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Célébrer partout la messe dans la « forme extraordinaire »...

Dans un DVD de la Fraternité Saint Pierre, le cardinal Castrillon Hoyos, président de la Commission Ecclesia Dei, explique que la « forme extraordinaire » du rite romain est un don à toute l’Eglise, pas seulement aux traditionalistes. En conséquence, même quand il n’y a pas de demande spécifique, les prêtres doivent la rendre accessible, car « le Saint-Père veut que cette forme de la Messe devienne normale dans les paroisses ».

Dans une interview traduite par Eucharistie miséricordieuse, le cardinal Castrillon Hoyos répond à l’objection du manque de prêtres que « le mieux » est de célébrer une des messes dominicales selon l’ancien rite :

« S'il manque de prêtres dans un diocèse et que seuls trois ou quatre fidèles demandent le rite extraordinaire, le bon sens dit qu’il est difficile de satisfaire cette demande. Cependant, puisque l'intention, la mens du Pape est de concéder ce trésor pour le bien de l'Église, le mieux pour les endroits où il n’y a pas de prêtres, serait d’offrir une célébration selon le rite extraordinaire dans une des Messes dominicales paroissiales. Ce serait une Messe pour tous ; tous, même les jeunes générations, profiteraient de la richesse du rite extraordinaire, par exemple de ces instants de contemplation qui, dans le novus ordo, ont disparu. »

Et au sujet des « groupes stables » :

« C’est une question de bon sens : pourquoi faire un problème si les personnes qui demandent le rite viennent de paroisses différentes ? Si elles se réunissent et, ensemble, demandent une Messe, elles deviennent un groupe stable, même si elles ne se connaissaient pas au départ. Même le nombre est une question de bonne volonté. Dans certaines paroisses, en particulier à la campagne, les jours ouvrables, les personnes qui participent à la Messe ordinaire sont trois ou quatre et le même cas se produit dans de nombreuses maisons religieuses. Si ces trois personnes demandent la Messe ancienne, faut-il, d’un point de vue pastoral, la leur refuser ? »

On notera aussi sa réponse à propos d’un éventuel document d’éclaircissement du Motu Proprio : « C’est le cardinal Bertone qui l’a annoncé, et il a le droit de le faire. Mais moi qui suis un serviteur du Pape, je ne l'annoncerai que quand le Pape me dira de le faire. »

Et enfin ces bonnes confidences :

« À présent, j'ai deux fois plus de travail que dans la Congrégation du clergé. »

« Le 28 mars, j'ai reçu la lettre d'un évêque non catholique qui a décidé d'entrer dans l'Église catholique avec d’autres évêques et des prêtres qui célèbrent la Messe tridentine. »

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