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  • 18e dimanche après la Pentecôte

    Deus, qui nos, per huius sacrifícii veneránda commércia, uníus summæ divinitátis partícipes éfficis : præsta, quǽsumus ; ut, sicut tuam cognóscimus veritátem, sic eam dignis móribus assequámur. Per Dóminum...

    Dom Pius Parsch :

    La Secrète exprime une profonde pensée : Dieu nous fait, par le saint “commerce” qui se réalise au Saint-Sacrifice, participants de la divinité suprême (le commerce consiste en ce que Dieu se fait homme, grâce à quoi nous sommes divinisés) ; nous demandons non seulement de garder la foi, mais de vivre, conformément à cette foi, une vie de “dignes mœurs”.

    Bienheureux cardinal Schuster :

    La secrète rappelle d’abord que le divin Sacrifice nous met en relations si intimes avec la divinité que, tandis que nous lui offrons nos présents, celle-ci, à son tour, se donne elle-même à nous en échange. Cet état si sublime, auquel nous initie la foi, exige une fidèle correspondance de notre part, aussi supplions-nous aujourd’hui la divine clémence de nous accorder d’exprimer par nos œuvres cette dignité de fils de Dieu participant à la nature divine, dont le Sacrement nous est le gage. Alors la vérité sera en nous pleine et entière, quand, à l’image du Verbe de Dieu, nous exprimerons nous aussi la bonté et la beauté du Père.

  • Il y a 25 ans, au Tadjikistan

    Ce jour les catholiques du Tadjikistan célèbrent le 25e anniversaire de la mission créée par Jean-Paul II. AsiaNews a publié un texte du P. Carlos Avila, supérieur général de la mission, dont voici une rapide traduction.

    Le 29 septembre 1997, Sa Sainteté le pape Jean-Paul II proclame la mission sui juris au Tadjikistan, pour accorder une plus grande attention aux fidèles catholiques dans ce pays. La mission est confiée à l’Institut du Verbe incarné. Aujourd’hui, au Tadjikistan, il y a trois paroisses dédiées à saint Joseph, saint Roch et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Quatre prêtres et trois religieuses de l’Institut des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara et quatre sœurs de Mère Teresa de Calcutta travaillent sur ce territoire. Au cours de ces 15 dernières années, Dieu nous a bénis avec quelques vocations de jeunes Tadjiks et il y a actuellement trois séminaristes, et trois jeunes filles qui ont choisi la vie religieuse.

    L’Eglise catholique du Tadjikistan existe depuis environ 40 ans. La communauté a commencé à se développer à partir de 1974 et elle eut une structure plus solide avec la construction des premiers bâtiments religieux de la capitale Douchanbé et à Kurgan Tubie dans le sud du pays. Les premiers chrétiens étaient pour la plupart des gens d’origine allemande de Russie, d'Ukraine et de Lituanie, expulsés vers le pays au cours de l'ère soviétique.

    En raison du régime communiste, la communauté du Tadjikistan fut pendant des années isolée de l'Église universelle. Ils choisirent l'allemand comme langue officielle de la liturgie, et on lui donna le nom d’« Eglise allemande ».

    Malgré l'isolement, la communauté catholique du Tadjikistan a grandi et est devenue l'une des communautés les plus importantes de l'Union soviétique. Lors de la tragique guerre civile de 1992-1993 la plupart des catholiques ont fui le pays avec les citoyens d'autres groupes ethniques. Pendant plusieurs années, les églises furent vides et sans prêtres. La communauté catholique a été maintenue en vie grâce au travail de nombreux fidèles qui ont choisi de ne pas fuir. Les sœurs de la Congrégation de Mère Teresa de Calcutta prirent soin de leur bien-être spirituel et matériel. Elles firent tout pour empêcher la disparition totale de la communauté. Pendant ces années des prêtres du Kazakhstan furent envoyés pendant de longues périodes afin d'aider les quelques catholiques tadjik. La présence des prêtres leur permit de sortir de l'isolement. La communauté catholique n'est plus « l'Eglise allemande », mais s'ouvre sur le monde. Aujourd'hui, la population s'identifie comme Église catholique, apostolique et romaine.

  • Saint Michel

    Selon la tradition orientale (Extrait du synaxaire byzantin pour la fête de la Synaxe des Archistratèges de la milice céleste, Michel et Gabriel et des autres Puissances célestes et incorporelles) :

    Le très glorieux et très lumineux Prince des Puissances célestes et incorporelles, Michel, apparaît souvent dans la Sainte Ecriture. C'est lui que Dieu envoie auprès des hommes pour leur annoncer les décrets de Sa Justice. C'est lui qui le premier est apparu au Patriarche Abraham (Gen. 12) et à sa servante Agar dans le désert, pour lui annoncer la naissance d'Ismaël (Gen. 16). Il fut envoyé auprès de Lot pour le sauver de Sodome, vouée par Dieu à la destruction (Gen. 19). Lorsque Dieu ordonna à Abraham de sacrifier son fils Isaac, afin d'éprouver son obéissance, ce fut Michel qui intervint au dernier moment pour l'arrêter (Gen. 22). Il apparut encore au Patriarche Jacob, pour le délivrer des mains meurtrières de son frère (Gen. 27:41). C'est lui qui se tenait au-devant du peuple d'Israël lorsqu'il sortit d'Egypte et le dirigeait sous la forme d'une nuée le jour et d'une lueur la nuit (Ex. 13:21). Il fut envoyé aussi au devant du devin Balaam, en route vers Balaq roi de Moab pour maudire le peuple d'Israël, et lui barra le passage en se tenant devant sa mule, une épée nue à la main (Nbr. 22:22). Quand Josué était aux pieds des murs de Jéricho, attendant un signe de Dieu pour assiéger la ville, Michel lui apparut, tenant à nouveau une épée. Comme il craignait que ce ne soit une ruse du Malin, qui sait se transformer en Ange de lumière, Josué lui demanda: « Es-tu des nôtres ou de nos adversaires ? ». Michel répondit : « C'est comme Chef de l'Armée du Seigneur que je viens maintenant », et lui ordonna de vénérer désormais le lieu qu'il venait de sanctifier par sa présence (Jos. 5:13). Sous les Juges, il vint réconforter Gédéon et l'envoya pour délivrer Israël de l'oppression des Madyanites (Jug. 6:11).

    Quand David, contrairement à l'ordre de Dieu, eut fait recenser le peuple, Michel fut envoyé par Dieu pour être l'instrument de sa colère. En un jour, il ravageât par son épée plus de soixante-dix mille hommes et il se tenait prêt à détruire Jérusalem, lorsque, ému par le repentir de David, le Seigneur l'arrêta et lui ordonna de remettre son épée au fourreau (I Chron. 21). Il se révéla plusieurs fois au Prophète Elie pour le consoler dans ses tribulations et l'envoyer en mission (I Rois 19:5, II Rois, 1:15). Lors de l'invasion du roi des Assyriens, Sénnacharib, Michel abattit en une nuit cent quatre-vingt cinq mille hommes dans le camp des envahisseurs (II Rois 19:35). C'est lui encore qui descendit du ciel et se tint au milieu de la fournaise ardente, à Babylone, avec les trois jeunes gens, en chantant avec eux les louanges du Seigneur (Dan. 3:92), et qui ferma la gueule des lions dans la fosse où avait été jeté le Prophète Daniel (Dan. 6:23).

    Les interventions salutaires du Saint Archange Michel sont en fait innombrables, aussi bien sous l'Ancienne Alliance que, plus encore, après la venue du Christ. C'est lui qui délivra les Apôtres de prison (Actes 5:19), qui fut envoyé à l'Apôtre Philippe pour baptiser l'eunuque de la reine d'Ethiopie (Act. 8:26), qui apparut au centurion Corneille et lui demanda de faire venir Saint Pierre pour le baptiser (Act. 10), qui libéra Pierre de prison (Act. 12) et frappa le roi Hérode qui voulait se faire passer pour un dieu (idem). Il apparut à Saint Paul pour le réconforter dans ses épreuves, et fut pour l'Evangéliste Saint Jean l'interprète des secrets de Dieu concernant la fin des temps, dans l'Apocalypse. C'est en effet Michel qui va engager l'ultime combat contre l'Antéchrist et le Diable, et qui les précipitera éternellement dans l'enfer (Apoc. 12:7). Et lors du Jugement dernier, il se tiendra, une balance à la main, pour peser nos actes.

     

  • Au Canada

    Le Parlement canadien a rejeté, par 203 voix contre 91, une motion qui proposait "la création d’un comité parlementaire devant déterminer si un fœtus pouvait être considéré comme un être humain".

    En fait c’est plutôt ne bonne nouvelle. Parce que la plupart des observateurs, nous dit-on, ne s’attendaient pas à ce que plus d’une quarantaine de députés appuient la motion : ils ont donc été plus du double.

    Et parce que, si le Premier ministre avait désapprouvé la motion à titre personnel, plusieurs de ses ministres l’ont soutenue, dont – et ce n’est pas chez nous qu’on verrait ça… - la ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose.

    La réaction n’a pas tardé : les lobbies de la culture de mort réclament sa démission, et son affiche de campagne a été détournée (elle a « voté pour criminaliser l’avortement », sic) :

    Canada

     

  • La mort de “Témoignage chrétien”

    Le journal phare (en France) de la subversion de l’Eglise est mort. Il va publier un dernier numéro pour… célébrer l’anniversaire de Vatican II. Ce serait bien si avec Témoignage chrétien disparaissait le sinistre « esprit du Concile »… Il ne faut pas rêver, mais c’est quand même un signe que le progressisme a plus que du plomb dans l’aile.

    Quant à la menace de Témoignage chrétien de « ressusciter » sous une autre forme l’année prochaine, on ne la prendra pas trop au sérieux…

    On remarque que le lendemain de la publication de cet article sur le site du journal, il n’y a toujours qu’un seul commentaire…

     

  • Saint Venceslas (Vaclav)

    Cette église où vous fûtes couronné, ô Martyr, était celle des saints Côme et Damien, dont la fête vous avait attiré vous-même au lieu du triomphe. Comme vous les honoriez, nous vous honorons à votre tour. Comme vous encore, nous saluons l'approche de cette autre solennité qu'annonçaient vos dernières paroles, au festin fratricide : « En l'honneur du bienheureux Archange Michel, buvons cette coupe, et prions-le qu'il daigne introduire nos âmes dans la paix de l'allégresse éternelle. » Toast sublime, quand déjà vous teniez en mains le calice du sang ! O Venceslas, pénétrez-nous de cette intrépidité dont l'humble douceur ne dévie jamais, simple comme Dieu à qui elle tend, calme comme les Anges à qui elle se confie. Secourez l'Eglise en nos jours malheureux : tout entière, elle vous glorifie ; tout entière, elle a droit de compter sur vous. Mais, spécialement, gardez-lui le peuple dont vous êtes la gloire ; fidèle comme il l'est à votre mémoire sainte, se réclamant de votre couronne en toutes ses luttes de la terre, les écarts pour lui ne sauraient être mortels.

    L’Année liturgique

    (En écrivant "Venceslas" dans le moteur de recherche en haut à gauche de cette page, et en cliquant sur Ok, on trouvera les notices des années précédentes, notamment le texte du « premier récit paléoslave ».)

  • La super-méga-mosquée de Strasbourg

    Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a officiellement inauguré, ce matin, la mosquée de Strasbourg, qui est (pour le moment) la plus grande de France. Le ministre a chanté « l’islam de France » devant les représentants du Maroc, du Koweit, et de l’Arabie saoudite qui ont financé plus de la moitié de la mosquée (un bon quart du financement ayant été assuré par les collectivités locales, au plus complet mépris de la loi – l’islam ne fait pas partie des religions reconnues dans le système d’Alsace-Moselle).

    Parmi d’autres sites de journaux, L’Express a reproduit la dépêche de l’AFP. On peut lire ceci à la suite :

    Avertissement de modération: Le thème de cet article est sensible. Pour éviter tout dérapage, merci de nous aider à garder la sérénité au débat en respectant soigneusement notre charte des commentaires, les points, notamment, qui portent sur la discrimination, l'islamophobie, le racisme et le respect de l'autre. Tout message y contrevenant sera systématiquement et immédiatement modéré.

    Ce mot de « modérer » m’amuse toujours par sa flagrante hypocrisie. Il s’agit évidemment de censure, mais la censure c’est pas bien.

    De fait, on ne trouve dans les commentaires aucune critique de l’islam. Toute critique de l’islam est « islamophobe » et « raciste ». La preuve, s’il le fallait, qu’il s’agit bien d’une censure, et de plus en plus d’une autocensure : celle de la dhimmitude.

    On constate d’autre part que les réponses de la rédaction de L’Express aux réactions sont rédigées par quelqu’un qui ne connaît rien à la question mais qui se pose en autorité suprême…

    Deux exemples :

    « Faut-il vous rappeler que la laïcité, telle qu'elle est définie par la loi notamment, consiste à mettre sur un pied d'égalité toutes les religions pas à nier leur existence ? »

    Or la loi dit : « La République ne reconnaît aucun culte. »

    « Rappelez-vous que Manuel Valls est ministre de l'Intérieur et des Cultes. Inaugurer des lieux de culte entre donc parfaitement dans ses attributions. »

    Or Manuel Valls n’est pas davantage ministre des Cultes que ne l’étaient ses prédécesseurs. Il n’y a pas de ministre des Cultes dans la République laïque. Il y a seulement un « bureau central des cultes » au ministère de l’Intérieur.

  • Il y a quelque chose qui m’échappe

    Lorsque Jean-Marie Le Pen avait proposé sa « république référendaire », avec un référendum chaque année du quinquennat, le dernier étant sur l’avortement après cinq ans de préparation, toute l’armée des thuriféraires des « principes non négociables » avait poussé les hauts cris : l’avortement ne peut pas être soumis à référendum, parce qu’on ne met pas aux voix ce qui relève de la loi naturelle.

    Aujourd’hui fleurissent des demandes de référendum sur le « mariage » homosexuel, qui sont complaisamment répercutées par toute la même armée des thuriféraires des « principes non négociables ». Alors même qu’ils devraient crier qu’on ne met pas aux voix ce qui relève de la loi naturelle…

    Donc ce n’était pas le référendum qui était en cause, mais la personne de Jean-Marie Le Pen ?

    C’est triste. Et il aurait été plus honnête de le dire.

  • Le beau combat de Mgr Tomasi à l’ONU

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu au cours de la 21e Session du Conseil des droits de l’homme, le 24 septembre 2012, à propos d’un rapport sur la mortalité maternelle.

    Dénonçant dans le texte des « références fréquentes » aux « droits à la santé sexuelle et reproductive », le Saint-Siège souligne que « cette attention totalement déséquilibrée » ne parvient pas à « s'attaquer aux causes sous-jacentes complexes et responsables de la mortalité maternelle d'une manière intégrée et complète et d'une manière qui respecte la dignité de tous les membres de la famille ».

    En effet, rappelle l’archevêque, l’OMS donne pour causes majeures de mortalité maternelle les « hémorragies et infections après l'accouchement, l'hypertension artérielle pendant la grossesse ». En ignorant ces « problèmes de santé importants », le rapport donne une « vision biaisée » des causes de cette « urgence de santé pour les mères et les enfants », estime-t-il.

    L’OMS rapporte aussi des « faiblesses dans les infrastructures de santé, des environnements médicaux insalubre, le manque de services médicaux d'urgence, y compris d’antibiotiques et de gants chirurgicaux ». Par conséquent, un grand nombre de décès maternels sont « évitables avec des soins de santé de base, une nutrition adéquate et des soins obstétricaux compétents pendant la grossesse, l'accouchement et la période du post-partum », fait observer Mgr Tomasi.

    Le rapport voit « la gestion des grossesses non désirées, l'accès aux services d'avortement sans risque » comme un « élément majeur » pour assurer la santé de la maternité, et il promeut l'accès à la « contraception d'urgence » et à l’« avortement médicalisé », constate l’archevêque.

    Le Saint-Siège exprime donc sa « vive inquiétude » car ce rapport semble donner à l'avortement « la priorité sur des interventions urgentes visant à sauver la vie des mères et des enfants », dénonce Mgr Tomasi.

    Réaffirmant que « la vie humaine commence au moment de la conception » et qu’elle doit être « défendue et protégée », le Saint-Siège plaide au contraire pour « des soins prénataux appropriés, la détection de la violence domestique, la gestion des ruptures prématurées des membranes, la gestion des grossesses prolongées, la prévention et la gestion des hémorragies post-partum, des césariennes et des soins post-partum ».

    En outre, le Saint-Siège « ne considère pas l'avortement comme une dimension de la santé reproductive », pas plus qu'il n’approuve « toute forme de législation qui accorde une reconnaissance juridique à l'avortement », qui est « l'antithèse même des droits de l’homme ».

    A ce titre, Mgr Tomasi réfute l’affirmation selon laquelle « le manque d’avortement «légal» » serait une « cause de mortalité maternelle ». Pour l’archevêque, elle est « sans fondement » et l’on trouve sa preuve contraire dans un rapport de l’OMS de 2010 : en 2008, trois pays – Guyane, Éthiopie et Népal – qui ont légalisé l’avortement, ont eu un nombre « significativement plus élevé de décès maternels pour 100.000 naissances », que trois autres pays de leurs régions respectives – Chili, île Maurice et Sri Lanka – qui ne permettaient pas l'avortement.

    (Zenit)

  • Une grande leçon de liturgie

    Par le pape Benoît XVI, hier. Petits extraits :

    En commençant, en effet, par le thème de la « liturgie », le concile a mis très clairement en lumière le primat de Dieu, sa priorité absolue. Dieu, avant tout : c’est justement ceci qui nous explique le choix conciliaire de partir de la liturgie. Là où le regard sur Dieu n’est pas déterminant, toute autre chose perd son orientation. Le critère fondamental pour la liturgie est son orientation vers Dieu, pour pouvoir ainsi participer à son œuvre.

    Lorsque saint Benoît parle, dans sa « Règle », de la prière des psaumes, il indique ceci aux moines : mens concordet voci, « que l’esprit soit en accord avec la voix ».

    Le saint enseigne que dans la prière des psaumes, les paroles doivent précéder notre esprit. Habituellement, cela ne se passe pas ainsi, nous devons d’abord penser, puis ce que nous avons pensé se transforme en parole. Ici au contraire, dans la liturgie, c’est l’inverse, la parole précède. Dieu nous a donné la parole et la sainte liturgie nous offre les paroles : nous devons entrer à l’intérieur des paroles, dans leur signification, les accueillir en nous, nous mettre nous-mêmes en syntonie avec ces paroles ; ainsi nous devenons enfants de Dieu, semblables à Dieu.

    Chers amis, nous célébrons et nous ne vivons bien la liturgie que si nous restons dans une attitude de prière, et non pas si nous voulons « faire quelque chose », nous faire voir ou agir, mais si nous orientons notre cœur vers Dieu et si nous restons dans une attitude de prière en nous unissant au mystère du Christ et au colloque du Fils avec le Père.