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  • L’eau vive

    L'évangile de ce jour doit être le plus long de l'année liturgique (hors Passion). C'est in extenso le très touchant récit de la rencontre de Jésus et de la Samaritaine au puits de Jacob, et ce qui s'en est suivi. Il a été choisi à cause de l'enseignement de Jésus sur « l'eau vive », de même que l'épître montre Moïse faisant jaillir l'eau du rocher dans le désert (ce rocher qui est le Christ, dira saint Paul), parce qu'il s'agit de la préparation des catéchumènes au baptême qui leur sera conféré à Pâques. L'eau est la matière du sacrement de baptême, l'eau vive que donne Jésus est la grâce, particulièrement celle qui s'écoule de tous les sacrements dans la vie du baptisé, et devient en lui « source jaillissant en vie éternelle ».

  • Ça dépasse les bornes

    Dans la lettre d'information électronique du Figaro de ce jour, ce titre :

    Pédophilie : le célibat des prêtres en question

    Il s'agit de la déclaration du cardinal Schoenborn, qui voit (stupidement) dans le célibat sacerdotal l'une des raisons des affaires de « pédophilie » dont les médias se délectent.

    Il y a un lien vers un autre article sur le même sujet, intitulé : « Le mea culpa du frère du pape ». A savoir Mgr Georg Ratzinger, qui fut longtemps le chef de la célèbre chorale des Moineaux de la cathédrale de Ratisbonne (Domspatzen). Car il faut désormais atteindre le pape. Georg Ratzinger avait déjà dit qu'il n'avait jamais entendu parler d'abus sexuel dans sa chorale. Mais aujourd'hui il avoue. Il avoue, nous dit Le Figaro, avoir « occasionnellement corrigé physiquement certains élèves sous sa responsabilité en accord avec « les réactions normales à l'époque ». Notamment en distribuant des gifles. »

    Ainsi ose-t-on mettre sur le même plan les abus sexuels et les gifles. Des gifles données en un temps où les élèves pouvaient partout recevoir des punitions bien plus douloureuses (avez-vous déjà reçu des coups de règle sur le bout des doigts ?).

    L'amalgame est ignoble.

  • William, earl of Darmouth et la baroness Ashton of Hupholland

    Un autre député européen de l'UKIP a fait scandale hier au Parlement européen. Il s'agit cette fois de William, comte de Dartmouth. Au cours du débat sur la politique arctique, il s'est demandé si des pays comme la Grèce ou Chypre avaient vraiment besoin d'élaborer une politique arctique. Et il a ajouté : « Mais une politique arctique de l'UE, ce n'est peut-être pas plus bizarre que la nomination de la suprêmement non qualifiée baronne Ashton, la Sarah Palin de l'ex-gauche étudiante, comme Haut représentant. Au cours de ses auditions il est apparu clairement que la Haute représentante n'avait rien oublié, et n'avait rien appris. »

    La présidente de séance, Diana Wallis, lui a alors coupé le micro.

    « L'UKIP a toujours dit que ceci n'est pas un vrai parlement, puisqu'il ne tolère aucune contestation. Les événements de ce jour l'ont prouvé », a commenté William de Dartmouth.

  • Pas clair…

    Gérard Longuet a déclaré hier que pour lui il n'y a « pas de Français de souche ».

    Puis il a contesté le choix de Malek Boutih pour présider la Halde car selon lui il y faut quelqu'un qui soit issu du « corps français traditionnel » :

    "La Halde, cela veut dire que c'est la France qui s'ouvre aux populations nouvelles. (...) Il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l'accueil de tous nos compatriotes. (...) Si vous mettez quelqu'un de symbolique, extérieur, vous risquez de rater l'opération."

    On sait que cette déclaration a suscité la polémique : il est interdit de parler de « corps français traditionnel ».

    Mais je me demande où peut être ce « corps français traditionnel » s'il n'existe pas de Français de souche...

  • Placer le sacrement de pénitence au cœur des préoccupations pastorales

    Recevant ce matin les participants au cours annuel de la  Pénitencerie apostolique, Benoît XVI a dit notamment qu'il était nécessaire de suivre l'infinie confiance du saint curé d'Ars dans le sacrement de la pénitence, de le placer au coeur des préoccupations pastorales comme méthode de dialogue pour le salut. "La conscience des limites personnelles et la nécessité de  recourir à la divine miséricorde pour sa conversion, pour être soutenus dans  son cheminement vers la sainteté, sont fondamentales dans la vie de tout  prêtre."

    Puis Benoît XVI a dit qu'un  contexte culturel "marqué par l'hédonisme et le relativisme, et qui tend à gommer Dieu de la vie, ne peut favoriser une claire vision des références  permettant de discerner le bien et la mal, de percevoir le sens réel du péché. Il n'est pas très différent de celui dans lequel vivait Jean-Marie  Vianney. Il existait de son temps une hostilité à la foi qui allait jusqu'à interdire l'exercice du culte... Lui fit de l'église sa maison pour mener les hommes vers Dieu... et apparaissait à ses contemporains comme un signe évident  de la présence de Dieu, au point de pousser nombre de pécheurs vers le  confessionnal." Aujourd'hui comme hier, les prêtres "doivent hautement  vivre leur vocation car seul qui est jour après jour présence vive du  Seigneur peut susciter le sens du péché, encourager les fidèles à se faire  pardonner par Dieu."

    "La crise des confessions  dont on parle tant, interpelle avant tout les prêtres chargés de l'éducation des fidèles aux exigences de l'Evangile. Ils doivent donc se consacrer sans  réserve à l'écoute des confessions sacramentales, et à orienter avec courage  les fidèles, afin qu'ils ne cèdent pas à la mentalité du monde et que leurs choix soient sans compromis, et à contre-courant si nécessaire".

    Enfin  le Pape a invité le clergé à conduire avec leurs pénitents le dialogue de salut préconisé par le Curé d'Ars, qui naît de la certitude d'être aimé de Dieu. Une certitude "qui permet à l'homme de reconnaître ses fautes et d'avancer progressivement dans une dynamique de conversion du coeur, laquelle  débouche sur la renonciation radicale au mal et à la vie que Dieu veut".

    (VIS)

  • L’« esprit du Concile » : un utopisme anarchique

    Je m'étonnais que la semaine dernière Benoît XVI ait longuement évoqué la vie de saint Bonaventure sans presque parler de sa doctrine. C'est qu'il n'allait pas se contenter d'une seule catéchèse sur son théologien de cœur. J'aurais dû m'en douter.

    Au cours de cette deuxième catéchèse sur saint Bonaventure, le pape a parlé notamment de la façon dont le théologien a dû répondre aux théories de Joachim de Flore. Et il remarqua ensuite que cet « utopisme spiritualiste » se répète :

    « Nous savons, en effet, qu'après le Concile Vatican II certains étaient convaincus que tout était nouveau, qu'il y avait une autre Eglise, que l'Eglise pré-conciliaire était finie et que nous en aurions eu une autre, totalement « autre ». Un utopisme anarchique ! Et grâce à Dieu, les sages timoniers de la barque de Pierre, le Pape Paul VI et le Pape Jean-Paul II, d'une part ont défendu la nouveauté du Concile et, de l'autre, ils ont en même temps défendu l'unicité et la continuité de l'Eglise, qui est toujours une Eglise de pécheurs et toujours un lieu de grâce. »

    Et voici la fin de la catéchèse, où Benoît XVI évoque le « chef-d'œuvre » de saint Bonaventure, l'Itinerarium mentis in Deum (Itinéraire de l'esprit en Dieu) :

    « Les dernières paroles de l'Itinerarium de saint Bonaventure, qui répondent à la question sur la manière dont on peut atteindre cette communion mystique avec Dieu, devraient descendre profondément dans nos cœurs : « Si à présent tu soupires de savoir comment cela peut advenir (la communion mystique avec Dieu), interroge la grâce, non la doctrine ; le désir, non l'intellect ; le murmure de la prière, non l'étude des lettres ; l'époux, non le maître ; Dieu, non l'homme  ; la ténèbre, non la clarté ; non la lumière, mais le feu qui tout enflamme et transporte en Dieu avec les fortes onctions et les très ardentes affections... Entrons donc dans la ténèbre, étouffons les angoisses, les passions et les fantômes ; passons avec le Christ crucifié de ce monde au Père, afin qu'après l'avoir vu, nous disions avec Philippe : cela me suffit » (ibid., VII, 6). »

    Chers frères et sœurs, accueillons l'invitation qui nous est adressée par saint Bonaventure, le Docteur Séraphique, et mettons-nous à l'école du Maître divin : écoutons sa Parole de vie et de vérité, qui résonne dans l'intimité de notre âme. Purifions nos pensées et nos actions, afin qu'Il puisse habiter en nous et que nous puissions entendre sa Voix divine, qui nous attire vers la vraie félicité.
    »

  • Daoudal Hebdo N° 72

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    Dans ce numéro

    Page 2
    La médaille d'or qui témoigne de la foi

    Pages 3 à 5
    Le vrai bilan de la Halde
    L'avenir de la Halde

    Pages 6 & 7
    Quand l'Eglise est inaudible, elle fait le jeu de la subversion

    Page 8
    L'essence du christianisme (III)
    Dimanche prochain...
  • La guérison

    Dans la collecte de ce jour on célèbre « la bienheureuse solennité des saints Côme et Damien ». Pourtant nous sommes bien au jeudi de la troisième semaine de carême, et la fête des saints Côme et Damien a lieu le 27 septembre. Mais la station du jour (à chaque jour du carême est assignée une église de Rome) est à la basilique des saints Côme et Damien. Exceptionnellement, la messe leur est dédiée. Parce que Côme et Damien étaient médecins, et que le carême est une médecine des âmes. Et la messe est dominée par l'idée de la guérison. C'est-à-dire du salut, qui sera manifesté à Pâques. Or nous sommes à la mi-carême, d'où l'insistance, au milieu du gué, sur la guérison qui va venir, et qui est assurée à celui qui aura fait tout le pèlerinage.

  • Vers une résolution de l’ONU contre la Suisse « islamophobe » ?

    Un projet de résolution de l'ONU, actuellement mis en consultation par des Etats musulmans et africains, prévoit de "condamner fermement l'interdiction de la construction de minarets", considérée comme une "manifestation d'islamophobie qui contrevient clairement aux obligations internationales en matière de droits de l'homme en ce qui concerne la liberté de religion".

    De telles mesures sont de nature à alimenter "la discrimination, l'extrémisme et les préjugés, conduisant à la polarisation et à la division avec de dangereuses conséquences non voulues et inédites", avertit le projet de texte, qui devrait être soumis au Conseil des droits de l'homme avant la fin de sa session plénière, en cours jusqu'au 26 mars.

    Est-il permis de remarquer que bon nombre des pays qui ont rédigé ce projet interdisent la construction de clochers à des chrétiens qui y vivent depuis toujours et y sont, depuis qu'ils y ont été décimés il y a près de 1.500 ans, victimes de « la discrimination, l'extrémisme et les préjugés » ?

  • Erdogan décoré par le roi d’Arabie pour "services rendus à l'islam"

    Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a décerné hier au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan le prix international du roi Fayçal, l'une des décorations les plus prestigieuses du royaume, pour "services remarquables rendus à l'islam", ayant "défendu la cause de la nation islamique, en particulier la cause palestinienne et les justes droits du peuple palestinien". "Au niveau international, il a été l'un des fondateurs musulmans de l'appel aux relations entre les civilisations et un défenseur passionné du dialogue constructif, de l'esprit d'ouverture et des principes de la coopération et de la compréhension internationales."