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Le ministre taïwanais de la Justice, Mme Wang Ching-feng, a présenté sa démission, suite à la polémique qu'elle avait déclenché en prenant position contre la peine de mort.

Mercredi, elle avait déclaré qu'elle ne signerait aucune ordonnance d'exécution contre les 44 détenus qui se trouvent actuellement dans le couloir de la mort. "Je préférerais démissionner que signer une quelconque ordonnance d'exécution"

Ce propos a suscité de nombreuses critiques, jusqu'au sommet de son parti (le parti nationaliste). "Les condamnations à mort doivent être appliquées selon la loi, a souligné le porte-parole du président du parti. Tout sursis dans l'exécution doit être accordé sur des bases légales."

Selon un sondage réalisé cette semaine, 74% des Taïwanais sont opposés à l'abolition de la peine de mort.

L'Associated Press, en rapportant cette information, s'étonne de voir que « malgré ce soutien en faveur de la peine capitale, l'île n'a plus exécuté de détenu depuis décembre 2005 ».

Mais il ne s'agit pas de chiffres. Il s'agit d'un principe. La peine de mort est la clef de voûte du système pénal. Elle garantit l'échelle des peines. On le voit bien chez nous, où les mots n'ont plus de sens : la « perpétuité » est habituellement de 18 ans, elle est de 20 ans si y est assortie une « période de sûreté de 30 ans », et de 30 ans dans les cas rarissimes de « perpétuité incompressible ».

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