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  • Le don de la réconciliation

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI pour la Pentecôte

    L'Eglise réalise son service à la paix du Christ en particulier à travers sa présence et son action ordinaire parmi les hommes,  avec  la prédication de l'Evangile et avec les signes  d'amour et de miséricorde qui l'accompagnent (cf. Mc 16, 20). Parmi ces signes, il faut naturellement souligner principalement le sacrement de la réconciliation, que le Christ ressuscité institua au moment même où il fit don aux disciples de sa paix et de son Esprit. Comme nous l'avons entendu dans l'évangile, Jésus souffla sur les apôtres et dit : « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus » (Jn 20, 21-23). Comme le don de la réconciliation, qui n'est malheureusement pas suffisamment compris, est important, car il pacifie les cœurs ! La paix du Christ ne se répand qu'à travers des cœurs renouvelés d'hommes et de femmes réconciliés et devenus serviteurs de la justice, prêts à diffuser la paix dans le monde grâce à la seule force de la vérité, sans jamais faire de compromis avec la mentalité du monde, car le monde ne peut pas donner la paix du Christ : voilà comment l'Eglise peut-être le ferment de cette réconciliation qui vient de Dieu. Elle ne peut l'être que si elle reste docile à l'Esprit et rend témoignage à  l'Evangile, que si elle porte la Croix comme Jésus et avec lui. C'est précisément ce que témoignent les saints et les saintes de chaque époque !

  • L’Eglise

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI pour la Pentecôte

    « Societas Spiritus », société de l'Esprit : c'est ainsi que saint Augustin appelle l'Eglise dans l'un de ses sermons (71, 19, 32 : PL 38, 462). Mais avant lui, saint Irénée avait déjà formulé une vérité qu'il me plaît de rappeler ici : « Là où se trouve l'Eglise, se trouve l'Esprit de Dieu, et là où se trouve l'Esprit de Dieu, là se trouve l'Eglise et chaque grâce, et l'Esprit est la vérité ; s'éloigner de l'Eglise signifie refuser l'Esprit » et donc « s'exclure de la vie » (Adv Haer. III, 24, 1). A partir de l'événement de Pentecôte se manifeste pleinement cette union entre l'Esprit du Christ et son Corps mystique, c'est-à-dire l'Eglise. (...)

    Lors de l'événement de la Pentecôte il apparaît clairement que l'Eglise est faite d'une multitude de langues et de cultures différentes ; dans la foi, celle-ci  peuvent se comprendre et se féconder réciproquement. Saint Luc veut clairement transmettre une idée fondamentale, c'est-à-dire qu'au moment même de sa naissance, l'Eglise est déjà « catholique », universelle. Elle parle dès le début toutes les langues, car l'Evangile qui lui est confié est destiné à tous les peuples, selon la volonté et le mandat du Christ ressuscité (cf. Mt 28, 19). L'Eglise qui naît lors de la Pentecôte n'est pas tout d'abord une communauté particulière - l'Eglise de Jérusalem - mais l'Eglise universelle, qui parle les langues de tous les peuples. De celle-ci naîtront ensuite d'autres communautés dans toutes les parties du monde, des Eglises particulières qui sont toutes et toujours des réalisations de la seule et unique Eglise du Christ. L'Eglise catholique n'est pas cependant une fédération d'Eglises, mais une réalité unique : la priorité ontologique revient à l'Eglise universelle. Une communauté qui ne serait pas catholique en ce sens ne serait même pas une Eglise.

    A cet égard, il faut ajouter un autre aspect : celui de la vision théologique des Actes des Apôtres à propos du chemin de l'Eglise de Jérusalem jusqu'à Rome. Parmi les peuples représentés à Jérusalem le jour de la Pentecôte , Luc cite également les « Romains résidant ici » (Ac 2, 10). A cette époque, Rome était encore lointaine, « étrangère » pour l'Eglise naissante : elle était le symbole du monde païen en général. Mais la force de l'Esprit Saint guidera les pas des témoins « jusqu'aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8), jusqu'à Rome. Le livre des Actes des Apôtres se termine précisément lorsque Paul, à travers un dessein providentiel, arrive dans la capitale de l'empire et y annonce l'Evangile (cf. Ac 28, 30-31). Ainsi, le chemin de la Parole de Dieu, commencé à Jérusalem, parvient à son but, car Rome représente le monde entier et incarne donc l'idée que Luc a de la catholicité. L'Eglise universelle, l'Eglise catholique, qui est la continuation du peuple de l'élection et qui en reprend l'histoire et la mission, s'est réalisée.

  • Mardi de Pentecôte

    Dans la lecture d’aujourd’hui, le Sauveur propose une similitude relative à son troupeau, et à la porte par laquelle on entre dans la bergerie. Que les païens disent : Nous vivons bien ! s’ils n’entrent point par la porte, à quoi leur sert ce dont ils se glorifient ? En effet, bien vivre doit servir à chacun à vivre toujours. Car à quoi cela lui sert-il de bien vivre, celui à qui il n’est pas donné de vivre toujours ? Evidemment, on ne peut pas dire qu’ils vivent bien, ceux qui sont assez aveugles pour ne pas voir la finalité de cette vie, ou assez orgueilleux pour ne pas s’en occuper. Quant à l’espérance vraie et certaine de vivre toujours, personne ne peut l’avoir s’il ne connaît préalablement la vie, qui est le Christ, et s’il n’entre dans la bergerie par la porte.

    Les hommes dont nous parlons cherchent souvent aussi à persuader aux autres de bien vivre, sans être, pour cela, chrétiens. Ils veulent entrer par une autre porte, pour enlever les brebis et les tuer, et non, comme le pasteur, pour les conserver et les sauver. On a vu certains philosophes disserter subtilement sur les vertus et les vices; ils distinguaient , ils définissaient, ils établissaient des raisonnements très pointus, ils remplissaient des livres , ils vantaient leur sagesse à grand renfort de déclamations pompeuses; ils allaient jusqu’à dire aux hommes: Suivez-nous, entrez dans notre secte, si vous voulez vivre heureux. Mais ils n’étaient pas entrés par la porte; ils voulaient perdre, détruire et égorger.

    Que dirai-je de ces autres ? Les Pharisiens lisaient les Ecritures, et ce qu’ils lisaient leur parlait du Christ; sa venue était l’objet de leurs espérances; il était au milieu d’eux, et ils ne le reconnaissaient pas; ils se vantaient d’être du nombre des voyants, c’est-à-dire du nombre des sages, ils refusaient de confesser le Christ et n’entraient point par la porte; eux aussi, par conséquent, s’ils parvenaient à séduire certains, c’était pour les égorger et les faire mourir, non pour les délivrer. Laissons-les donc pareillement de côté, pour savoir si ceux qui se glorifient de porter le nom de chrétiens entrent tous par la porte.

    Ils sont innombrables ceux qui, non contents de se glorifier comme voyants, prétendent être regardés comme étant illuminés par le Christ, mais qui sont des hérétiques. Peut-être sont-ils entrés par la porte ? Non. Au dire de Sabellius, le Fils n’est autre que le Père; néanmoins, s’il est le Fils, il n’est pas le Père. Celui qui affirme que le Fils est le Père, n’entre point par la porte. Arius dit à son tour: Autre chose est le Père, autre chose est le Fils. Il s’exprimerait avec justesse, s’il disait: autre, et non autre chose. En disant: autre chose, il se met en contradiction avec celui qui a proféré ces paroles: « Mon Père et moi, nous sommes un ». Lui non plus n’entre point par la porte, puisqu’il parle du Christ, non dans le sens de la vérité, mais selon son sens propre. Tu profères un nom qui ne s’applique à aucune réalité. Il est évident que le nom de Christ doit s’appliquer à quelque chose de réel; crois donc à ce quelque chose, si tu veux que le nom de Christ ne soit point vide de sens. Un autre, venu je ne sais de quel pays, comme Photin, soutient que le Christ est un homme et qu’il n’est pas Dieu; celui-là n’entre pas. davantage par la porte, car le Christ est, en même temps, homme et Dieu. Mais il est inutile de citer un plus grand nombre d’erreurs; à quoi nous servirait d’énumérer tous les vains systèmes des hérétiques ? Tenez ceci pour certain: le bercail du Christ, c’est l’Eglise catholique; quiconque veut y pénétrer, doit passer par la porte et confesser hautement le vrai Christ, et il doit non seulement confesser le vrai Christ, mais chercher la gloire du Christ, et non la sienne propre; car en cherchant leur propre gloire, beaucoup ont plutôt dispersé les brebis du Sauveur, qu’ils ne les ont réunies ensemble. La porte, qui est le Seigneur Christ, ne s’élève pas bien haut; pour y passer, il faut s’abaisser, afin de pouvoir y entrer sans se blesser la tête. Celui qui s’élève au lieu de s’abaisser, veut escalader le mur; et celui qui escalade le mur, ne s’élève que pour tomber.

    (Saint Augustin, traité 45 sur saint Jean)

  • Irlande : mauvais sondage

    Selon le nouveau sondage publié par le Sunday Business Post, le oui au traité de Lisbonne est remonté de 35 à 38%, et le non est retombé de 31 à 28. Ce qui donne 10 points d’écart entre le oui et le non. Le taux des indécis reste identique à 34%.

  • « Bavure policière » et marche islamiste

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    Derrière une banderole proclamant « bavure policière, assassins », quelques centaines de personnes ont défilé hier dans le centre de Grasse, « en hommage » à Abdelakim Ajimi, mort vendredi après son interpellation par la police.

    Dans un communiqué, le préfet des Alpes-Maritimes Dominique Vian a souligné que le jeune homme s'était violemment opposé à son interpellation durant laquelle deux fonctionnaires de police ont été blessés. L'un a été hospitalisé avec une fracture de la clavicule. « Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires », a-t-il ajouté. Ce que l’on n’entend guère dans les médias, tout dévoués à relayer les propos de « témoins » décrivant les policiers comme des tortionnaires.

    Le jeune homme, arrêté après une violente altercation avec les employés d’une banque, avait été à trois reprises interné dans des hôpitaux psychiatriques. Fumeur de cannabis, il faisait l'objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

    Une autopsie sera pratiquée mardi.

    Ce qui me frappe surtout dans cette affaire est que la manifestation d’hier avait toutes les apparences d’une marche islamiste.

  • La poudrière libanaise

    Les combats au Liban, à Beyrouth mais aussi à Tripoli et dimanche dans la montagne druze, ont fait 47 morts et 188 blessés depuis mercredi.

    Le gouvernement a « confié » à l’armée les décisions qu’il avait prises concernant le réseau de télécommunications du Hezbollah et le directeur de la sécurité de l’aéroport de Beyrouth. L’armée a « gelé » ces décisions… Le Hezbollah s’est retiré des quartiers sunnites de Beyrouth…

    Plusieurs routes restent bloquées, notamment celle de l’aéroport, car le mouvement de "désobéissance civile" se poursuit… Avec des heurts sporadiques.

    A Tripoli, des groupes islamistes ont annoncé lors d'une réunion hier le lancement de « la résistance islamique sunnite et nationale libanaise pour défendre le Liban, son entité et ses institutions »…

    Le navire de guerre américain USS Cole, dont le déploiement en février au large du Liban avait notamment été critiqué par la Syrie, est de retour en Méditerranée, après avoir franchi le Canal de Suez.

     

    Addendum. Les combats ont fait 59 morts et près de 200 blessés, selon les autorités libanaises. Des combats ont eu lieu ce matin à Tripoli, conduisant l'armée à se retirer de la ville. (L'armée libanaise ne peut combattre l'une ou l'autre faction sans éclater...)

  • Fouad Alaoui et le CFCM

    En ouverture du rassemblement annuel de l’UOIF au Bourget, samedi, Fouad Alaoui, vice-président de l’UOIF et vice-président du CFCM, a d’emblée évoqué la question des prochaines élections au CFCM, que Dalil Boubakeur veut boycotter :

    « Le moment du changement est arrivé. Nous rompons avec un consensus qui régnait depuis 2003. Le CFCM n'arrive pas à porter un projet qui satisfasse les musulmans de France. Nous voulons un CFCM libre et indépendant. Nous comprenons qu'il y a des enjeux diplomatiques mais cela est étranger à notre conception. Nous voulons que les musulmans de France soient les maîtres de leur jeu pour que le CFCM puisse sortir de sa léthargie. » Et il a lancé un « appel à tous les musulmans à dépasser leurs clivages internes ».

    En clair, il condamne les rivalités entre l’Algérie (Mosquée de Paris) et le Maroc (FNMF)… qui ne sont pas du goût de l’Arabie saoudite (laquelle rechigne à financer les mosquées dans ces conditions).

    Il a également déclaré qu’il fallait à l'islam de France « des imams et des aumôniers formés par nous-mêmes et non par des institutions universitaires indépendantes », et il a souhaité un « Aïd el-Kébir qui ne soit plus pratiqué en catimini ».

  • Outre la Shoah, les enfants devront subir la mémoire de l’esclavage

    Lors de la cérémonie de commémoration de l’esclavage, samedi, Nicolas Sarkozy a annoncé que "la traite des Noirs, l'esclavage ainsi que leurs abolitions" seraient enseignées à l'école primaire - pour les enfants de six à dix ans - dès la rentrée de septembre.

    Ainsi poursuit-il avec obstination dans la voie de la repentance perpétuelle et tous azimuts (alors qu’il avait proclamé qu’il fallait en finir avec la repentance), et surtout il décide une fois encore de mettre sur le dos des enfants un nouveau fardeau, de façon injuste et odieuse.
    Ainsi donc les réactions à sa précédente initiative – faire porter la mémoire d’un enfant juif victime de la Shoah par un enfant du primaire – ne lui ont pas ouvert les yeux.

    On constate que ce même 10 mai, SOS Racisme a lancé un appel « à donner enfin une place digne de ce nom dans les programmes scolaires à l’enseignement de l’histoire de la colonisation et de celle de l’esclavage, parties intégrantes de l’Histoire de France ».

    De même que Sarkozy donne raison à la gauche pour la date de la commémoration de l’esclavage, de même il donne raison à SOS Racisme en reprenant à son compte l’initiative du lobby le jour même de la publication de l’appel…

  • Serbie : l’incertitude

    Aux élections législatives en Serbie, le Parti démocratique (DS) européiste du président Boris Tadic a obtenu près de 37%, et le Parti radical serbe (SRS) de Tomislav Nikolic 28 %.

    "Victoire historique de la Serbie européenne", a titré le quotidien Danas. "Triomphe de Tadic", a renchéri Press. Et l’Union européenne a naturellement salué la "claire victoire" des forces pro-européennes et exprimé l'espoir "qu'un nouveau gouvernement soit rapidement formé avec un programme résolument européen".

    Mais selon des projections, la coalition pro-européenne disposera de 103 sièges dans le nouveau Parlement sur un total de 250. Les nationalistes du SRS en obtiendront 77. Or le SRS devrait pouvoir compter sur le soutien du Parti démocratique de Serbie (DSS) du Premier ministre sortant, Vojislav Kostunica dont le nationalisme s'est considérablement renforcé depuis l'indépendance du Kosovo, proclamée le 17 février. Avec 11% des voix, le DSS, allié à la petite formation populiste Nouvelle Serbie (NS), devrait obtenir 30 sièges. Ce qui donne donc 103 sièges pour les européistes et 107 sièges pour les nationalistes…

    Restent les 40 autres sièges. Le Parti socialiste (SPS) du défunt Milosevic, avec 8% des voix, obtiendrait 20 sièges, et se retrouve en position d'arbitre.

  • Lundi de Pentecôte

    Spiritus sanctus procedens a throno apostolorum pectora invisibiliter penetravit novo sanctificationis signo ; ut in ore eorum omnium genera nascerentur linguarum, alleluia. Advenit ignis divinus, non comburens sed illuminans, et tribuit eis charismatum dona ; ut in ore eorum omnium genera nascerentur linguarum, alleluia.

    L’Esprit Saint procédant du Trône est entré invisiblement dans le cœur des apôtres en un signe de nouvelle sanctification, afin que naissent en leur bouche toutes les langues, alléluia. Le feu divin est venu, qui ne brûle pas mais illumine, et il leur a conféré les dons des charismes, afin que naissent en leur bouche toutes les langues, alléluia.