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  • Au Nigeria

    Autour de 60 à 70 personnes sont mortes dans les attaques de deux villages du Nigeria, dans la zone où sévit Boko Haram, dimanche et lundi.

    Dimanche, des assaillants munis d'armes à feu et d'explosifs ont fait irruption en pleine célébration de la messe dans une église de Waga Chakawa, dans l'Etat d'Adamawa, avant de mettre le feu à des maisons et de prendre des habitants en otage pendant quatre heures. Cette attaque a fait 22 morts.

    Lundi, le village (plutôt musulman, semble-t-il) de Kawuri, dans l'Etat de Borno, a été entièrement rasé par de multiples explosions. Il y a eu plus de 40 morts, peut-être 50.

  • A propos du cardinal Maradiaga

    Le site Benoît et moi a traduit deux articles fort intéressants sur la charge du cardinal Rodriguez Maradiaga, chef du « G8 » du pape, contre le « théologien allemand » Mgr Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi.

    Le deuxième article remarque :

    « Ce pourrait être une revanche pour la façon dont l'administration de Benoît XVI a puni le cardinal Rodriguez quand il était président de Caritas Internationalis. »

    J’avais moi-même raconté dans Daoudal Hebdo comment Benoît XVI avait proprement viré la secrétaire générale de Caritas, qui était soutenue par le cardinal Maradiaga, pour redonner à cette organisation un aspect quelque peu… catholique. C'était en 2011.

    On trouvera ce texte ci après.

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  • Un nouvel évêque Summorum Pontificum (en Italie)

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    Le pape a nommé Don Antonio Suetta évêque de Vintimille-San Remo.

    Don Antonio Suetta est un fidèle de Mgr Mario Oliveri, évêque d’Albenga-Imperia, qui est d’une particulière bienveillance pour les adeptes de la messe de saint Pie V. Mgr Oliveri l’a fait chanoine de sa cathédrale (2009) et directeur du séminaire (2011). Avant cela il était curé de paroisse (et professeur au séminaire). Il est aussi le fondateur et président d’une œuvre sociale s’occupant de la réinsertion de jeunes « en particulière difficulté », surtout toxicomanes. Bref il a, aussi, le label « périphéries » désormais obligatoire…

    Il est, à 51 ans, le plus jeune évêque d’Italie.

  • Saint Pierre Nolasque

    Dès la canonisation de saint Pierre Nolasque en 1628, les mercédaires commandèrent à Zurbaran une série de tableaux représentant leur fondateur. Voici les trois visions de saint Pierre Nolasque.

    La première est celle de la Vierge lui remettant l’habit des mercédaires.

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    La seconde est la vision en songe de la Jérusalem céleste.

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    La troisième est celle de saint Pierre, qui lui dit : Puisque tu ne peux pas aller à Rome, je suis venu à toi. Ce tableau (179 x 223 cm) est particulièrement remarquable – il faut agrandir l’image en cliquant dessus.

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  • Contre la faim, elle va manger en Inde

    L’ex-concubine du président n’a jamais eu le moindre statut légal élyséen, puisqu’elle n’a aucun lien légal ni légitime avec François Hollande. En outre elle n’est même plus qu’une concubine répudiée. Or elle s’en va en Inde. Elle va à Roissy directement sur le tarmac, par une entrée latérale, dans un convoi de plusieurs véhicules haut de gamme. Elle prend l’avion, et à sa descente d’avion, elle se rend immédiatement à sa résidence, qui est l’hôtel le plus hyperluxueux de Bombay. Puis elle donne une conférence de presse sur les enfants qui meurent de faim, puis participe à un dîner de gala…

    Et toute la gent journalistique suit cette promenade exotique VIP comme s’il s’agissait d’une très courageuse action humanitaire.

    Et personne ne trouve cela indécent.

    Sauf peut-être, en douce, Action contre la Faim, qui a nié avoir financé le petit voyage de l’ex-concubine, apparemment parce que ça n’était pas si bien pour l’image de marque de l’association, finalement…

    Et alors, qui a financé ?

  • Le nouveau logo du Conseil européen

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    Ce logo a coûté 60.000 €.

    Ça fait près de 5.500  € chaque trait, ou morceau de trait gris.

    C’est le nouveau logo du Conseil européen (des sommets des dirigeants européens à Bruxelles). La cage grise évoque le nouveau siège du Conseil, qui devrait être inauguré cette année, et qui aura coûté au moins 315 millions d’euros (et non moins de 240 comme prévu).

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  • L’Alternative pour l’Allemagne décolle (dans un sondage)

    Selon un sondage réalisé par l’institut Emnid et publié hier par Bild am Sonntag, 7% des citoyens allemands auraient l’intention de voter pour le parti eurosceptique et anti-euro Alternative pour l’Allemagne aux élections européennes.

    Il faut obtenir 3% des voix pour avoir des députés en Allemagne, tant au Bundestag qu’au Parlement européen. Lors des dernières législatives, qui étaient sa première élection, Alternative pour l’Allemagne était restée en dessous des 3%.

  • Répression des manifestations : la dérive continue

    On lira ci-dessous, reprise du Salon Beige, la mise au point des organisateurs de Jour de Colère, sur les incidents qui ont éclaté à la fin de la manifestation d’hier. Cette mise au point est parfaitement corroborée par les divers et précis témoignages qu’on peut lire sur le Salon Beige, et qui ont conduit à une intervention de Jacques Bompard, résumant ces témoignages, auprès du ministre de l’Intérieur :

    "Tandis que le ministre de l’intérieur Manuel Valls répand ses mensonges dans les médias, les organisateurs du Jour De Colère tiennent à apporter les mises au point suivantes. Jour De Colère condamne avec la plus grande fermeté les violences contre des manifestants pacifiques, commises par des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l’ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression.

    Les unités de maintien de l’ordre ont fait preuve d’une attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice, usant, sans sommation, de tirs de flashball et de gaz lacrymogènes sur la foule. Le ministère de l’Intérieur prétend que des interpellations ont eu lieu, en un nombre toutefois infime au regard des 120.000 manifestants pacifiques et déterminés qui ont défilé cet après-midi dans Paris.

    Selon les avocats du Jour De Colère, aucune de ces interpellations n’est actuellement confirmée, il s’agirait donc d’une provocation supplémentaire. Notre mode d’expression n’a jamais été celui de la violence, en témoigne la résolution annoncée lors de la manifestation d’exiger des parlementaires la mise en œuvre de la procédure de destitution du président de la République prévue par l’article 68 de la Constitution. Cet article confie aux parlementaires des deux assemblées réunis en Haute Cour de Justice la responsabilité de prononcer cette destitution en cas de manquement grave rendant impossible la poursuite du mandat. Toute la présidence de François Hollande depuis mai 2012 n’est qu’une suite de manquements, le Jour De Colère pose donc aujourd’hui un ultimatum à la représentation nationale.

    Jour de Colère ne fait que commencer."

  • Les 13 tricoteuses menteuses qui interpellent l’Espagne

    Elles appellent le gouvernement espagnol à retirer son projet de loi sur l’avortement. Elles demandent à toutes les femmes de « se mobiliser pour ce combat fondamental pour notre société ». Car il est « fondamental » pour la société que la femme soit libre de tuer l’enfant qu’elle porte. Et il est fondamental aussi de mentir en prétendant qu’il s’agit du « droit des femmes à disposer de leur corps », quand le petit être en formation n’est pas, à l’évidence, un membre de ce corps.

    « Sans liberté de disposer de son corps, il n'est pas possible d'imaginer l'égalité dans le couple ou la famille, l'égalité dans l'entreprise ou dans la sphère publique », osent-elles écrire. Mais pas d’égalité avec l’enfant qu’on assassine. Lui n’a le droit qu’à la peine de mort.

    Les premières signataires de cet appel sont :

    Anne Hidalgo, (première adjointe au maire de Paris), Clémentine Autain (féministe, directrice d'édition), Roselyne Bachelot (ancienne ministre de la santé), Michele Barzach (ancienne ministre de la santé), Martine Billard (ancienne députée), Jeanette Bougrab (ancienne ministre), Marie-George Buffet (députée des Hauts-de-Seine), Caroline de Haas (féministe), Catherine Coutelle (députée, présidente de la délégation nationale des droits des femmes), Michèle Sabban (vice présidente de la région Ile-de-France), Yvette Roudy (ancienne ministre du droit des femmes et ancienne parlementaire), Dominique Voynet (maire de Montreuil) et Rama Yade (ancienne secrétaire d'État chargée des affaires étrangères et des droits de l'homme).

  • Du sang de Jean-Paul II volé

    Un crucifix et une ampoule contenant du sang de Jean-Paul II ont été volés dans l’église de San Pietro della Ienca, province de l’Aquila, en Italie.

    Les enquêteurs redoutent que ce soit l’œuvre de satanistes :

    « Le larcin sacrilège a en effet été commis à une date qui correspond, dans le calendrier sataniste, au début du règne du démon Volac. Également appelé Valu, Valak ou Ualac, Volac est un démon enfantin qui porte des ailes d'ange et chevauche un dragon à deux têtes. Il évoque la luxure et le scandale et annonce le 1er février, le jour de l'an satanique. Une date que les adorateurs de Belzébuth célèbrent en profanant des croix ou du sang au cours de simulacres religieux. »

    Un reliquaire contenant une autre ampoule de sang de Jean-Paul II avait déjà été dérobé en août 2012, dans un train entre Rome et Allumiere. Mais c’était le reliquaire qui était la cible du vol : on l’avait retrouvé intact peu après dans des broussailles : il s’agissait d’une copie de l’œuvre originale d’un sculpteur contemporain.

     

    Addendum 1er février

    Le 31 janvier, la police italienne a retrouvé le reliquaire, sans la relique, et le crucifix, puis la relique, à savoir, en fait, un petit fragment du vêtement taché de sang du pape le jour de l'attentat de 1981 (et non une des ampoules contenant du sang du pape défunt prélevé pendant sa dernière hospitalisation, comme il avait été dit çà et là). Surtout, il ne s'agissait pas de satanistes, mais de petits voyous (ils ont été identifiés à cause d'un autre vol).