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  • Mgr Soro a rejoint l’unité catholique

    La veille et le jour de la Pentecôte a été scellée l’union entre le « diocèse apostolique catholique assyrien » de Mar Bawai Soro et l’Eglise chaldéenne. Les quatre paroisses et les deux missions assyriennes de Mgr Soro en Californie sont désormais sous la juridiction de l’évêque chaldéen de Californie Mar Sarhad Jammo. Les autres paroisses seront intégrées aux diocèses sur le territoire desquels elles se trouvent. Ainsi a heureusement abouti le processus d’union à l’Eglise catholique que l’évêque assyrien préparait de longue date.

  • Célébrer partout la messe dans la « forme extraordinaire »...

    Dans un DVD de la Fraternité Saint Pierre, le cardinal Castrillon Hoyos, président de la Commission Ecclesia Dei, explique que la « forme extraordinaire » du rite romain est un don à toute l’Eglise, pas seulement aux traditionalistes. En conséquence, même quand il n’y a pas de demande spécifique, les prêtres doivent la rendre accessible, car « le Saint-Père veut que cette forme de la Messe devienne normale dans les paroisses ».

    Dans une interview traduite par Eucharistie miséricordieuse, le cardinal Castrillon Hoyos répond à l’objection du manque de prêtres que « le mieux » est de célébrer une des messes dominicales selon l’ancien rite :

    « S'il manque de prêtres dans un diocèse et que seuls trois ou quatre fidèles demandent le rite extraordinaire, le bon sens dit qu’il est difficile de satisfaire cette demande. Cependant, puisque l'intention, la mens du Pape est de concéder ce trésor pour le bien de l'Église, le mieux pour les endroits où il n’y a pas de prêtres, serait d’offrir une célébration selon le rite extraordinaire dans une des Messes dominicales paroissiales. Ce serait une Messe pour tous ; tous, même les jeunes générations, profiteraient de la richesse du rite extraordinaire, par exemple de ces instants de contemplation qui, dans le novus ordo, ont disparu. »

    Et au sujet des « groupes stables » :

    « C’est une question de bon sens : pourquoi faire un problème si les personnes qui demandent le rite viennent de paroisses différentes ? Si elles se réunissent et, ensemble, demandent une Messe, elles deviennent un groupe stable, même si elles ne se connaissaient pas au départ. Même le nombre est une question de bonne volonté. Dans certaines paroisses, en particulier à la campagne, les jours ouvrables, les personnes qui participent à la Messe ordinaire sont trois ou quatre et le même cas se produit dans de nombreuses maisons religieuses. Si ces trois personnes demandent la Messe ancienne, faut-il, d’un point de vue pastoral, la leur refuser ? »

    On notera aussi sa réponse à propos d’un éventuel document d’éclaircissement du Motu Proprio : « C’est le cardinal Bertone qui l’a annoncé, et il a le droit de le faire. Mais moi qui suis un serviteur du Pape, je ne l'annoncerai que quand le Pape me dira de le faire. »

    Et enfin ces bonnes confidences :

    « À présent, j'ai deux fois plus de travail que dans la Congrégation du clergé. »

    « Le 28 mars, j'ai reçu la lettre d'un évêque non catholique qui a décidé d'entrer dans l'Église catholique avec d’autres évêques et des prêtres qui célèbrent la Messe tridentine. »

  • Mercredi des Quatre Temps de Pentecôte

    Reporte ton attention sur ces paroles: « Nul ne vient à mol, si mon Père ne l’attire ». Ne t’imagine pas que tu sois attiré malgré toi: l’âme est entraînée par l’amour. Il est des hommes qui pèsent le sens de toutes les paroles, et qui sont loin de comprendre toutes choses, surtout les choses de Dieu; mais nous n’avons nullement à craindre de les voir nous reprocher ce passage des saintes Ecritures qui se trouve dans l’Evangile, et nul d’entre eux ne nous dira « Comment puis-je croire par la volonté, si je suis attiré? », Car je le dis : ce n’est pas assez d’être attirés par volonté, nous le sommes encore par le plaisir. Qu’est-ce, en effet, qu’être entraîné par le plaisir? « Mets tes délices dans le Seigneur, et il remplira tous les désirs de ton cœur ». Le cœur qui éprouve la douceur du pain céleste ressent un véritable plaisir. Or, s’il est vrai de dire avec le poète [Virgile]: « Chacun est conduit par l’attrait de ses propres penchants »; non par la nécessité, mais par l’attrait du plaisir; non par le devoir, mais par la jouissance: à plus forte raison devons-nous dire que celui-là est attiré vers le Christ, qui trouve ses délices dans la vérité, la béatitude, la justice, l’éternelle vie; car le Christ est tout cela. Quand les sens corporels ont leurs plaisirs, les facultés de l’âme en seraient-elles dépourvues? Et si l’âme n’avait point de jouissances à elle, comment le Psalmiste aurait-il pu dire: « Les enfants des hommes espéreront à l’ombre de tes ailes; ils seront enivrés de l’abondance de ta maison; tu les abreuveras au torrent de tes délices; car, en toi est la source de la vie, et dans ta lumière nous verrons la lumière? » Donne-moi un homme qui aime Dieu, et il éprouvera la vérité de ce que je dis: donne-moi un homme rempli du désir et de la faim de ce pain céleste, engagé dans le désert de cette vie et dévoré par la soif de la justice, soupirant après la fontaine de l’éternelle patrie; donne-moi un tel homme, et il me comprendra.

    (Saint Augustin, traité 26 sur saint Jean)

    [Sur les Quatre Temps de Pentecôte, voir ma note de l’an dernier.]

  • Serbie : les européistes n’ont pas encore gagné

    Le parti démocratique de Serbie (DSS) de Vojislav Kostunica et le parti radical serbe (SRS) de Tomislav Nikolic ont conclu un projet d’accord fixant « les buts du nouveau gouvernement », annonce le porte-parole du DSS. Des entretiens sur la formation de ce gouvernement auront lieu demain avec le parti socialiste (SPS), ajoute-t-il.

    Si ces trois formations s’entendent, elles auront la majorité absolue au Parlement et pourront donc voler la victoire au parti démocratique (DS) du président Boris Tadic, arrivé en tête des législatives.

    Le DS annonce de son côté avoir entamé des consultations en vue de former un « gouvernement stable »...

  • L’Irlande du Nord unie contre l’avortement

    C’est un fait sans précédent : les chefs des quatre principaux partis politiques d’Irlande du Nord ont écrit ensemble aux députés de Westminster pour dire leur opposition au projet d’étendre la loi sur l’avortement à l’Irlande du Nord.

    La loi britannique sur l’avortement, qui date de 1967, ne s’applique pas à l’Irlande du Nord (qui fait partie du Royaume Uni mais pas de la Grande-Bretagne). A l’occasion du vote de la loi sur la fécondation et l’embryologie, en seconde lecture à la chambre des Communes, qui devait commencer hier, un amendement pourrait y être ajouté, étendant le « bénéfice » de la loi de 1967 à l’Irlande du Nord (où l’avortement n’est autorisé qu’en cas de grave danger pour la vie de la mère).

    Jeffrey Donaldson, député unioniste et président du groupe pro-vie au Parlement d’Irlande du Nord, disait que « ce serait utile que les quatre chefs écrivent à tous les députés pour réaffirmer cette position. » Voilà qui est fait. « C’est un message très fort que celui-là, souligne-t-il : quatre chefs politiques venant d'horizons politiques très divers, mais unis sur cette idée que nous ne voulons pas que la loi de 1967, avec toutes ses implications, soit imposée à l'Irlande du Nord. »

    (Les deux principaux partis sont le Parti démocratique unioniste et le Sinn Fein. Les deux autres sont le parti unioniste d’Ulster et le parti social démocrate travailliste.)

  • Pierre Simon

    Jean-Louis Borloo, ès qualités de président du parti radical, « souhaite rendre hommage à Pierre Simon, l’homme de progrès et l’humaniste qui a consacré toute sa vie à l’amélioration de la condition humaine », qui a « su accompagner par ses actes et sa philosophie, l’évolution de notre société pour un avenir meilleur ». « Combattant inlassable aux côtés de Simone Veil et de Lucien Neuwirth pour faire évoluer notre pays en faveur du planning familial et de la contraception, il restera pour de nombreuses générations un homme de progrès. »

    Pierre Simon, grand maître de la Grande Loge de France de 1969 à 1995, cofondateur du planning familial, est mort dimanche.

    On trouvera ici (un grand merci à Philippe Edmond) quelques citations de ce haut personnage de la maçonnerie française.

    Extraits (en commençant par l’affirmation claire et nette de la barbarie maçonnique, matérialiste, collectiviste et totalitaire, ouvertement revendiquée) :

    « La vie comme matériau, tel est le principe de la lutte. La révision du concept de vie par la contraception transformera la société dans son intégralité [...]. Ce n’est pas la mère seule, c’est la collectivité tout entière qui porte l’enfant en son sein. C’est elle qui décide s’il doit être engendré, s’il doit vivre ou mourir. »

    « La médecine doit façonner tous les jours un peu plus le visage et le destin des sociétés modernes. Cette intervention des médecins est rendue toujours plus nécessaire [...], les médecins, comme les autres scientifiques, doivent participer très concrètement au pouvoir. »

    « La bataille de la contraception fut beaucoup plus longue et pénible que la lutte pour l’avortement. Une fois la contraception entrée dans les mœurs et reconnue par la loi Neuwirth, l’avortement fut examiné en son temps. L’avenir nous donna raison. Pour inverser une formule célèbre : nous avions gagné la guerre, il ne nous restait plus qu’à livrer une bataille. »

    « Si vous retrouvez le texte de la Loi Neuwirth , où vous retrouverez des textes qui ont été plus libérateurs après comme celui de la Loi Veil lorsque nous avons eu à traiter de l’avortement, car ce fut aussi notre travail, vous trouverez que les attendus sont : physiologie, gynécologie libératoire dans la mesure où nous avons redéfini la gynécologie comme étant le refus de l’état donné et pour construire en même temps une physiologie avec un accompagnement mental. La femme, l’individu, reprenait conscience qu’il est le seul Maître de sa destinée en matière de vie et qu’il lui appartient de décider de donner ou de refuser la vie. C’est un choix qui implique une réflexion philosophique basée aussi sur la connaissance de la physiologie. »

    « Tout ceci a commencé effectivement par l’accouchement sans douleur. Il a pu montrer, sur le plan philosophique, qu’il existe une interaction entre la sociologie et la physiologie humaine et que de là, transformant le concept de vie on en est arrivé justement à redéfinir la contraception qui était le premier acte. Elle fut suivie par la redéfinition de la sexualité qui n’était pas que procréatrice ce qui impliquait aussi un changement dans les mentalités donc une transformation de la population qui allait déboucher sur la révision de la Loi sur l’avortement avec Madame Veil. »

    « J’ai été personnellement au Cabinet de Michel Poniatowski qui était ministre de la Santé , à la mort de Pompidou, où l’on préparait déjà la Loi qui devait devenir la Loi Veil. Giscard d’Estaing a effectivement pris à son compte cette loi, qui a été un des arguments majeurs de sa candidature. La loi sur l’avortement a été le point de départ d’autres dispositions de redéfinition du concept de vie. Cela nous a permis dans la suite de notre programme de passer à la procréation médicalement assistée ; il a fallu modifier un certain nombre de textes. Enfin avec notre ami le Sénateur Caillavet, mon Frère bien aimé, nous avons fait et créé l’association pour le droit de mourir dans la dignité. Cela impliquait que l’homme, depuis la naissance, depuis la conception jusqu’à la mort avait une participation dans laquelle son point de vue importait et prévalait sur celui des religions. »

    « Dans la plupart des problèmes que nous envisageons ce sont les Frères de la Grande Loge de France qui ont été à l’origine des transformations législatives. »

    Si on lit le nouveau livre de Xavier Martin, Régénérer l'espèce humaine. Utopie médicale et Lumières, on sera frappé de constater que ce que dit Pierre Simon sur la médecine et la physiologie vient directement des « philosophes » des « Lumières ». Comme disait samedi Sarkozy, « nous ne devons pas oublier l’humanisme et le philanthropisme du siècle des Lumières »...

  • Berlusconi

    Silvio Berlusconi a tenu ce matin son discours de politique générale devant la chambre des députés italiens. Tout en rappelant qu’il n’avait « pas promis de miracles », il a énuméré ce qu’il voulait faire pour que le pays se relève, se redresse et progresse.

    Faire progresser le pays, a-t-il dit notamment, « signifie consacrer de nouvelles et importantes dépenses au développement démographique ».

    Un des leviers, a-t-il ajouté, sera d’« éradiquer les raisons matérielles de l’avortement ».

    A propos de l’immigration, il a déclaré : « Se développer veut dire (...) être le patron dans notre maison mais être fier de notre traditionnel esprit d’accueil ».

    Il n’en a pas dit davantage sur les mesures que le gouvernement met au point aujourd’hui même : elles visent notamment à créer un délit d’immigration clandestine et à faciliter les expulsions.

  • Un nouveau fardeau sur le dos des enfants

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le président de la République s’acharne sur les enfants de France. Après la mémoire obligatoire de la Shoah , voici la mémoire obligatoire de l’esclavage. Quelle sera la troisième repentance, le troisième fardeau de culpabilisation imposé aux enfants ?

    Le chef de l’Etat fait de la France un bouc émissaire, que les écoliers doivent conspuer chaque année.

    C’est la destruction de tout esprit national. Une école qui n’apprend pas aux enfants à être fiers de leur pays et de leurs ancêtres est une entreprise de subversion des principes d’éducation, et de la société. Car il n’y a pas de vie commune possible sans piété nationale.

  • Liban

    Le Parlement libanais devait se réunir aujourd’hui pour élire le président de la République. Naturellement , la réunion a été reportée. Pour la 19e fois. La prochaine date est le 10 juin... Elle sera avancée « au cas où nous arriverions à un résultat positif à travers le dialogue », a ajouté son président Nabih Berri.

    Le bilan des violences s’élève à 61 morts et 198 blessés.

  • Fillon et la Turquie

    Les propos de François Fillon sur la Turquie et l’Union européenne, lors de sa visite à Chypre, sont un vrai modèle d’embrouille à la Sarkozy. En quelques phrases, il passe du refus de l’adhésion de la Turquie à l’acceptation de cette adhésion.

    D’abord le coup de gueule bien senti contre la Turquie qui occupe la partie nord de Chypre :

    « Nous ne pouvons imaginer qu’un pays puisse vouloir adhérer à l’Union européenne alors même que son armée occupe le territoire d’un autre pays de l’Union européenne. »

    Puis l’opposition de principe :

    « L’adhésion de la Turquie à l’Europe n’est pas la bonne solution. »

    Immédiatement suivie de sa négation :

    « Il existe encore aujourd’hui beaucoup trop d’obstacles à cette adhésion. Un partenariat privilégié entre l'Union européenne et ce grand pays qu'est la Turquie est une étape nécessaire. »

    Il y a « encore aujourd’hui » trop d’obstacles. Si la Turquie les supprime, elle pourra adhérer. Mais surtout on relèvera la nouveauté introduite par François Fillon : le « partenariat privilégié » n’est plus l’alternative à l’adhésion, comme voulait le faire croire Nicolas Sarkozy : c’est une « étape » sur le chemin qui mène nécessairement à l’adhésion...