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  • Seulement 32…

    A l’Assemblée nationale, il n’y avait eu que 70 députés à dire non à la ratification du traité budgétaire. Au Sénat, ils n’ont été que 32… Et tous d’extrême gauche, semble-t-il.

    Le problème est que les parlementaires ne servent plus à rien, puisque même pour le budget de la France ils dépendront désormais de Bruxelles. Et ils ont voté pour cela...

    Mais l’essentiel n’est-il pas de garder le fromage, encore plus goûteux si on peut le déguster sans rien avoir d’autre à faire…

  • Monomaniaques de l’apostolat laïcard

    Le 11 juillet dernier, le ministre Peillon avait annoncé qu’une « mission » allait être mise en place pour « réfléchir à la conception que nous devons diffuser de la laïcité». Il s’agit de l’instauration d’un cours de matraquage laïque à l’école.

    Hier, il a annoncé que la mission rendrait ses conclusions fin mars.

    Curieusement, la composition de cette mission était confidentielle. Elle a été révélée hier par Le Monde.

    Elle comporte trois membres:

    - Alain Bergounioux, parce qu’il est aujourd’hui le secrétaire national du PS en charge de l'Education.

    - Le conseiller d'État Rémy Schwartz, qui fut rapporteur général de la commission Stasi sur la laïcité, et qui a écrit Un siècle de laïcité.

    - Laurence Loeffel, maître de conférence en sciences de l'éducation à Lille-III, et auteur de Ferdinand Buisson, apôtre de l'école laïque, à ne pas confondre avec le livre de Vincent Peillon Une religion pour la République: la foi laïque de Ferdinand Buisson

  • L’imposture du Nobel de la paix, nouvelle cuvée

    Le Prix Nobel de la paix 2012 a été décerné à… l'Union européenne.

    Parce que, comme ne cesse de le répéter la Propagandastaffel de Bruxelles, depuis six décennies, l'Union européenne a participé à la paix, et que la réconciliation entre France et Allemagne est devenue une réalité.

    Mais aussi, grâce à l’Union européenne :

    - il y a eu l’introduction de la démocratie en Grèce.

    - il y a eu la chute du mur de Berlin.

    - il y a eu la fin des deux blocs.

    - il y a eu la reconstruction des Balkans.

    Sic. Or, pour une bonne part, c’est le contraire qui est vrai. L’UE n’a rien à voir avec la démocratie en Grèce (sinon qu’aujourd’hui elle la menace), elle n’a rien fait du tout pour la chute du mur de Berlin à laquelle elle ne croyait pas, et elle a d’abord participé à la… guerre dans les Balkans.

    Mais chaque année le Nobel de la Paix s’affiche comme un anti-Nobel. L’an dernier, il avait été décerné à trois femmes : une Yéménite islamiste (très) proche d’Al Qaïda, et deux Libériennes : la présidente du pays et la présidente de la commission de réconciliation nationale, celle-ci venant de démissionner de son poste en affirmant que la présidente Leymah Gbowee ne lutte pas contre la corruption et pratique le népotisme.

  • Une bien belle nouvelle

    Le « pèlerinage international d’action de grâces, à l’occasion de l’Année de la foi pour le 5ème anniversaire de Summorum Pontificum », qui aurai lieu à la Toussaint à Rome, culminera par la messe pontificale célébrée le samedi 3 novembre à 15h, dans la basilique Saint-Pierre, par le cardinal Antonio Cañizares, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin.

  • Notules sur un concile (2) "Lumen gentium" (1)

    Le premier grand texte de Vatican II est la constitution dogmatique Lumen gentium.

    C’est une première. En effet, c’est la première fois que le magistère extraordinaire de l’Eglise produit un texte spécifique sur ce qu’est l’Eglise.

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  • Congregatæ sunt Gentes in multitudine

    ℟. Congregatæ sunt Gentes in multitudine, ut dimicent contra nos, et ignoramus quid agere debeamus: * Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.
    ℣. Tu scis quæ cogitant in nos: quomodo poterimus subsistere ante faciem illorum, nisi tu adjuves nos ?
    ℟. Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.

    Les nations se sont rassemblées en grand nombre pour nous attaquer, et nous ne savons pas ce que nous devons faire. Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas. Tu sais ce qu’ils cogitent contre nous : comment pourrions-nous tenir devant eux, si tu ne nous aides pas ? Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas.

    (Répons formé d’après une ancienne version latine des Macchabées, I, 3, 52-53)

  • Il n’y a pas que chez nous qu’il y a des naïfs

    La presse tunisienne, nous dit Le Monde, fait part de son inquiétude après la diffusion d’une vidéo où Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste au pouvoir, face à de jeunes salafistes, met en garde contre toute résurgence du parti de Ben Ali et souligne qu’il faut enlever de tous les postes de responsabilité les laïques qui y demeurent et les remplacer par des islamistes.

    « La vérité du projet salafiste de Rached Ghannouchi dévoilé », titre notamment Le Maghreb, dénonçant la « vidéo scandale ».

    Ils sont aussi amusants que les nôtres, ces journalistes tunisiens. Car enfin, qu’est-ce que le dirigeant d’un parti islamiste pourrait dire d’autre ?

    Ah oui, c’est vrai, il avait fait de grandes déclarations d’allégeance à la démocratie… Et alors ? La démocratie islamique ne doit-elle pas être fondée sur la charia ?

  • Orban ne veut pas de l’euro

    Le Premier ministre hongrois Viktor Orban rencontre aujourd’hui Angela Merkel à Berlin. Hier, il a donné une interview au Handelsblatt.

    Il déclare notamment que les pays de l’Europe du sud ont adopté l’euro trop tôt : « Ils n’étaient pas prêts pour cela. Nous n’allons pas faire la même erreur. » Et d’ajouter que ce serait « irresponsable. »

    Pour la première fois, à ma connaissance, un dirigeant qui refuse l’euro prend en compte le fait que l’adhésion à l’UE, depuis le traité de Maastricht, implique l’obligation d’adopter la monnaie unique.

    Il répond : « Quand nous avons signé le traité d’adhésion, la zone euro était très différente. L’obligation de rejoindre l’union monétaire ne peut donc pas être automatique. »

    Une position qui ne me paraît pas tenable juridiquement, mais on constate qu’Orban tient bon. (Sachant qu’il est plus ou moins tacitement soutenu par les Tchèques et les Polonais.)

  • Mauvaise formule

    Dans Présent, Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil, l’un de ceux qui sont en pointe contre le « mariage » homosexuel, déclare qu’il ne veut pas se battre pour une clause de conscience, « mais plutôt sur l’interdiction du mariage homosexuel ».

    Parler d’« interdiction du mariage homosexuel », c’est entrer dans la dialectique de l’idéologie homosexualiste (qui voudrait notamment imposer qu’il n’y a plus des hommes et des femmes mais des hétérosexuels et des homosexuels). Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’interdiction du mariage homosexuel. Car il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de mariage homosexuel. C’est pourquoi il ne faut jamais omettre les guillemets, pour désigner ce qu’ils prétendent être le « mariage » homosexuel.

    Le mariage, c’est l’union entre un homme et une femme. C’est comme ça. C’est un constat. Ce n’est pas une interdiction de quoi que ce soit.

  • Leur illusion

    Judicieuse remarque de Bernard Antony à propos des laïcistes qui nous gouvernent :

    « Leur illusion, fruit d’une ignorance inexcusable, consiste à croire que l’islam bien enseigné est le rempart contre l’islamisme. Or l’islamisme, c’est tout simplement l’islam réel, c’est-à-dire l’application de la charia, la loi totalitaire régissant tout et tout le monde, telle que séculairement élaborée à partir du Coran et des Hadiths. »

    Car en effet les musulmans modérés, tolérants, adeptes de la liberté religieuse, voire de l’Etat laïque, sont des musulmans sociologiques, qui éventuellement continuent de pratiquer la prière et le ramadan par tradition familiale et ethnique, mais ne se préoccupent pas de mieux connaître leur religion (1). Mais si on veut leur enseigner, et bien leur enseigner, l’islam, c’est-à-dire ce qu’il y a dans le Coran et dans les Hadiths, alors, s’ils acceptent cet enseignement, ils ne peuvent que devenir islamistes. Car l’islamisme radical est tout simplement l’idéologie du Coran. Et là est effectivement la terrible illusion.

    (1) Je n’évoque ici que ceux qui sont réellement tels. Pas les menteurs que sont les représentants de la communauté musulmane quand ils évoquent ce sujet avec les médias ou avec les pouvoirs publics, camouflant leur islamisme par la taqiyya.