Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Une église de Karachi attaquée par des musulmans

    L’église catholique de Saint François, la plus ancienne de l’archidiocèse de Karachi, située dans la vieille ville, a été attaquée par une foule de 600 radicaux islamiques environ qui a dévasté la cour intérieure sans cependant parvenir à forcer le portail.

    L’épisode, qui a soulevé l’indignation et la préoccupation de toute la communauté catholique de Karachi, a eu lieu vendredi dernier, 12 octobre, à 19.00. Un père franciscain raconte : « Le Père Mohan venait de finir de célébrer un mariage lorsqu’il a entendu des bruits et des cris en dehors du complexe de l’église. Immédiatement, tous les fidèles, les femmes et les enfants ont été mis en lieu sûr, à l’intérieur du presbytère. Les radicaux, hurlant contre les chrétiens, ont fait irruption, commençant à tout dévaster : les voitures, les motocyclettes, les pots de fleur. Ils ont brisé un édicule et pris la statue de Notre-Dame. Ils ont cherché à forcer le portail de l’église, lançant des pierre contre l’église et brisant les vitraux ». Les actes de vandalisme se sont poursuivis pendant une heure après quoi est arrivée la police et la foule s’est dispersée.

    (Fides)

  • Synode : le message inattendu

    Aucun évêque de Chine communiste n’a pu se rendre au synode. Mais l’un d’eux, Mgr Lucas Ly Jingfeng, évêque du diocèse de Fengxiang, dans le Shaanxi, 90 ans, a envoyé un message. En latin.

    « Dans les Eglises en dehors de la Chine, la tiédeur, l’infidélité et la sécularisation des fidèles ont contaminé de nombreux clercs. Au contraire, dans l’Église chinoise, les laïcs sont plus pieux que les clercs. La piétié, la fidélité, la sincérité et la dévotion des laïcs chrétiens chinois ne peuvent-elles pas bouger les clercs de l’étranger ? »

    Texte latin (conseillé à ceux qui apprennent le latin avec difficulté, car il est très facile) :

    Lire la suite

  • Une catéchèse sur la foi

    Le pape Benoît XVI a commencé hier une catéchèse sur la foi. Extrait :

    Dieu s'est révélé en paroles et en actes tout au long d'une longue histoire d'amitié avec l'homme, qui culmine dans l'Incarnation du Fils de Dieu et de son Mystère de Mort et de Résurrection. Dieu ne s'est pas seulement révélé dans l'histoire d'un peuple, il n'a pas seulement parlé par les prophètes, mais il a traversé son ciel pour entrer dans le pays des hommes en tant qu'homme, afin que nous puissions le rencontrer et l'écouter. Et depuis Jérusalem, l’annonce de l'Evangile du salut s'est répandue jusqu'aux extrémités de la terre. L'Eglise, née du côté du Christ, est devenu porteuse d'une nouvelle solide espérance: Jésus de Nazareth, crucifié et ressuscité, Sauveur du monde, qui est assis à la droite de Dieu et qui est le juge des vivants et des morts. Tel est le kérygme, la proclamation centrale et bouleversante de la foi. Mais dès les débuts, se pose le problème de la «règle de la foi», c'est à dire la fidélité des croyants à la Vérité de l'Évangile, à laquelle se tenir fermement, à la vérité salvifique sur Dieu et sur l'homme à préserver et à léguer. Saint Paul écrit: «Vous recevrez le salut, si vous le maintenez [l'Évangile] dans la forme sous laquelle je vous l'ai annoncé. Sinon, vous aurez cru en vain» (1 Cor 15:2).

     

  • Notules sur un concile (7) "Lumen gentium" (6)

    Naguère, quand on disait « l’Eglise », on pensait à la hiérarchie : l’Eglise, c’est le pape, les évêques en communion avec le pape, et les prêtres dépendant des évêques, et aussi les religieux et les religieuses. Et il en est toujours ainsi dans les médias : quand on parle de « l’Eglise », il s’agit du pape ou de la conférence épiscopale.

    Lumen gentium affirme que l’Eglise c’est le « peuple de Dieu ». Qui comprend le clergé et les laïcs. Après avoir évoqué la hiérarchie, « et spécialement l’épiscopat », le chapitre 4 de Lumen gentium traite logiquement des laïcs. Et en donne une belle définition : « Sous le nom de laïcs, on entend ici tous les fidèles, en dehors des membres de l’ordre sacré et de l’état religieux reconnu dans l’Église qui, étant incorporés au Christ par le baptême, intégrés au Peuple de Dieu, et participants à leur manière de la fonction sacerdotale, prophétique et royale du Christ, exercent pour leur part, dans l’Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien. (…) La vocation propre des laïcs consiste à chercher le règne de Dieu précisément à travers la gérance des choses temporelles qu’ils ordonnent selon Dieu. »

    Lire la suite

  • Saint Luc

    saint-luc.jpg

  • La démission d’un commissaire

    Le commissaire européen à la Consommation et à la Santé, le Maltais John Dalli, a été contraint de démissionner hier, suite à un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). L’office a établi qu’un homme d’affaires maltais avait fait miroiter ses relations avec John Dalli auprès du groupe de tabac Swedish Match, disant qu’il se faisait fort, moyennant une modeste rétribution, de convaincre la Commission, via John Dalli, de permettre la commercialisation dans toute l’UE du tabac à chiquer suédois qui n’est aujourd’hui pas autorisé. Cela dit, il ne s’est rien passé de tel. Mais l’OLAF considère que John Dalli devait être au courant de la manœuvre. Ce que celui-ci nie énergiquement.

    Il est tout de même assez curieux que la Commission contraigne un de ses membres à la démission sur un simple soupçon de connivence. Sans doute est-elle toujours traumatisée par l’affaire Edith Cresson, quand elle avait défendu celle-ci bec et ongle avant de devoir démissionner en bloc…

    Mais il est vraisemblable aussi que José Manuel Barroso, sur fond de total mépris de Bruxelles pour l’île catholique, ait saisi la première occasion de se venger d’un homme qui avait osé manifester son désaccord dans l’affaire libyenne. John Dalli, qui est l’une des principales personnalités politiques de Malte (il a été pendant très longtemps ministre des Finances, puis ministre de la Santé et des Affaires sociales) avait ouvertement critiqué la position de la Commission concernant la révolution libyenne (il est vrai qu’il avait quelques intérêts dans ce pays voisin). Et il avait été contraint de présenter des excuses…

    John Dalli avait été accusé de corruption lorsqu’il était ministre. Mais il avait été entièrement disculpé et c’est son accusateur qui avait été condamné une peine de prison.

    On avait également parlé de John Dalli lors de l’affaire de l’agenda pour les lycéens européens, qui signalait diverses fêtes religieuses mais aucune fête chrétienne. Cet agenda relevait de la responsabilité du commissaire à la Consommation, et ça faisait vraiment tache pour un commissaire maltais… John Dalli s’était publiquement excusé, disant qu’il prenait des mesures pour que cela ne se reproduise plus.

  • A Moscou comme à la Goutte d’Or

    Le maire de Moscou Sergueï Sobianine est au centre d’une polémique pour avoir dit que la capitale russe n’avait pas besoin de nouvelles mosquées. « Les deux tiers des musulmans » qui fréquentent la principale mosquée de Moscou « viennent des environs et n’ont pas de permis de résidence », a-t-il déclaré. « Si seuls les Moscovites qui habitent Moscou en permanence allaient à la mosquée, elle ne serait probablement pas bondée. »

    A Moscou comme à Paris, les musulmans font venir leurs coreligionnaires des banlieues pour faire croire qu’il y a un manque de mosquées. A la fin du ramadan ils avaient frappé un grand coup : ils étaient 90.000 à « prier » dans la rue.

    Le conseil des muftis avait demandé qu’il y ait une moquée dans chacun des 12 districts de la capitale. Mais il n’y aura pas de nouvelles moquées parce que les Moscovites n’en veulent pas et savent le faire savoir. Lorsque les habitants eurent vent d’un projet de mosquée dans le petit district excentré de Mitino, 2.000 personnes descendirent dans la rue pour dire leur opposition.

  • Notules sur un concile (6) "Lumen gentium" (5)

    Après avoir évoqué le peuple de Dieu dans son ensemble, Lumen gentium se penche sur les différentes composantes de ce peuple. C’est d’abord « la constitution hiérarchique de l’Eglise et spécialement l’épiscopat » (chapitre III).

    Ici il y a deux enseignements « nouveaux » à relever : la « collégialité », et la sacramentalité de l’épiscopat.

    Lire la suite

  • Sainte Marguerite-Marie

    Le 27 décembre 1673, fête de saint Jean l'Évangéliste. Sœur Marguerite-Marie prie devant le Saint Sacrement. Avec une force indicible, elle se sent toute investie de la divine présence.

    « Je m'oubliai de moi-même et du lieu où j'étais et je m'abandonnai à ce divin Esprit, livrant mon [cœur] à la force de son amour. Il me fit reposer fort longtemps sur sa divine poitrine, où il me découvrit les merveilles de son amour et les secrets inexplicables de son sacré Cœur, qu'il m'avait toujours tenus cachés jusqu'alors, qu'il me l'ouvrit pour la première fois, mais d'une manière si effective et sensible, qu'il ne me laissa aucun lieu d'en douter, pour les effets que cette grâce produi[sit] en moi, qui crains pourtant toujours de me tromper en tout ce que je dis se passer en moi. Et voici comme il me semble la chose s'être passée.

    « Il me dit : — Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux, pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre, et qui contiennent les grâces sanctifiantes et salutaires nécessaires pour les retirer de l'abîme de perdition ; et je t'ai choisie comme un abîme d'indignité et d'ignorance pour l'accomplissement de ce grand dessein, afin que tout soit fait par moi. —

    « Après, il me demanda mon cœur, lequel je le suppliai de prendre, ce qu'il fit, et le mit dans le sien adorable, dans lequel il me le fit voir comme un petit atome, qui se consommait dans cette ardente fournaise, d'où le retirant comme une flamme ardente en forme de cœur, il [le] remit dans le lieu où il l'avait pris, en me disant : — Voilà, ma bien-aimée, un précieux gage de mon amour, qui renferme dans ton côté une petite étincelle de ses plus vives flammes, pour te servir de cœur et te consommer jusqu'au dernier moment, et dont l'ardeur ne s'éteindra, ni ne pourra trouver de rafraîchissement que quelque peu dans la saignée, dont je marquerai tellement le sang de ma croix, qu'elle t'apportera plus d'humiliation et de souffrance que de soulagement. C'est pourquoi je veux que tu la demandes simplement, tant pour pratiquer ce qui vous est ordonné que pour te donner la consolation de répandre ton sang sur la croix des humiliations. Et pour marque que la grande grâce que je te viens de faire n'est point une imagination, et qu'elle est le fondement de toutes celles que j'ai encore à te faire, quoique j'aie refermé la plaie de ton côté, la douleur t'en restera pour toujours ; et si, jusqu'à présent, tu n'as pris que le nom de mon esclave, je te donne celui de la disciple bien-aimée de mon sacré Cœur. —

    « Après une faveur si grande et qui dura une si longue espace de temps, pendant lequel je ne savais si j'étais au ciel ou en terre, je demeurai plusieurs jours comme toute embrasée et enivrée, et tellement hors de moi que je ne pouvais en revenir pour dire une parole qu'avec violence, et m'en fallait faire une si grande pour me récréer et pour manger que je me trouvais au bout de mes forces pour surmonter ma peine : ce qui me causait une extrême humiliation. Et je ne pouvais dormir, car cette plaie, dont la douleur m'est si précieuse, me cause de si vives ardeurs qu'elle me consomme et me fait brûler toute vive. Et je me sentais une si grande plénitude de Dieu, que je ne pouvais m'exprimer à ma supérieure comme je l'aurais souhaitée. »

     

  • Le superbe appel de Magdi Allam au Saint-Père

    « Je demande au Pape qui a eu le courage de me donner le baptême, surmontant à la fois la peur de la vengeance islamique et la résistance interne de l’Église, d’accueillir une délégation de musulmans convertis au christianisme en Europe et dans le monde. »

    Cette idée, ajoute aussitôt Magdi Allam, lui a été donnée par Mohammed Christophe Bilek, lors de la veillée organisée par Bernard Antony à Paris (première vidéo).

    « C’était le lendemain de l’annonce de l’attribution du Prix Nobel de la paix à l’Union européenne. Quel scandale à un moment où l’Union européenne en Syrie est rangée du côté des extrémistes islamistes qui commettent le génocide contre les chrétiens ! », dit encore Magdi Allam dans son éditorial d’Il Giornale.

    Merci à l’Observatoire de la christianophobie pour la traduction.