A Vikarabad, à une soixantaine de kilomètres de Hyderabad, la capitale de l’Etat indien d’Andhra Pradesh, un groupe d’inconnus s’est présenté le 11 janvier au domicile d’un pasteur protestant, Rev Sanjeevulu, pour, disaient-ils, prier avec lui. Une fois entrés ils l’ont sauvagement battu et poignardé sept fois. Le pasteur est mort à l’hôpital deux jours plus tard.

    Il y a un mois il avait été menacé par des hindouistes.

    (Asianews)

  • National Independant Party

    Un nouveau parti politique a vu le jour hier en Irlande : le National Independant Party. Contre l’euro, contre l’immigration, contre la dilution des identités nationales. Pour le reste il se dit « libertarien », selon Peter O’Loughlin, l’un des quatre fondateurs, qui s’étaient fait connaître par une marche entre Limerick et Dublin contre l’austérité. Le parti, qui aurait une centaine de membres, s’est fait enregistrer pour les élections locales à Dublin et à Limerick  et espère atteindre les… 300 membres pour les élections générales de… 2016. Il ne sera donc pas présent aux prochaines élections européennes.

  • Boissettes : le maire se rebiffe

    Le maire de Boissettes a saisi le Conseil d’Etat pour lui demander d’annuler l’arrêt de la cour administrative d’appel de Paris qui imposé de faire taire les cloches de l’église :

    « Suite à notre défaite en appel, j’ai reçu beaucoup de courriers et d’appels téléphoniques venus de différentes régions de France. Beaucoup redoutent que le cas de Boissettes ne fasse jurisprudence. Par ce recours, je veux montrer que je ne baisse pas les bras. On aura la tête haute vis-à-vis des habitants du village et des autres communes. »

    Mais dans le contexte actuel nul ne pourrait jurer que le Conseil d’Etat ne va pas décider que les cloches portent atteinte à la « dignité humaine » des plaignants…

  • Une régression historique

    François Hollande a annoncé « la fin des cotisations familiales » des entreprises d’ici 2017, ce qui « représente 30 milliards d’euros de charges ».

    C’est une régression sociale historique, qui fait revenir la France au libéralisme antisocial du XIXe siècle et met fin à ce qui fut une belle page du christianisme social.

    Les cotisations des entreprises pour financer des allocations familiales, ce fut une invention de patrons catholiques voulant mettre en œuvre la doctrine sociale de l’Eglise. Ce fut d’abord des initiatives individuelles, jusqu’à ce qu’en 1918 le syndicat des constructeurs de l’Isère, sous l’influence d’Emile Romanet, crée ce qui fut judicieusement appelé une « caisse de compensation ».

    Cela se développa, grâce notamment à la CFTC, et en 1932 une loi rendait obligatoire l’adhésion des entreprises de l’industrie et du commerce à une caisse de compensation.

    En 1932, pas en 1947 comme on le voit partout.

    En 2014, le socialiste Hollande revient donc sur cet acquis social et fait retourner la France au libéralisme sans foi ni loi ni famille. Ce qui n’est pas illogique, une fois qu’on a détruit la notion même de famille par le soi-disant mariage entre personnes du même sexe.

    Ce qui est à hurler, en revanche, est que l’on voit l’opposition comme le Medef saluer cet « allégement de charges », sans qu’il y ait une personnalité, une seule personnalité, pour dénoncer cette régression historique, attentat contre la justice et la solidarité.

  • Saint Paul ermite

    antoine_paul_fanous.jpg

    Icône d’Isaac Fanous. Explication par Ashraf Sadek :

    La rencontre de ces deux géants de l'ascèse que sont Paul et Antoine est une pierre angulaire dans l'édification de la vie ascétique en Egypte.

    La scène se déroule sur une terre qui est déjà le reflet du ciel; puissamment éclairée par les " ombres " qui rayonnent des deux saints, elle reflète l'harmonie et l'équilibre retrouvés dans la création: le désert, terre hostile à l'homme, offre aux ascètes l'hospitalité de la grotte, l'eau de la source et les fruits du palmier (1); les lions, animaux prédateurs de l'homme, sont doux et soumis aux ascètes (2), tout comme le corbeau (3) qui, messager du ciel, leur fournit la nourriture nécessaire : cette scène est une hymne à la réconciliation de la création avec l'homme, lorsque celui-ci est lui-même réconcilié avec Dieu.

    « Salut à celui qui est doux comme David, et qui a combattu les tribus invisibles,
    Abba Paul, Arbre du désert, sous les branches duquel s'abritent les ascètes,
    Fruit doux dont ils se nourrissent,
    Lampe spirituelle qui illumine les âmes de ceux qui cherchent le Seigneur.
    Salut à toi, Paul, Soldat du Christ Roi, choisi par le Seigneur comme Paul l'apôtre,
    Fleuve de vie qui coule au milieu du désert, toi qui es devenu l'ami
    des créatures incorporelles, alors que tu étais dans la chair.
    Salut à toi, Paul, Grand Astre qui illumine toute la terre.
     »

    Mes notes

    (1) Il est curieux que le palmier soit si petit, alors qu’il tient une bien plus grande place dans le récit de saint Jérôme.

    (1) Lorsque Antoine revint voir Paul, celui-ci était mort. Il ne savait comment faire pour l’ensevelir. Alors apparurent deux lions qui creusèrent une fosse et vinrent lui lécher les pieds.

    (2) Le corbeau apportait chaque jour à Paul un demi-pain. Le jour où Antoine vint le visiter, il apporta un pain entier.

  • Le faux « succès » du faux « mariage »

    « Il y a eu 7.000 mariages entre personnes de même sexe en 2013, ça représente 4% des mariages qui ont été conclus entre juin et décembre », a déclaré Pascale Breuil, chef de l'unité des études démographiques et sociales de l’INSEE, et il paraît que c’est un grand « succès ».

    Mais on reverra la question dans un an. Depuis la loi, cela a été un acte militant, pour les homosexualistes, de se « marier ». Il est donc logique que nombre d’entre eux l’aient fait, précisément pour montrer que ce serait un succès, alors qu’ils n’ont rien à faire du mariage.

    Mais ils ne le referont pas l’année prochaine, à moins de divorcer et de se remarier, chaque année, pour conforter les statistiques de leur tout petit lobby.

    Et de toute façon on ne peut pas parler de succès quand il s’agit de la reconnaissance légale de « passiones ignominiae », d’« usum contra naturam » d’hommes et de femmes « turpitudinem operantes » (Romains 1, 26-27).

  • L’argent du cannabis aux Etats-Unis

    Les « coffee shops » du Colorado, qui ont le droit de vendre du cannabis depuis le 1er janvier, ont gagné 5 millions de dollars en une semaine, selon Le Figaro. Mais comme une loi fédérale stipule que le commerce de drogue étant illégal, il est interdit à quiconque vit de la vente de marijuana de posséder un compte en banque, toutes les transactions se font en liquide. Ce qui est évidemment une incitation à toutes les fraudes et surtout, dans un tel secteur, au blanchiment.

    Mais Le Figaro ne pose pas la question qui pourtant me paraît interloquante : comment une loi d’un Etat peut-elle être aussi directement contraire à une loi fédérale sans que personne ne s’en émeuve ?

  • Saint Hilaire

    Et quia summus apex fidei, virtutis, honoris,
    Hilarius famae radios jaculabat in orbem,
    Rite sacerdotis penetralia jura gubernans,
    Buccina terribilis, tuba legis, praeco Tonantis,
    Pulchrior electro, ter cocto ardentior auro,
    Largior Eridano, Rhodano torrentior amplo,
    Uberior Nilo, generoso sparsior Histro:
    Cordis inundantis docilis ructare fluenta,
    Fontibus ingenii sitientia pectora rorans
    Mens Evangelii bis bini plena libelli,
    Quattuor ore suo manans nova flumina mundo
    Ornatum Ecclesiae, pollens diadema coruscum
    In membris Christi capitis velut infula fulgens
    Pectore belligerans, adamantinus arte topazos
    Ad virtutis opus mens inconcussa palaestris,
    Gemmifer eloquiis, radiantior ore lapillis:
    Doctor apostolicus, vacuans ratione sophistas
    Dogmate, luce, fide, informans virtute sequaces
    Hostibus hic quoniam gravis insuperabilis esset
    Ducitur exsilio, quia longa silentia tendit,
    Regis et auxilio petit hic sua praemia miles.

    C'était le temps où, modèle éminent de foi, de vertu et d'honneur, Hilaire dardait sur le monde les rayons de sa renommée, où sa puissance épiscopale soutenait avec fermeté les droits légitimes du sanctuaire : Hilaire, clairon terrible, trompette de la loi, héraut du Dieu qui tonne, plus pur que l'électrum, plus éclatant que l'or trois fois éprouvé par la flamme, plus large que l'Eridan, plus impétueux que le Rhône immense, plus abondant que le Nil, plus étendu que l’Ister [le Danube], si prodigue de ses ondes ; il épanchait à plaisir les torrents qui débordaient de son cœur ; il arrosait des flots de son génie les âmes altérées. Son esprit était plein des quatre livres de l'Evangile, et de sa bouche coulèrent quatre nouveaux fleuves sur la terre. Puissante parure de l'Eglise, il était comme un diadème étincelant, une brillante bandelette du corps et du front de Jésus-Christ. Ame ardente au combat, topaze et diamant pour le style, cœur inébranlable dans les luttes et les travaux de la foi, son éloquence roulait des perles, ses discours avaient plus d'éclat que le rubis : docteur apostolique, ses raisonnements épuisaient les sophistes ; sa doctrine, ses lumières, sa piété, ses vertus instruisaient les fidèles. Comme cet insurmontable adversaire était un obstacle pour l'hérésie, on l'envoya en exil aux bords lointains où s'élève Séleucie ; mais grâce au secours de son roi divin, le soldat du Christ retira de son exil même sa récompense.

    Saint Venance Fortunat, extrait de la Vie de saint Martin, livre 1, traduction E.F. Corpet, 1843.

  • Cyril Brun demain au Centre Charlier

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  • Royaume Uni et UE : l’offensive de 95 députés

    Dans une lettre à David Cameron rendu publique hier, 95 des 225 députés conservateurs britanniques appellent le gouvernement à faire voter une loi qui permettrait au parlement de bloquer les nouvelles lois de l’Union européenne et d’abroger les mesures existantes, quand elles menacent les intérêts nationaux du Royaume Uni. Un pouvoir national de veto permettrait au Royaume-Uni de « récupérer le contrôle des frontières, d’alléger les charges des entreprises, de reprendre le contrôle de la politique énergétique, et d’écarter la charte des droits fondamentaux de l’UE ».

    Les services du Premier ministre ont répondu que celui-ci allait étudier la question et voir ce que cela entraîne sur le plan pratique, non sans ajouter que si les parlements nationaux rejetaient régulièrement des lois européennes, le marché unique (à quoi devrait se limiter l’UE selon les Anglais) ne fonctionnerait pas.

    Le ministre de la Justice Chris Grayling a considéré quant à lui qu’il n’était « pas réaliste » de vouloir un système où « n’importe quel parlement pourrait opposer son veto à la législation européenne ».

    Néanmoins le gouvernement britannique a déjà indiqué qu’il souhaitait abaisser le seuil permettant de déclencher la procédure qui permet à un tiers au moins de parlements nationaux, selon le traité de Lisbonne, de s’opposer à un projet européen.