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  • Le bateau de l’avortement bloqué au Maroc

    Le bateau de Women on the Waves devait accoster hier au port de Smir. Mais les autorités marocaines ont bloqué le port avec des navires de guerre.

    Women on the Waves explique néanmoins sur son site « comment faire un avortement sans risque au Maroc ». Lecture déconseillée aux âmes sensibles… La première conclusion qu’on en tire est que la recette est justement loin d’être « sans risque »… et qu’un tel site devrait être interdit.

    Selon le site Slate, ABC News « rappelle que groupe est déjà parvenu à changer la loi au Portugal après une campagne pour la légalisation de l’avortement, tout comme en Pologne, qui avait ratifié une loi autorisant les femmes à avorter jusqu’à leur dixième semaine de grossesse, et cela deux ans et demi après le passage de l’abortion boat en 2004 ».

    Je ne sais pas si c’est Women on the waves, ABC ou Slate qui raconte n’importe quoi, mais il y a là une confusion entre le Portugal et la Pologne. C’est au Portugal que l’avortement a été légalisé jusqu’à la dixième semaine, deux ans et demi après le passage du bateau en 2004. Le lien de cause à effet étant très loin d’être évident. En Pologne, le passage du bateau en 2003 n’a été suivi d’aucune libéralisation de l’avortement.

  • Tribulationes civitatum audivimus

    ℟. Tribulationes civitatum audivimus, quas passae sunt, et defecimus: timor et hebetudo mentis cecidit super nos, et super liberos nostros: ipsi montes nolunt recipere fugam nostram: * Domine miserere.
    ℣. Peccavimus cum patribus nostris, iniuste egimus, iniquitatem fecimus.
    ℟. Domine miserere.

    Nous avons entendu les tribulations des villes, celles qu’elles ont souffertes, et nous avons défailli ; la crainte et l’hébétude de l’esprit sont tombées sur nous et sur nos enfants ; les montagnes elles-mêmes n’ont pas voulu recevoir notre fuite ; Seigneur, aie pitié. Nous avons péché avec nos pères, nous avons agi injustement, nous avons fait l’iniquité. Seigneur, aie pitié.

    (Ce répons, comme les deux autres de ce jour, devraient provenir d’une ancienne version latine du livre de Judith, mais je n’arrive pas à les localiser dans la Vulgate.)

  • Rappel: le 13 octobre

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  • Benoît XVI à Lorette

    Benoît XVI s'est rendu ce matin au sanctuaire marial de Lorette (Italie) pour le 50e anniversaire du pèlerinage qu'y fit Jean XXIII le 4 octobre 1962, juste avant l'ouverture du Concile Vatican II. Cette visite précède de quelques jours le Synode des évêques consacré à la nouvelle évangélisation (7 octobre) et l'ouverture de l'Année de la foi (11 octobre). Ce célèbre sanctuaire conserve depuis le XIVe siècle les murs de la maison Nazareth où auraient vécu Marie et Joseph. La tradition populaire attribue à des anges son transport miraculeux en 1294, peut d'années après la fin de la présence occidentale en Terre Sainte. De récents travaux archéologiques, ainsi qu'une étude documentaire et iconographique, confirment l'hypothèse selon laquelle les matériaux composant l'édicule furent transportés par bateau à l'initiative d'une puissante famille de l'Epire appelée des Anges. Dans le sanctuaire qui le protégeait depuis le IV siècle, le modeste édifice était constitué de deux parties, un espace troglodyte précédé d'une pièce composée de trois murs. En outre, l'étude comparative des matériaux de Lorette et de Nazareth a récemment démontré la similitude de la pierre et de son traitement, classique dans la Galilée de l'époque. Remontés à Lorette au bord d'une route, les trois murs furent immédiatement enchassés dans un reliquaire maçonné, depuis remplacé par la splendide basilique que nous connaissons. (VIS)

    Extrait de l'homélie du pape:

     

    Cette humble habitation est un témoignage concret et tangible du plus grand évènement de notre histoire : l’Incarnation, le Verbe qui se fait chair, et Marie, la servante du Seigneur est la voie privilégiée par laquelle Dieu est venu habiter parmi nous (cf. Jn 1, 14). Marie a offert sa propre chair, s’est mise tout entière à disposition de la volonté de Dieu, devenant un « lieu » de sa présence, « lieu » dans lequel demeure le Fils de Dieu. Ici, nous pouvons rappeler la parole du Psaume par laquelle, d’après la Lettre aux Hébreux, le Christ a commencé sa vie terrestre en disant au Père : « Tu n'as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m'as formé un corps… Alors j'ai dit: Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (10, 5.7).

    Marie prononce des paroles similaires devant l’Ange qui lui révèle le plan de Dieu sur elle : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (Lc 1, 38). La volonté de Marie coïncide avec la volonté du Fils dans l’unique projet d’amour du Père, et en elle, s’unissent le ciel et la terre, le Dieu créateur et sa créature. Dieu devient homme, et Marie se fait « maison vivante » du Seigneur, temple où habite le Très-Haut.

  • Toulouse: l’islam règne

    Dans le cadre du festival d’art contemporain le Printemps de septembre, à Toulouse, une « installation » vidéo de l’artiste Mounir Fatmi s’est mise en marche inopinément mardi soir. Or il s’agit d’une projection, sur un pont, de cercles tournoyants contenant des calligraphies du Coran et des hadiths. Des musulmans ont aussitôt pris position pour empêcher que des chiens d’infidèles piétinent les versets sacrés. Une jeune femme qui ne voyait pas le problème a été giflée. Les « jeunes » des banlieues ont été aussitôt rameutés et se sont retrouvés par dizaines pour défendre le texte sacré. Un imam est également arrivé et a réussi à calmer les « jeunes » et « éviter le pire » (sic)… Puis les « représentants de la communauté musulmane » ont été reçus à la mairie, alors que circulaient sur les « réseaux sociaux » des appels à manifester contre l’infâme. A l’issue de la réunion il a été annoncé que l’installation de Mounir Fatmi était retirée.

    « Dans le contexte actuel hypersensible, c’est mieux ainsi », a réagi le directeur artistique du Printemps de septembre, Paul Ardenne. Ajoutant : « Il est toujours bon de constater que la liberté d’expression se jauge à l’échelle des réalités. »

    Sic.

    Paul Ardenne a gagné la médaille d’or de la dhimmitude.

    Et il montre que « l’élite culturelle » est fin prête pour l’établissement de la charia.

  • Vous n’êtes pas nos amis

    Le Sénat afghan a voté la ratification du traité de coopération et d’amitié avec la France, mais a remplacé le mot « amitié » par le mot « relations ». Parce que le mot « amitié » ne peut pas être utilisé pour une relation avec des infidèles.

    Ainsi, dit ce ramassis de chefs de milices et de trafiquants de drogue qu’est le Sénat afghan, on veut bien que vos soldats viennent se faire tuer pour notre régime islamiste super-corrompu, on veut assurément du fric que vous nous promettez encore par ce traité, mais n’ayez pas le culot de vous dire nos amis, quand vous n’êtes que des chiens d’infidèles.

    - Mais bien sûr, vous avez parfaitement raison, dit la France en se prosternant...

  • Une triste première en Egypte

    Deux enfants coptes de 10 et 9 ans ont été arrêtés dans le gouvernorat de Beni Suef pour blasphème : ils sont accusés par l’imam salafiste de leur village d’avoir déchiré des pages du Coran et uriné sur elles. L’imam a d’abord emmené les enfants voir le curé, et comme celui-ci refusait de les punir, il les a fait incarcérer. Le père d’un des deux enfants explique que ceux-ci ne savent pas lire et qu’ils ne pouvaient pas savoir ce qu’étaient les papiers qu’ils avaient trouvé dans un petit sac alors qu’ils jouaient près des ordures.

    C’est la première fois que des enfants sont arrêtés sous une accusation de blasphème en Egypte.

    L’ONG qui a alerté la presse sur cette affaire souligne que les accusations de blasphème sont en forte hausse en Egypte, et qu’il y a eu une vingtaine de cas ces derniers mois. Dans la plupart des cas les accusés sont condamnés à des peines de prison.

  • La bonne laïcité pakistanaise

    Le gouvernement du Sindh (province du sud du Pakistan) a donné par bail emphytéotique de 99 ans aux Sœurs de Jésus et Marie un terrain situé au centre de Karachi, en reconnaissance du travail éducatif réalisé par les Sœurs de Jésus et Marie au Pakistan. Il permettra aux religieuses d’agrandir et de consolider l’école féminine qu’elles gèrent à Karachi depuis 1952.

    Récemment, trois hôpitaux catholiques du Sindh ont été exemptés de taxes foncières. Le gouvernement est sur le point d’accorder une exemption fiscale à 40 écoles gérées par le diocèse d’Hyderabad au sein des zones urbaines défavorisées.

    (Fides)

  • Une grande leçon de liturgie

    Par le pape Benoît XVI (suite de la semaine dernière). Petits extraits :

    Le Christ, nous le découvrons, nous le connaissons comme une Personne vivante, dans l’Eglise. Elle est « son Corps ». Cette corporéité peut être comprise à partir des paroles bibliques sur l’homme et sur la femme : les deux seront une seule chair (cf. Gn 2,24; Ep. 5,30ss.; 1 Co 6,16s). Le lien inséparable entre le Christ et l’Eglise, à travers la force unifiante de l’amour, n’annule pas le « tu » et le « je », mais au contraire élève leur unité la plus profonde. Trouver sa propre identité dans le Christ signifie atteindre une communion avec lui, qui ne m’annule pas, mais m’élève à la dignité la plus haute, celle d’enfant de Dieu dans le Christ : « l’histoire d’amour entre Dieu et l’homme consiste justement dans le fait que cette communion de volonté grandit dans la communion de pensée et de sentiment, et ainsi notre vouloir et la volonté de Dieu coïncident toujours plus » (Enc. Deus caritas est, 17). Prier signifie s’élever à la hauteur de Dieu, grâce à une transformation nécessaire et graduelle de notre être.

    Ainsi, en participant à la liturgie, nous faisons nôtre la langue maternelle de l’Eglise, nous apprenons à parler en elle et pour elle. Naturellement, comme je l’ai déjà dit, cela arrive de façon graduelle, peu à peu. Je dois me plonger progressivement dans les paroles de l’Eglise, avec ma prière, avec ma vie, avec ma souffrance, avec ma joie, avec ma pensée. C’est un chemin qui nous transforme.

    (…)

    La liturgie n’est pas une forme d’ « auto-manifestation » d’une communauté, mais au contraire le fait de sortir du simple « être-soi-même », être enfermés sur soi-même, et le fait d’accéder au grand banquet, d’entrer dans la grande communauté vivante, dans laquelle Dieu lui-même nous nourrit.  La liturgie implique cette universalité et ce caractère universel doit entrer toujours de nouveau dans la conscience de tous. La liturgie chrétienne est le culte du temple universel qui est le Christ ressuscité, dont les bras sont étendus sur la croix, pour attirer tous [les hommes] dans l’embrassement de l’amour éternel de Dieu. C’est le culte du Ciel ouvert. Ce n’est jamais seulement l’événement d’une communauté singulière, située dans le temps et dans l’espace. Il est important que chaque chrétien se sente et soit réellement inséré dans ce « nous » universel qui fournit le fondement et le refuge au « je » dans le Corps du Christ qui est l’Eglise.

    (…)

    Le lieu où l’on fait pleinement l’expérience de l’Eglise, c’est la liturgie : elle est l’acte dans lequel nous croyons que Dieu entre dans notre réalité, et nous pouvons le rencontrer, nous pouvons le toucher. C’est l’acte par lequel nous entrons en contact avec Dieu : Il vient à nous et nous sommes illuminés par Lui. C’est pourquoi, lorsque, dans les réflexions sur la liturgie, nous ne concentrons notre attention que sur « comment » la rendre attirante, intéressante, belle, nous risquons d’oublier l’essentiel : la liturgie est célébrée pour Dieu et non pour nous-mêmes ; c’est son œuvre ; c’est Lui le sujet ; et nous devons nous ouvrir à Lui et nous laisser guider par Lui et par son Corps qui est l’Eglise.

  • Saint François d’Assise

    Au commencement de l'Ordre, saint François étant une fois réuni avec ses compagnons dans un couvent pour parler du Christ, lui, dans la ferveur de son esprit, commanda à l'un d'eux qu'au nom de Dieu, il ouvrît la bouche et parlât de Dieu selon que l'Esprit Saint le lui inspirerait. Le frère accomplissant le commandement et parlant de Dieu merveilleusement, saint François lui imposa silence et commanda la même chose à un autre. Celui-ci, obéissant et parlant de Dieu d'une façon très pénétrante, saint François, pareillement, lui imposa silence et commanda à un troisième de parler de Dieu. Lequel, de la même façon commença à parler de Dieu, si profondément de choses secrètes, que saint François connut que, lui, comme les deux autres, parlait par l'Esprit Saint.

    Et cela se démontra aussi par un signe exprès; car étant ainsi à parler, le Christ béni apparut au milieu d'eux, sous la forme d'un très beau jeune homme: et les bénissant tous, il les remplit de tant de douceur, que tous furent ravis hors d'eux-mêmes, et qu'ils gisaient à terre comme morts, ne sentant rien de ce monde. Puis revenant à eux-mêmes, saint François leur dit: « Mes frères bien-aimés, remerciez Dieu qui a voulu par la bouche des simples révéler les trésors de la sagesse divine; parce que Dieu est celui qui ouvre la bouche des muets et fait parler avec très grande sagesse la langue des simples. »

    (Fioretti, 14)