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  • Pentecôte

    Veni, Creator Spiritus,
    mentes tuorum visita,
    Imple superna gratia
    quæ tu creasti pectora.

    Qui Paraclitus diceris,
    Donum Dei Altissimi,
    fons vivus, ignis, caritas,
    et spiritalis unctio.

    Tu septiformis munere,
    dextræ Dei tu digitus,
    tu rite promissum Patris,
    sermone ditans guttura.

    Accende lumen sensibus,
    infunde amorem cordibus,
    infirma nostri corporis,
    virtute firmans perpeti.

    Hostem repellas longius,
    pacemque dones protinus,
    ductore sic te prævio,
    vitemus omne noxium.

    Per te sciamus da Patrem,
    noscamus atque Filium,
    te utriusque Spiritum
    credamus omni tempore.

    Gloria Patri Domino
    Natoque qui a mortuis
    Surrexit ac Paraclito
    In saeculorum sacula. Amen

    Viens, Esprit Créateur, visite l'âme des tiens, emplis de la grâce d'en-haut les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Paraclet, don du Dieu très-Haut, source vive, feu, charité, et onction spirituelle.

    Toi le don septiforme, Toi le doigt de la main droite du Père, Toi le si bien promis du Père, Toi qui enrichis nos gorges de paroles.

    Allume ta lumière en nos sens, répands l’amour dans nos cœurs, affermis toujours notre corps de ta force.

    Repousse l'ennemi plus loin, donne-nous sans cesse ta paix, et précède-nous, pour que, sous ta conduite, nous évitions toute faute.

    Que par Toi nous connaissions le Père, nous reconnaissions le Fils, et que nous croyions en Toi, leur commun Esprit.

    Gloire au Père qui est Seigneur, au Fils qui est ressuscité des morts, et au Paraclet, dans les siècles des siècles.Amen.

  • Mémoire de l’esclavage…

    Nicolas Sarkozy a présidé dans le jardin du Luxembourg à Paris, une cérémonie de commémoration « des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions ».

    Et il a annoncé que le 23 mai deviendrait « une journée commémorative » de l'abolition de l'esclavage « pour les associations qui regroupent les Français d'Outre-mer de l'hexagone et qui souhaitent célébrer le passé douloureux de leurs aïeux ».

    En 2005, Jacques Chirac, suivant l’avis du comité qu’il avait nommé pour cela, avait décidé que ce jour de commémoration serait le 10 mai : c’est le jour de 2001 où l’Assemblée nationale a héroïquement reconnu l’esclavage comme « crime contre l’humanité ».

    Mais la gauche et les lobbies antiracistes boycottaient ce 10 mai, considérant que la date adéquate était le 23 mai, date d'une marche qui avait réuni en 1998 à Paris 40.000 Français originaires des Antilles, de Guyane et de La Réunion.

    Nicolas Sarkozy a donc donné raison à la gauche et aux lobbies.

    Nul ne saurait s’en étonner.

     

    Précision. La date du 10 mai demeure. Il y aura donc en France deux dates de commémoration de l'esclavage. Assurément un record mondial. 

  • Le pape est une nécessité

    Extrait de l’homélie de S.B. Grégoire III, patriarche grec-melkite catholique, jeudi en la basilique Saint-Paul hors les murs.

    Dans cette Ville Sainte, nous sommes heureux de proclamer de nouveau notre communion spirituelle avec l'Eglise de Rome, et nous voudrions répéter les paroles du Concile de Chalcédoine, en 451, dont les Pères, après avoir écouté le Tomos du Pape Saint Léon le Grand, ont proclamé que "Pierre a parlé par la bouche de Léon". Nous gardons aussi le souvenir de notre prédécesseur Pierre III d'Antioche, qui écrivait à son confrère le Patriarche de Constantinople Michel Cérulaire, après la discorde de celui-ci en 1054 avec le Cardinal Humbert de Silva-Candida:

    "Tous les malheurs présents (...) ne proviendraient-ils pas d'ici, je veux dire de cette longue séparation, de cette mésintelligence de notre Eglise avec le Siège Apostolique?"

    Aujourd'hui, plus que jamais, nous avons besoin de cette voix de Pierre et de son successeur, le Pape de Rome, et de tous les Pasteurs de l'Eglise. Oui, nous avons besoin de cette unité chrétienne, qui s'est exprimée ex cathedra, d'une manière imposante et mondiale, à travers les messages du Pape et des Papes. Le Pape, successeur de Saint Pierre, a toujours la mission que Jésus a confiée à Pierre: "Et toi, confirme tes frères".

    Le Pape est une nécessité chrétienne, et je dirais mondiale, une nécessité de la foi, car c'est lui qui est, avec tous les Pasteurs du monde chrétien, appelé à fortifier, à confirmer les chrétiens dans leur foi, dans les grandes valeurs spirituelles.
    Comme nous demandons dans notre prière liturgique pour le Pape, pour le Patriarche et pour les Evêques: "Qu'ils dispensent fidèlement les paroles de ta vérité".

    Nous avons besoin de cette unité afin de réaliser l'expérience de l'Eglise primitive de Jérusalem, la Mère de toutes les Eglises, comme nous lisons au chapitre IV des Actes des Apôtres, que les chrétiens n'avaient "qu'un cœur et une âme", et "entre eux tout était commun".

  • Vigile de la Pentecôte

    Cum sanctificatus fuero in vobis, congregabo vos de universis terris, et effundam super vos aquam mundam, et mundabimini ab omnibus inquinamentis vestris, et dabo vobis spiritum novum, alleluia, alleluia.

    Quand je ferai éclater ma sainteté sur vous, je vous rassemblerai de toute la terre, et je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous donnerai un Esprit nouveau, alléluia, alléluia.

    (Introït de la messe, tiré d’Ezéchiel 36)

    (Voir l’homélie de saint Augustin commentant l’évangile du jour)

  • Le site du Saint-Siège en latin

    879028187.jpgSur la page d’accueil du site du Saint-Siège, on pouvait choisir le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol, l’allemand et le portugais. Désormais on peut choisir aussi le latin. En réalité, si l’on clique sur latine, on n’a pas (pas encore ?) accès à l’ensemble du site, mais à une série de documents en latin : ceux qui figuraient déjà sur le site, et qui sont donc désormais réunis dans une rubrique spéciale, avec en page d’accueil de ces documenta une photo du pape en train d’écrire.

    L’Eglise latine redevient latine. Du moins au Vatican...

  • « Journée de l’Europe »

    Ah oui, j’oubliais, le 9 mai, c’est la « journée de l’Europe ».

    Et alors ?

    Alors elle passe plutôt inaperçue.

    Juste deux petites crottes à signaler :

    - le président portugais Anibal Cavaco Silva a choisi ce jour pour ratifier solennellement le traité de Lisbonne ;

    - le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries a lancé le « premier cyberjournal entièrement consacré à l’actualité européenne », c’est-à-dire le premier journal électronique exclusivement dédié à la propagande européiste. « Sous la haute autorité de Jacques Delors »... Le premier invité est Elie Wiesel... Et il y a une rubrique « l’Europe coquine » pour tenter d’appâter le chaland...

     

  • Il faut oser...

    En Russie, suite à l’intronisation de Vladimir Medvedev comme président de la République, les députés communistes ont été les seuls à voter contre la nomination de Vladimir Poutine au poste de Premier ministre. Leur chef Guennadi Ziouganov a déclaré : « Votre principal échec, c’est de ne pas être parvenu à mettre en route le développement de la démocratie et à en préserver les bases. » Sic.

  • L’annonce des 9.000

    Plusieurs blogs de la mouvance nationale ont annoncé hier que la France allait accueillir 9.000 immigrants tunisiens par an, à la faveur de l’accord conclu il y a quelques jours par Nicolas Sarkozy à Tunis.

    C’était une déclaration de l’ambassadeur de France... qui ne faisait que répéter ce qui avait été dit par l’Elysée le jour-même de la signature de l’accord, le 28 avril.

    Ce n’est pas la première fois que je remarque ce genre de phénomène. Il faudrait veiller à se méfier de l’effet pervers du blog, qui est le même que celui du zapping...

  • Revoilà la reine de Saba...

    Une équipe d’archéologues allemands affirme avoir découvert les vestiges du palais de la reine de Saba et d’un autel qui aurait contenu l’Arche d’Alliance, à Axoum, en Ethiopie, où des recherches ont lieu depuis 1999.

    Ces vestiges, datant du Xe siècle avant Jésus-Christ, ont été retrouvés sous d’autres vestiges, ceux du palais d'un roi chrétien. Les vestiges plus anciens tendent à démontrer que le premier palais avait été détruit pour être reconstruit dans une configuration orientée vers l'étoile de Sirius, dont Menelik, le fils de la reine de Saba et de Salomon, serait devenu un adorateur alors qu'il avait la garde de l'Arche d’alliance. Des traces de sacrifices ont également été retrouvées sur l'autel.

    Les résultats de ces recherches à ce jour inclinent à penser qu'un culte de Sothis s'est développé en Ethiopie en même temps que l'arrivée du judaïsme et de l'Arche d'Alliance et ce, jusqu'en 600 avant Jésus-Christ, indique l'Université de Hambourg. (La déesse égyptienne Sothis, associée à la fertilité et à la prospérité, est la personnification de Sirius : l’apparition de la très brillante étoile a lieu au début de juillet et marque le début de la crue annuelle du Nil.)

    Revoilà donc la reine de Saba et son fils Menelik, dont tant d’historiens nous ont affirmé que c’était une légende biblico-éthiopienne.

    Il est intéressant de constater que ces découvertes ont lieu à Axoum. Or l’Eglise éthiopienne a toujours affirmé qu’elle détenait l’Arche d’Alliance, dans l’église Sainte Marie de Sion à... Axoum. Arche que personne ne peut voir, et qui est portée chaque année, dans une procession particulièrement solennelle, le jour de l’Epiphanie. Ses répliques sont appelées tabots et sont au centre des processions dans toute l’Eglise d’Ethiopie.

  • S.B. Grégoire III à Rome

    Le pape Benoît XVI a reçu hier le patriarche grec-melkite catholique Grégoire III, accompagné d’évêques et des supérieurs des congrégations religieuses de son patriarcat.

    Voici l’essentiel de l’allocution de S.B. Grégoire III, qui exprime de façon claire et concise le rôle de son Eglise tant au Proche-Orient que dans le monde et dans le dialogue œcuménique.

    Notre Eglise patriarcale est présente dans presque tous les pays arabes du Proche-Orient. D'autre part, nos fidèles sont répandus dans le monde entier: en Europe et surtout au Canada, aux Etats-Unis, dans plusieurs pays d'Amérique Latine et en Australie.

    Cette grande diaspora, toujours en augmentation, est le résultat de l'émigration, qui décime notre présence dans nos pays d'origine et ne cesse de s'aggraver, pour différentes raisons, dont la principale est le conflit israélo-palestinien.

    Cette présence chrétienne s'avère de plus en plus nécessaire, tant ad intra que ad extra.

    Sur le plan intérieur, notre grand souci pastoral est d'immuniser notre Eglise patriarcale contre les dangers qui la menacent, en nous fondant sur l'amour, comme l'indique ma devise patriarcale: "Veillez et marchez dans l'amour!" Et cet amour fut le thème de votre première Lettre Encyclique, Deus caritas est.

    Cela veut dire aussi une Eglise forte dans la foi, ce dépôt précieux que nous devons pouvoir transmettre aux jeunes générations. Nous avons lancé un adage qui est devenu très populaire dans notre communauté: "Une Eglise sans jeunes est une Eglise sans avenir. Des jeunes sans Eglise sont des jeunes sans avenir".

    Nous rendons grâces à Notre Sauveur Jésus Christ de ce que notre Eglise est vivante, fervente. Nos éparchies et nos congrégations religieuses masculines et féminines sont des chantiers de projets et d'initiatives sur les plans pastoral, éducatif, social, de santé, de service aux pauvres.

    Ad extra, notre mission est polyvalente: être le levain dans la pâte, porter Jésus, son Evangile, son message et ses valeurs à nos concitoyens, surtout ceux qui ne partagent pas notre sainte foi, qu'ils soient israélites ou musulmans.

    Nous, chrétiens orientaux arabes, vivant dans un monde à majorité musulmane, nous avons, à l'égard de ce monde, une mission unique, irréversible, irremplaçable, impérative, presque exclusive. Car nous vivons ensemble depuis 1.428 ans. Ce rôle est assuré à travers notre présence et notre témoignage dans le monde arabe, rôle important surtout au Liban et en Syrie.

    L'autre aspect de la mission de l'Eglise Grecque-Melkite Catholique ad extra est son rôle dans la marche œcuménique vers l'unité des chrétiens.

    Notre Eglise a toujours été consciente de ce rôle. Elle a notamment dû vivre dans les catacombes pendant environ cent trente ans, pour préserver notre communion avec l'Eglise de Rome.

    Cette communion fut - et est toujours pour nous - un choix historique, existentiel, d'engagement, effectif et affectif, élément à la fois de gloire et d'humilité, définitif et sans retour.

    Cependant, cette communion avec Rome ne nous sépare pas de notre réalité ecclésiale orthodoxe.

    Cela veut dire que nous voudrions vivre, au sein de l'Eglise Catholique, une vie qui pourrait être acceptée par l'Orthodoxie, vivre notre pleine et entière tradition orientale, orthodoxe, en pleine communion avec Rome. C'est le vrai et grand défi du dialogue catholique-orthodoxe.

    Nous sommes profondément reconnaissants envers l'Eglise de Rome pour le soutien continu donné à notre Eglise afin qu'elle puisse accomplir cette mission ad intra et ad extra.

    Les instruments immédiats en ont été - et sont toujours - la Congrégation pour les Eglises Orientales et les principales organisations catholiques d'aide, surtout en Europe et aux Etats-Unis.

    Très Saint Père,

    Nous voudrions vous remercier pour l'accueil que vous nous réservez. Nous déclarons avec enthousiasme que nous resterons fidèles à la foi de nos ancêtres, sentinelles vigilantes, témoins courageux et porteurs du message de l'Evangile de Notre Seigneur Jésus Christ dans notre monde arabe, berceau du christianisme.

    Nous nous confions à vos prières et demandons votre bénédiction de Père et de Pasteur, mais aussi d'ami et de frère aîné, avec vos orientations et vos conseils pour l'avenir de notre Eglise. C'est la consigne donnée par Notre Seigneur et Sauveur à Pierre: "Et toi, confirme tes frères".