Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Saints Vincent et Anastase

Comme pour Fabien et Sébastien, les fêtes de ces deux martyrs ont fini par fusionner, bien qu’il n’y ait pas de rapport entre le diacre de Saragosse († 304) et le moine persan († 628).

J’ai évoqué plusieurs fois saint Vincent (notamment ici, ou par un sermon de saint Augustin). Voici ce que le bienheureux cardinal Schuster dit de la dévotion romaine à saint Anastase.

Le culte de saint Anastase, moine persan martyrisé à Césarée de Palestine sous Chosroës vers 626, s’implanta à Rome quelque temps plus tard, c’est-à-dire lorsqu’on y apporta son chef, qui fut déposé dans le monastère ad aquas salvias érigé par Narsès pour les moines de Cilicie. Le grand nombre de prodiges qui s’ensuivirent rapidement lui valurent la renommée de thaumaturge, en sorte que la liste des évangiles de Würzbourg assigne à sa messe le passage de saint Marc (V, 21-34) où Jésus opère la résurrection de la fille de Jaïre et la guérison de l’hémorroïsse.

La grande popularité de cette dévotion envers saint Anastase à Rome est attestée par les nombreuses basiliques qui lui étaient dédiées, à l’Arenula, à la Marmorata, dans le quartier de pinea, et à Trevi. Les miracles qui s’opéraient durant le haut moyen âge par l’image du saint, ont fait que celle-ci, presque jusqu’à nos temps, était reproduite jusque dans les Sante Croci, ou alphabets à l’usage des enfants.

Les commentaires sont fermés.