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Saint Vincent

Saint Vincent, diacre de Saragosse, a été martyrisé à Valence et il est mort le 22 janvier 304.

Son nom veut dire : celui qui est en train de vaincre, de triompher, d’avoir le dernier mot. C’est ce qu’il vécut dans son supplice. Il fut martyrisé plusieurs fois, de toutes les façons possibles, et il était toujours vivant. Il était chaque fois victorieux. En désespoir de cause, le préfet le fit installer sur un lit moelleux pour qu’il se rétablisse, le temps qu’on trouve de nouvelles tortures. Et c’est là qu’il mourut, vainqueur du tyran jusque dans sa mort. Et au-delà. Car le préfet fit jeter son corps à la mer attaché à une très lourde meule. Et son corps revint sur le rivage avant ceux qui l’avaient apporté en mer. Il fut enseveli par une chrétienne, échappant définitivement au préfet.

Saint Vincent est le patron des vignerons, et la grande fête de la Bourgogne est la « Saint Vincent tournante », qui met chaque année à l’honneur le village d’un cru différent. Il n’y a aucune raison que saint Vincent soit patron des vignerons. Sauf une. Et c’est sans doute la plus belle étymologie populaire qui soit, la plus profonde et la plus chrétienne. Vincent, c’est vin-sang. Le vin de l’eucharistie, qui devient le sang du Christ.

Telle est la suprême dignité du vigneron, de produire le vin qui réjouit le cœur de l’homme, comme dit le psaume, et qui est destiné à le réjouir surnaturellement en devenant le sang du Christ.

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