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  • Référendum

     

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    Entre 11h 30 et midi 

    Selon les premières indications recueillies par la radio télévision irlandaise (RTE), le vote non est fort dans de nombreuses zones rurales et dans les quartiers populaires des villes, tandis que les quartiers de classes moyennes sont moins favorables au oui qu’escompté...

    Selon Irish News, le début de décompte donne un pourcentage de 60% de non à Galway.

    Les observateurs à Dublin disent que le camp du non a semble-t-il pris l'avantage. Un député tavailliste dit qu'il semble que le vote non soit élevé dans la capitale.

    La circonscription du Premier ministre pourrait être la seule où le oui soit majoritaire...

     

    13h 30

    Premier résultat définitif, à Waterford: non 54,3%, oui 46,7.

     

    13h 40

    Le ministre de la Justice, Dermot Ahern, déclare que les premiers résultats substantiels montrent que l'Irlande a rejeté le traité européen.

     

    RTE, 13h 52

    Il apparaît certain que les Irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne. Bien qu’il n’y ait encore aucun résultat officiel (national), les premiers dépouillements ont montré un très fort vote Non à travers le pays.

    La circonscription de Waterford a été la première a proclamer un résultat officiel : 54-46.

    Tandis que Sligo-Nord Letrim a voté non par 57-43.

    Dans ces deux circonscriptions, le vote Non a été plus élevé que lors du premier référendum sur le traité de Nice.

    Les premiers dépouillements dans les autres circonscriptions montrent la force du Non à travers le pays, il y a juste une poignée de circonscriptions qui pourrait voter oui.

    La marge de victoire du Non sera peut-être plus étroite que ce qui a été suggéré au début du dépouillement, mais il n’y a pas de doute que ce soit une victoire.

    Dans le comté de Mayo, le chef du Fine Gael, Enda Kenny, a annoncé que sa propre circonscription allait voter contre le traité.

    RTE, 14h 05

    Le ministre des Affaires étrangères Michael Martin dit que le problème de la campagne a été le sentiment d’un manque d’information... Les gens étaient dans le doute, et dans le doute ils s’abstiennent...

    Le député du Fine Gael Gay Mitchell a dit que l’argument d’un manque d’information ne tenait pas.

     

    14h 07 

    Tipperary Nord: 50,2% de non. Tiperrary Sud: 53,2%.

    Sud Kerry: 57,4% de non.

    Nord Kerry: 59%.

     

    14h 12

    Dans les 6 circonscriptions qui ont donné leurs résultats, le non est à 55%.

    Le vote oui est fort dans le comté de Dublin, mais contrarié par un fort vote non dans la ville, au point que le résultat pourrait aboutir à une majorité de non.

    Dans le Connemara, à Carna et à Cliften, le non est à 84%.

    A Tuam, patrie du fondateur de Libertas (l’une des principales organisations en faveur du non) Declan Ganley, le vote Non est le double du vote oui.

    Il en est de même au centre nord de Cork. La marge est plus réduite à Cork centre sud.

    Dans le Kerry, les premiers dépouillement montrent le Non à 60%. A Limerick : 59%.

     

    15h 00

    Comté de Clare: oui 51,8%. ouh!!!

    Declan Ganley (Libertas): "Le peuple irlandais a rejeté le traité de Lisbonne. C'est un grand jour pour la démocratie. C'est la démocratie en acte. Le Premier ministre a mandat pour retourner à l'Europe et faire le meilleur travail possible."

    15h 15

    Monaghan: non 54,8%

    Wexford: non 56%

    Cork North Central: non 64,4%

     

    15h 20

    Louth: non 58,1%

    Wexford: non 56%

    Mayo: non 61,7%

     

    15h 30

    Donegal Nord-Est: non 64,7%

    Limerick Est: non 54%

    Roscommon South Leitrim: non 54,4%

    Kildare Nord: le oui à 54,6%. Ouh!!!!

    Donegal Sud-Ouest: non 63,4%.

     

    17h

    Galway Ouest: non 53,9

    Galway Est: non 53,1

    Longford West Meath: non 53,7

    Meath West: non 53,7

    Kildare Sud: non 51,5

    Wicklow: non 50,2

    Limerick Ouest: non 55,4%

    Meath Est: le oui à 50,9. Ouh!

     

    17h 40

    Cork Nord-Ouest: non 53,9%

    Cork Sud-Ouest: non 55,6%

    Cork Est: non 57%

     

    Dublin: 6 circonscriptions ont voté oui, entre 52 et 65%

    5 circonscriptions ont voté non, entre 50,6 et 63,5%.

     

    Et la dernière circonscription c'est Offaly, hélas 56% de oui...
     

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  • Le Pacs « célébré » à la mairie...

    Communiqué de Christian Baeckeroot

    Un Pacs sera « célébré » à la mairie de Tourcoing samedi 14 juin.

    Christian Baeckeroot, conseiller régional, conseiller municipal de Tourcoing, s'indigne d'une telle cérémonie.

    En octobre 2006, quand Jean-Pierre Balduyck, ancien maire, avait annoncé son intention de « célébrer » la signature de Pacs en mairie, Christian Baeckeroot avait déposé un vœu demandant au maire de respecter la loi et de ne pas s'engager dans une démarche qui heurte les convictions de nombreux Tourquennois.

    Un Pacs est un contrat qui ne prévoit ni « célébration » ni « union », mais seulement une déclaration conjointe au greffe du tribunal d'instance. Christian Baeckeroot rappelle par ailleurs que ce contrat accorde aux « pacsés » des avantages en matière de succession etc., avantages qui sont toujours refusés aux handicapés.

    Monsieur Delannoy n'avait pas fait campagne sur cette « célébration » (sic !) du Pacs en mairie, mais sur la création d'emploi, la sécurité et le pouvoir d'achat. C'est ce qu'attendent les Tourquennois de leur nouveau maire.

    Christian Baeckeroot demande donc au maire de Tourcoing d'annuler cette parodie de mariage. Le mariage doit rester un engagement solennel pour fonder une famille, basée sur l'union d'un homme et d'une femme.

  • Roumanie : les icônes resteront dans les écoles

    La Cour suprême de Roumanie a décidé que les « symboles religieux » pouvaient rester présents dans les écoles. Et elle n’hésite pas ainsi à donner tort au très officiel Conseil anti-discriminations (CNCD)...

    J’avais évoqué l’affaire en novembre 2006 :

    Un professeur de philosophie avait déposé une plainte, faisant valoir que la présence de symboles chrétiens dans les classes et les halls de l'école représente une « forme de discrimination envers les élèves agnostiques ou appartenant à une autre confession ». Cette plainte s'inscrivait dans une campagne lancée par le lobby "Solidarité pour la liberté de conscience", qui dénonce les messes célébrées dans les écoles, notamment à l'occasion de la rentrée, ainsi que le « caractère quasi-obligatoire » du catéchisme dans le cursus scolaire.

    A la suite de cette plainte, le CNCD avait demandé au ministère de l’Education qu’il oblige les directeurs d’école à n’afficher de symboles religieux que pendant les cours de religion et dans les espaces réservés à l’instruction religieuse, afin de « respecter le caractère laïque de l’Etat ».

    La « recommandation » du Conseil anti-discriminations avait été contestée en justice par l’Eglise orthodoxe... et le ministère de l’Education. Mais la cour d’appel de Bucarest avait donné raison au CNCD.

    A l’époque, j’écrivais : « Bref, la Roumanie va intégrer l’Union européenne, et elle s’aligne d’emblée sur le pays le plus laïciste de l’Union : la France, se faisant ainsi en outre le « bon élève » de la lutte contre les discriminations, ce qui conduira les autorités européennes des « droits de l’homme » à réclamer que les crucifix soient enlevés de salles de classe en Italie, en Allemagne, en Irlande, en Pologne, etc. »

    Eh bien j’avais tort, et j’en suis fort aise. Une « Coalition pour le respect du sentiment religieux » s’est alors constituée, qui a porté l’affaire, conjointement avec le ministère de l’Education, devant la Cour suprême. Et celle-ci a tranché définitivement : les icônes resteront dans les salles de classe.

  • Travailleurs sans papiers : le mouvement « est en train de s’ancrer »

    La CGT fait savoir qu’il y a aujourd’hui « 41 sites occupés, un millier de grévistes et quelque 1.500 dossiers de régularisation déposés dans les préfectures », et que par conséquent le mouvement des « travailleurs sans papiers » est « en train de s’ancrer ». Et si cela a commencé dans la région parisienne, « il y a maintenant un frémissement dans une quinzaine de départements »...

    Le 1er juin, Brice Hortefeux a indiqué que 260 « travailleurs sans papiers » avaient déjà été régularisés. Il va falloir redoubler d’efforts. Il est vrai que, régulariser tout le monde au « cas par cas », c’est beaucoup plus long que de faire une régularisation massive. Mais puisqu’il n’est pas question de faire de régularisation massive...

  • Livre CGT : l’UMP a tout faux

    Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre « regrette » la « prise en otage de la presse par le syndicat du Livre ». « Dans notre pays, se plaint-il, l’impression et la distribution de la presse écrite pèsent sur la liberté de la presse et l’accès des Français à l’information. » Il affirme avoir « trouvé l’erreur » faisant que les quotidiens français sont plus chers qu’ailleurs et que la diffusion est plus faible : « C’est le quasi monopole des NMPP. »

    L’UMP peut en effet exprimer ses « regrets ». C’est tout ce qu’elle peut faire, car aucun gouvernement UMP (RPR, etc.) n’a jamais tenté de mettre fin à la « prise en otage de la presse par le syndicat du Livre ». Et cela pour une bonne raison, c’est qu’il s’agit d’une situation mise en place par le général de Gaulle lors du partage des pouvoirs entre gaullistes et communistes (comme pour les dockers).

    Contrairement à ce qu’affirme l’UMP, le problème ne réside pas du tout dans « le quasi monopole des NMPP », mais dans le monopole absolu de la CGT. Les NMPP sont très efficaces et au service de toute la presse, quelle qu’elle soit, grâce à son statut remarquable de coopérative d’éditeurs, où le plus petit éditeur est aussi bien considéré que le plus gros. Le problème n’est donc pas du tout dans le quasi monopole des NMPP, mais dans le fait que les NMPP sont, de la volonté des gaullistes, sous la coupe de la CGT , qui impose des privilèges exorbitants pour les salariés, et ses grèves à répétition. Lesquelles grèves ont uniquement pour but de rappeler périodiquement qui est le vrai patron.

    L’UMP « regrette ». La CGT se marre.

  • La conversion d’Eduardo Verastegui

    L’agence Zenit publie une interview de l’acteur et producteur Eduardo Verastegui (visible en vidéo, mais Verastegui s'exprime en espagnol et c'est doublé en anglais), dont j'avais évoqué la conversion lors de la sortie du film Bella. Extraits :

    Après 10 ans de carrière je me suis rendu compte qu'il me manquait quelque chose, mais je ne savais pas quoi... je me sentais comme dans un labyrinthe... je voulais trouver la sortie mais je n'y arrivais pas... je ne la trouvais pas... je me sentais totalement vide.

    Tout ce qui aurait dû, je croyais, me rendre heureux, me donner la paix ou aurait du faire de moi un homme complet, un homme comblé, s'est ensuite révélé être un mensonge... j'étais en train de poursuivre un mensonge.

    A un moment donné j'ai pensé quitter Hollywood, partir en mission, deux ans dans la jungle, en Amazonie, aider les pauvres, travailler comme missionnaire pour discerner et voir ce que Dieu attendait de moi, de ma vie, et nettoyer toute la poussière qui recouvrait mon âme après tant d'années de vie mondaine. J'ai tout vendu, mais alors que je me préparais à partir pour la jungle, un grand ami prêtre, le P. Juan Rivas, m'a conseillé de ne pas partir. Il m'a demandé de donner ces deux années que je voulais consacrer à la mission dans la jungle d'Amazonie, à Hollywood car - disait-il - Hollywood aussi est une jungle. Tu dois te donner ici, m'a dit-il, car c'est ici que Dieu t'a touché, c'est ici que Dieu t'a ouvert les yeux et tu n'es pas seul car Dieu plus un, c'est toute une armée, et Hollywood n'appartient pas aux studios mais appartient à Dieu et nous devons le récupérer, et tu restes ici. J'ai obéi, je suis resté ici et au bout de quelques années nous avons créé cette maison de production, Metanoia Films. Le premier fruit de cet engagement et de cette promesse s'appelle Bella.

  • Les menteurs

    europe_map.gifOn lit et on entend partout que 18 des Etats de l’Union européenne ont déjà ratifié le traité de Lisbonne. Histoire de montrer que la majorité a déjà décidé et que les Irlandais n’ont pas le droit d’aller contre la majorité.

    Mais c’est faux. Et les cartes qu’on nous présente, où l’on voit la plus grande partie de l’Europe monocolore (selon la couleur utilisée pour montrer les pays qui ont ratifié), sont fausses. (La carte que je reproduis est la carte officielle publiée par les institutions européennes...)

    Il n’est pas toujours facile de trouver l’état réel d’avancement de la ratification dans les divers pays, car on répand sciemment le brouillard.

    En tout cas il y a deux grands pays qui sont partout cités comme ayant ratifié le traité et qui ne l’ont pas fait : la Pologne, et... l’Allemagne !

    Les commentateurs annoncent triomphalement que le traité vient d’être ratifié par tel ou tel pays, parce que le Parlement l’a ratifié. Mais dans la plupart des pays (sinon tous ?) le Parlement ne ratifie rien du tout. Il vote une loi de ratification : une loi qui autorise le chef de l’Etat à ratifier le traité.

    Or le chef de l’Etat, en Pologne, n’a toujours pas apposé sa signature. Et il en est de même en Allemagne.

    On rappellera du reste que l’Allemagne n’avait toujours pas ratifié la Constitution européenne au moment des référendums en France et aux Pays-Bas.

    Pour l’heure, on sait que le traité a été ratifié en Slovénie, au Portugal, en France, au Luxembourg, en Slovaquie, à Malte.

    Outre l’Allemagne et la Pologne, il n’est pas ratifié en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas (avec l'Allemagne, ce sont quatre des six pays fondateurs), au Royaume-Uni, en Espagne, en Autriche, à Chypre, en République tchèque...

    Et l’on attend bien sûr avec impatience le résultat du référendum irlandais...

  • La création de l’Institut du Pays Libre

    Communiqué de Bernard Antony

    Comme je l’avais clairement exprimé, la création du mouvement « Pays Libre » n’avait pas du tout été envisagée comme celle d’un parti mais comme celle d’une association visant à observer, commenter et influencer la vie politique.

    En effet, démissionnaire en 2003 du Bureau Politique du Front National, je souhaitais pouvoir continuer à m’exprimer dans l’ordre politique ce que ne me permettait pas toujours les finalités spécifiques du mouvement Chrétienté-Solidarité et encore moins celles de l’Agrif. L’Agrif unit en effet par delà leurs différences ou divergences politiques des milliers d’adhérents d’accord pour faire face ensemble aux racismes anti-français et anti-chrétiens qui ne cessent aujourd’hui de progresser dans une grande indifférence des autorités politiques et hélas aussi de trop d’autorités religieuses.

    Aussi, afin de ne laisser place à aucune ambiguïté, j’ai proposé à mes amis de continuer à œuvrer politiquement au nom de l’Institut du Pays Libre.

    Outre sa fonction habituelle de communication et de prise de position, cet institut organisera dans l’année universitaire 2008-2009 six colloques consacrés aux principaux domaines de la vie politique et jugera notamment de l’action du gouvernement Sarkozy.

    Mais surtout, l’Institut du Pays Libre travaillera à établir la meilleure concertation possible entre les personnalités militantes de la résistance nationale et chrétienne, fondamentalement d’accord sur les principes de défense de la souveraineté nationale dans l’amitié européenne ;  du respect de la vie innocente et de la lutte contre la culture de mort ; de la justice sociale, des libertés du travail et de la rénovation syndicale ; du refus de tous les totalitarismes et notamment de l’islamique ; du respect de l’âme chrétienne de la France et des valeurs fondamentales de notre civilisation gréco-latine et judéo-chrétienne.

    Mes amis et moi espérons ainsi favoriser dans les mois et les années qui viennent la refondation d’un grand mouvement national dans l’Amitié Française et Européenne.

    Nous proposerons certes qu’il mette en avant, comme cela est le cas en Italie, le riche concept de Pays Libre !

  • Saint Antoine de Padoue

    « Donc nous, qui nous disons chrétiens au nom du Christ, unanimes dans l'esprit dévot, nous prions le même Fils de Dieu, Jésus-Christ, et avec insistance nous demandons qu'il nous permette de passer de l'esprit de contrition au désert de la confession afin que nous puissions recevoir la rémission de nos iniquités et, transformés et purifiés, nous méritions de jouir des joies de sa résurrection et d'être placés dans la gloire de la béatitude éternelle, avec l'aide de sa grâce : qu'à lui soit rendus honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen ! »

  • Abject

    En passant par le Salon Beige, je découvre l’article d’Alain Duhamel dans Libération, intitulé « Le despotisme irlandais » (sic). Un torrent de haine contre les Irlandais, un énorme mensonge sur le traité de Lisbonne, un effarant mépris de la démocratie et des peuples. C’est proprement répugnant. J’espère que les Irlandais ont voté non, rien que pour voir Alain Duhamel s’étrangler de rage de voir qu’il peut encore y avoir un peuple libre.