Silvio Berlusconi a tenu ce matin son discours de politique générale devant la chambre des députés italiens. Tout en rappelant qu’il n’avait « pas promis de miracles », il a énuméré ce qu’il voulait faire pour que le pays se relève, se redresse et progresse.
Faire progresser le pays, a-t-il dit notamment, « signifie consacrer de nouvelles et importantes dépenses au développement démographique ».
Un des leviers, a-t-il ajouté, sera d’« éradiquer les raisons matérielles de l’avortement ».
A propos de l’immigration, il a déclaré : « Se développer veut dire (...) être le patron dans notre maison mais être fier de notre traditionnel esprit d’accueil ».
Il n’en a pas dit davantage sur les mesures que le gouvernement met au point aujourd’hui même : elles visent notamment à créer un délit d’immigration clandestine et à faciliter les expulsions.