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  • Notules sur un concile (1)

    Il y a 50 ans, le 11 octobre 1962, s’ouvrait le deuxième concile du Vatican. Pour la première fois, un concile œcuménique se voulait « pastoral » plus que doctrinal. Le pape Jean XXIII l’expliquait dans son discours inaugural :

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  • La Maternité divine de la Vierge Marie

    ℟. Gloriosæ Virginis Mariæ Maternitatem dignissimam recolamus: * Cujus Dominus humilitatem respexit, quæ Angelo nuntiante concepit Salvatorem mundi.
    ℣. Christo canamus gloriam in hac sacra solemnitate mirabilis Genitricis Dei.
    ℟. Cujus Dominus humilitatem respexit, quae Angelo nuntiante concepit Salvatorem mundi.

    ℟. Célébrons la très sainte maternité de la glorieuse Vierge Marie. * Le Seigneur a jeté les yeux sur sa petitesse, et à la parole de l’ange elle a conçu le Sauveur du monde.
    ℣. Chantons gloire au Christ en cette sainte solennité de l’admirable Mère de Dieu.

  • Un nouvel exemple de la dépénalisation de l’infanticide

    La cour d’assises du Nord a acquitté hier une mère qui avait accouché de son enfant dans une fosse septique et l’y avait abandonné.

    On a fait venir la psychologue qui avait officié dans l’affaire Courjault, et elle a donc expliqué qu’il y avait eu, comme c’est toujours le cas dans ces affaires, un « déni de grossesse »… alors que deux assistantes sociales lui avaient parlé de sa grossesse et fait sentir le bébé qui bougeait en elle…

    Mais, puisqu’on peut toujours aller plus loin, ce procès a permis d’établir un « déni d’accouchement ». Mais oui. On peut accoucher et couper le cordon ombilical sans savoir qu’on accouche.

    L’avocate, Me Camille Coulon, s’est félicitée de cette « grande victoire » qui a vu les jurés aller « encore plus loin dans le notion de déni de grossesse », et « jusqu'au bout du déni d'accouchement ».

    Toujours plus loin dans la barbarie de la culture de mort.

     

  • Tiens, Ayrault entend les mêmes non-dits que moi

    Propos de Jean-Marc Ayrault annonçant que le projet de loi sur le mariage des paires sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre : « Je pense que les maires qui représentent l'Etat  seront soucieux de respecter la loi votée par la République. Si un maire, à titre personnel dit: je ne veux pas célébrer ce mariage, de toute façon les mariages seront célébrés partout. Si ce n'est pas la personne elle-même, si c'est un adjoint, moi je respecte. »

  • Un référendum en Ecosse en 2014

    « Westminster va déléguer au Parlement écossais le pouvoir d'organiser un référendum sur une question unique portant sur la présence de l'Ecosse au sein du Royaume-Uni. Nous pensons qu'il pourrait avoir lieu à l'automne 2014 », a déclaré hier David Mundell, ministre britannique chargé de l'Ecosse.

    Cette subite bonne volonté du gouvernement de Londres ne doit rien au hasard. L’annonce survient après plusieurs mises en garde de Bruxelles indiquant qu’en cas d’indépendance de l’Ecosse le pays ne ferait plus partie de l’Union européenne et devrait suivre toute la procédure d’adhésion…

    Or les « indépendantistes » sont également européistes, et les adversaires de l’indépendance n’auront pas de mal à brandir le spectre d’un pays coupé de tout…

    Et pourtant, la côte la plus proche, en dehors de l’Irlande, c’est la Norvège…

  • Fabius se félicite

    Laurent Fabius se félicite du vote des députés autorisant la ratification du traité budgétaire. Et, emporté par son élan, il continue ses stupides salades : « Si on n’avait pas voté ce traité ça aurait été le cataclysme »…

    Laurent Fabius était le chef de file des « nonistes » au traité pour une Constitution européenne. On voit qu’il s’agissait d’une posture purement politicienne.

    Et il en est de même de son actuel adjoint aux Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, qui était lui aussi un militant du non à la Constitution européenne, et qui s’est dépensé sans compter, dit-on, pour persuader les nonistes socialistes du traité budgétaire de revoir leur position. Et de façon convaincante, puisque le traité a obtenu une majorité de gauche. (Il n’y a eu que 70 députés, surtout d’extrême gauche, pour refuser cette nouvelle perte de souveraineté.)

  • Une furieuse attaque antichrétienne du “Point” (et de RTL)

    Je ne sais pas si c’est dans la version papier, mais c’est en tout cas sur le site du Point (et ça rend compte d’une émission de RTL). Une attaque d’une violence insolite contre « l’enseignement privé » qui serait coupable de priver les enfants du Maine-et-Loire d’école publique.

    « Plus de 80 communes sont privées d’école publique », affirme le titre, et l’on part immédiatement à la charge, avec le sous-titre : « Les pressions exercées par le lobby de l'enseignement privé sur les parents les contraignent à laisser la situation en l'état. »

    Bref, les parents voudraient mettre leurs enfants à l’école publique, mais le terrifiant lobby de l’école privée les terrorise pour les en empêcher : « insultes, lettres anonymes, intimidations, menaces de dénonciation à l'administration fiscale ». Sic.

    Et donc, RTL et Le Point ont eu vent de la chose parce que, forcément, les parents ont fini par se révolter, manifester, et porter plainte contre de tels abus.

    Ah ben… non. « Malgré tout, le mécontentement ne se fait pas entendre. » Ce qui montre… à quel point les parents sont terrorisés…

    Le Point, ou plutôt RTL, est allé demander des comptes au maire du Longeron, où l’école publique a été fermée dans les années 50. Celui-ci fait preuve de sa bonne foi : il a même ouvert un registre pour que les parents qui veulent une école publique se fassent connaître. Sur son registre, il y a les noms de 19 enfants. « Alors, est-ce que c'est judicieux de faire un investissement de un ou deux millions d'euros pour 19 élèves, alors qu'à tout juste 10 kilomètres ils viennent de fermer une classe dans l'école publique ? »

    Mais la question n’est pas là, tonne Le Point. La question, c’est qu’une commune a obligation d’ouvrir une école publique si elle peut réunir au moins 15 élèves. Or 19 c’est plus que 15. Donc ce maire est hors la loi. Et heureusement qu’il y a RTL et Le Point pour dénoncer ce mauvais maire aux autorités compétentes.

    (Le Longeron est une commune de 2.000 habitants. Il est plus que vraisemblable que c’est la seule des 80 où l’on puisse éventuellement réunir plus de 15 élèves pour l’école publique. Ce qui signe la mauvaise foi de RTL et du Point.)

  • Shumaila enlevée, violée, “convertie”…

    Le 24 septembre, Shumaila Bibi, 24 ans, était enlevée à la sortie de son travail dans une entreprise de textiles de Nishatabad, un faubourg de Faisalabad. Par un musulman de 26 ans, aidé de plusieurs membres de sa famille (dont sa mère…). Pendant des jours, la jeune chrétienne a été violée et battue. Puis elle a été « convertie » à l’islam et légalement mariée à son kidnappeur. Le 5 octobre, alors qu’elle suivait un cours intensif d’islam, elle a persuadé son instructeur de la laisser partir un peu plus tôt. Et elle s’est enfuie, retournant chez ses parents.

    Le musulman a porté plainte contre le père de la jeune fille pour « kidnapping ». La police a avalisé la plainte et ouvert une enquête, soulignant, comme elle le fait toujours, que la jeune fille s’était convertie et mariée de son plein gré...

    Aujourd’hui les avocats de la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale du Vatican s’activent pour défendre cette famille chrétienne. Car le père risque la prison, et la fille de retourner chez son bourreau.

    (Asianews)

  • L’antichristianisme s’étend en Israël

    Des pierres, des bouteilles et des détritus ont été lancés contre l’église orthodoxe roumaine Saint-Georges de Jérusalem, située près du quartier juif ultra-orthodoxe de Méa Sharim.

    Les manifestations d’hostilité aux chrétiens se multiplient. La « matinale chrétienne » du site de La Vie, hier, faisait savoir que « certains prêtres ont cessé de traverser le quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem en raison des crachats systématiques qu’ils essuient de la part de la population ». « De multiples incidents de la même sorte qui montrent un changement d’attitude de la part d’une extrême droite juive qui semble vouloir en découdre avec les chrétiens. Selon Martine Sevegrand, historienne : “à Jérusalem, les insultes contre les prêtres et religieuses sont depuis longtemps devenues pratique courante au point que personne n’en parle”. »

     

  • L’initiative de Dieu

    Extrait de la méditation du pape à l’ouverture du synode, intégralement traduite par Benoit et moi :

    Nous ne pouvons pas faire l'Église, nous pouvons seulement faire connaître ce qu'il a fait Lui. L'Eglise ne commence pas avec notre «faire», mais avec le «faire» et le «parler» de Dieu. Ainsi, les apôtres n'ont pas dit, après quelques assemblées: maintenant nous voulons créer une Eglise, et sous la forme d'une Assemblée constituante, ils auraient élaboré une constitution. Non, ils ont prié et attendu dans la prière, parce qu'ils savaient que seul Dieu peut créer son Eglise, que Dieu est le premier agent: si Dieu n'agit pas, nos choses sont seulement les nôtres et elles ne sont pas suffisantes; Dieu seul peut témoigner que c'est lui qui parle et a parlé. La Pentecôte est la condition de la naissance de l'Eglise: ce n'est que parce que Dieu a d'abord agi, que les Apôtres peuvent agir avec lui et avec sa présence, et rendre présent ce que Lui a fait. Dieu «a parlé» et ce «a parlé» est le parfait de la foi, mais c'est toujours un présent: le parfait de Dieu n'est pas seulement un passé, parce que c'est un passé vrai qui porte toujours en soi le présent et l'avenir. Dieu a parlé veut dire: «Il parle». Et de même qu'à cette époque, ce n'est qu'avec l'initiative de Dieu que l'Église est née, que l'Évangile et le fait que Dieu a parlé et parle ont pu être connus, encore aujourd'hui, Dieu seul peut commencer, nous pouvons seulement coopérer, mais le début doit venir de Dieu.

    NB. La méditation du pape se présente comme un commentaire de l’hymne de Tierce. Il s’agit de l’hymne latine, l’hymne traditionnelle du bréviaire, qui a été conservée dans la Liturgia Horarum. Mais qui a été totalement défigurée dans la Liturgie des Heures : les mots qu’explique le pape ne s’y trouvent pas… Notamment « confessio », qui donne lieu à un développement dont voici le début :

    «Confession» dans le latin pré-chrétien se dirait non pas «confessio», mais «professio» : Il s'agit de présenter une réalité de manière positive. Au lieu de cela, le mot «confession» se réfère à la situation dans un tribunal, dans un procès où l'on ouvre son esprit et se confesse. En d'autres termes, le mot «confession», qui en latin chrétien a remplacé le mot «professio» porte en soi l'élément martyrologique, l'élément de témoigner devant des instances ennemies de la foi, témoigner, même dans des situations de passion et de danger de mort.