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  • Mgr Boulanger suit sainte Thérèse

    Mgr Jean-Claude Boulanger était évêque de Séez depuis 2002. Il vient d'être nommé évêque de Bayeux-Lisieux. Ainsi est nommé à Lisieux l'évêque qui a célébré à Alençon en 2008 la béatification des parents de sainte Thérèse. Perepiscopus rapporte ce propos de Mgr Boulanger :

    "Thérèse m'accompagne d'Alençon à Lisieux. Nous avons eu la joie de célébrer la béatification des parents de Thérèse en lien avec Lisieux. Avec Mgr Pierre Pican, nous avions demandé cette béatification au pape Jean-Paul II. J'avais confié mon ministère d'évêque à Sainte Thérèse et à Louis et Zélie Martin. Je peux témoigner qu'ils ne m'ont pas abandonné. Depuis longtemps, je travaille la spiritualité de Thérèse ainsi que celle de Charles de Foucauld. D'ailleurs, je viens de terminer un livre sur "L'abandon. Un chemin de confiance, chez Charles de Foucauld et Thérèse"."

  • La nouvelle immonde attaque contre Benoît XVI

    « Elle a éclaboussé des pensionnats religieux, des écoles, des prêtres et même le frère du pape. Désormais, elle atteint Benoît XVI. La vague de scandales pédophiles qui touche l'Eglise catholique allemande (...) s'est abattue hier sur le Vatican présidé par « l'enfant du pays ». (...) C'est en outre tout le clan Ratzinger qui est dans la tourmente puisque Georg, le frère aîné du pape, est en première ligne dans un scandale concernant le choeur, de renommée mondiale, des petits chanteurs de Ratisbonne qu'il a dirigé durant trois décennies. »

    Ces lignes du Parisien ne sont qu'un exemple parmi tant d'autres des innombrables articles de la presse d'aujourd'hui, qui titre « Benoît XVI atteint par le scandale » ou « Le pape avait accueilli un abbé pédophile dans son archevêché ».

    La campagne permanente contre l'Eglise, sur le sujet des abus sexuels, devait forcément aboutir au pape. C'est pourquoi elle s'est resserrée sur l'Allemagne, puis s'est focalisée sur le frère du pape, avant de s'en prendre au pape lui-même.

    Dans un communiqué, le P. Lombardi écrit notamment : A l'évidence, on s'est acharné ces derniers jours, à Ratisbonne comme à Munich, à rechercher des éléments susceptibles de mettre  en cause le Saint-Père dans ces affaires. Objectivement, ces tentatives ont  échoué. »

    Objectivement, certes. Mais la puissance médiatique est infiniment plus forte, dans l'immédiat en tout cas, que l'objectivité des faits.

    Ces faits, on les trouvera notamment dans l'article d'Andrea Tornielli traduit par Benoît et moi, et sur le plan général des abus sexuels dans l'Eglise, on lira l'interview de Mgr Charles Scicluna, promoteur de la justice de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

  • Adultères

    Après le plus long évangile, la plus longue épître : la messe de ce jour nous fait lire l'histoire de Suzanne, faussement accusée d'adultère, condamnée à mort et sauvée grâce à l'intervention divine via le tout jeune Daniel. Et l'évangile est celui de la femme réellement adultère condamnée à mort latae sententiae, et sauvée par le Christ. Les deux textes sont proches, par le thème, et par le fait qu'ils évoquent l'articulation entre la justice et la miséricorde de Dieu, mais celui de la femme adultère souligne la radicale nouveauté de l'Evangile, qui est une brutale plongée dans le réel : devant la Justice divine, tous les hommes sont pécheurs et tous ont besoin de la miséricorde.

    Ces deux textes, qui ont été écrits à moins de 200 ans d'intervalle, peut-être moins de 100 ans, ont d'autres points communs. Ils ont tous deux été écrits en grec, et tous deux rajoutés au livre où on les trouve. L'histoire de Suzanne ne figurait pas, en effet, dans le Livre de Daniel en hébreu, et l'histoire de la femme adultère est absente de la majorité des manuscrits, notamment des plus anciens, de l'évangile de saint Jean, tandis qu'elle se trouve dans un certain nombre de manuscrits de l'évangile de saint Luc (juste avant la trahison de Judas) : le thème et le vocabulaire sont de fait plus proches de saint Luc que de saint Jean.

  • L’affiche du FNJ: le Mrap également débouté

    Après la Licra à Marseille, le Mrap a été débouté à Nanterre, pour la même raison (défaut de domiciliation), et condamné à verser 2.000 € au Front national.

    Addendum

    La Licra a de nouveau saisi le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille, et celui-ci vient d’ordonner le retrait des affiches :

    "Cette affiche est non seulement de nature à provoquer un sentiment de rejet et d'animosité à l'encontre d'un groupe de personnes dont sont visées les pratiques religieuses, les femmes et la nationalité mais, en outre, s'adresse essentiellement à la jeunesse de nature plus influençable. (...) Cette affiche provocatrice est constitutive d'un trouble manifestement illicite.
    "

    En bref, seuls les jeunes d’origine algérienne ont le droit de dessiner la France aux couleurs du drapeau algérien, et seuls les musulmans ont le droit de montrer la France se hérisser de minarets.

  • Une herméneutique de la continuité sacerdotale

    Benoît XVI a reçu ce midi les participants à un congrès théologique  promu par la Congrégation pour le clergé. Il leur a dit qu'aujourd'hui "il est important de reconnaître la particularité théologique du ministère ordonné pour ne pas céder à la tentation de le réduire aux catégories culturelles dominantes. (...) C'est pourquoi, il est important de dépasser les dangers du réductionnisme des dernières décennies, qui (...) ont présenté le prêtre comme un agent social, au risque de trahir le  sacerdoce du Christ".

    "De même que  l'herméneutique de la continuité est importante pour comprendre correctement les textes du Concile Vatican II, il faut une herméneutique que l'on pourrait  appeler "de la continuité sacerdotale" qui, partant de Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, et traversant les deux mille ans d'histoire de la grandeur et de la sainteté, de la culture et de la piété, que le prêtre a  écrit dans le monde, arrive jusqu'à aujourd'hui". Il "est particulièrement important que l'appel à participer à l'unique sacerdoce du Christ dans le ministère ordonné fleurisse dans le charisme de la prophétie: il y a grand besoin de prêtres qui parlent de Dieu au monde et qui présentent Dieu au monde, des hommes qui ne soient pas sujets à des modes culturelles éphémères, mais capables de vivre authentiquement cette liberté que seule la certitude de l'appartenance à Dieu est en mesure de donner. Aujourd'hui, la prophétie prioritaire est celle de la fidélité (...) qui porte à vivre le sacerdoce en totale adhésion au Christ et à l'Eglise". "L'appartenance ontologique à Dieu constitue le cadre pour comprendre et réaffirmer encore aujourd'hui, la valeur sacrée du célibat qui est, dans l'Eglise latine, un charisme exigé par l'ordre sacré et que les Eglises orientales estiment beaucoup (...) c'est l'expression  du don de soi à Dieu et aux autres."

    (VIS)

  • La religion de paix

    Une citation de Rémi Brague, trouvée sur l'Observatoire de l'islamisation, qu'il faut garder à l'esprit quand on entend vanter l'islam comme « religion de paix » :

    « D'après la doctrine islamique ordinaire, la conversion à long terme des peuples conquis est hautement souhaitable, mais n'est pas une fin première.[...] La fin principale est la paix (salâm), c'est-à-dire, la domination islamique sur un domaine "pacifié" (dâr as-salâm). »

  • Autres lieux…

    Le ministre taïwanais de la Justice, Mme Wang Ching-feng, a présenté sa démission, suite à la polémique qu'elle avait déclenché en prenant position contre la peine de mort.

    Mercredi, elle avait déclaré qu'elle ne signerait aucune ordonnance d'exécution contre les 44 détenus qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort. "Je préférerais démissionner que signer une quelconque ordonnance d'exécution"

    Ce propos a suscité de nombreuses critiques, jusqu'au sommet de son parti (le parti nationaliste). "Les condamnations à mort doivent être appliquées selon la loi, a souligné le porte-parole du président du parti. Tout sursis dans l'exécution doit être accordé sur des bases légales."

    Selon un sondage réalisé cette semaine, 74% des Taïwanais sont opposés à l'abolition de la peine de mort.

    L'Associated Press, en rapportant cette information, s'étonne de voir que « malgré ce soutien en faveur de la peine capitale, l'île n'a plus exécuté de détenu depuis décembre 2005 ».

    Mais il ne s'agit pas de chiffres. Il s'agit d'un principe. La peine de mort est la clef de voûte du système pénal. Elle garantit l'échelle des peines. On le voit bien chez nous, où les mots n'ont plus de sens : la « perpétuité » est habituellement de 18 ans, elle est de 20 ans si y est assortie une « période de sûreté de 30 ans », et de 30 ans dans les cas rarissimes de « perpétuité incompressible ».

  • Jurisprudence Lauvergeon

    Michèle André, sénateur socialiste, présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat, déplore, dans un communiqué, « avec un certain nombre de personnalités et l'opinion publique (sic) les récentes nominations exclusivement masculines au Conseil constitutionnel et à la Cour des comptes ». « Dans ce contexte, le poste laissé vacant à la tête de la HALDE par M. Louis Schweitzer offre l'occasion d'entamer un rééquilibrage nécessaire. Par conséquent, elle suggère que la présidence de la HALDE et les prochaines nominations à des postes de responsabilité soient confiées à des femmes pour aller vers une société de partage à part égale entre les hommes et les femmes. »

    C'est la jurisprudence Lauvergeon. Malek Boutih ne remplit qu'une condition. Il faut trouver un Malek Boutih femelle.

  • Les premiers « mariages » homosexuels d’Amérique latine

    Deux paires mâles et deux paires femelles se sont « mariées » hier à Mexico. C'est une première en Amérique latine, Mexico étant jusqu'à présent la seule ville du sous-continent à avoir légalisé cette parodie de mariage, en décembre dernier (Mexico est un "district fédéral", avec un parlement et un gouvernement).

  • Un homosexuel fait condamner la Pologne

    La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la Pologne, par un arrêt du 2 mars, parce que la justice polonaise avait rejeté la demande d'un homosexuel d'hériter du bail de l'appartement de son concubin. Alors qu'il n'est même pas établi que le requérant ait jamais habité dans cet appartement, la CEDH décrète que « lorsqu'il cherche à ménager l'équilibre voulu entre la protection de la famille et les droits que la Convention reconnaît aux minorités sexuelles, l'Etat doit tenir compte de l'évolution de la société, notamment du fait qu'il n'existe pas seulement une façon pour un individu de mener sa vie privée », selon le résumé de presse. En conséquence, la disposition constitutionnelle selon laquelle le mariage est entre un homme et une femme est inopérante, et la Pologne a violé l'article 14 (anti-discrimination) combiné avec l'article 8 (respect de la vie privée) de la Convention européenne des droits de l'homme.